Symbole

Qu'est-ce qu'un symbole ?

Un symbole est une forme d’un certain genre qui voile ou cache une pensée, une idée ou une vérité ; on peut poser en fait que c'est un axiome d'ordre général de dire de toute forme, de quelque genre qu'elle soit, qu'elle est un symbole, ou le voile objectif d'une pensée. Cette notion étant appliquée, on verra qu'elle peut se rapporter également à une forme humaine, dont le rôle consiste à être le symbole de Dieu (ou à être faite à Son image). Elle est une forme objective voilant une pensée, une idée ou une vérité divines ; elle est la manifestation tangible d'un concept divin. Le but de l'évolution est d'amener cette forme symbolique objective jusqu'à la perfection. L'homme qui sait cela cesse de s'identifier au symbole qu'est sa nature inférieure. Il commence à fonctionner consciemment en tant que soi divin, intérieur et subjectif, utilisant l'homme inférieur pour voiler et cacher sa forme et, dans l'usage quotidien de cette forme, la modelant et la pétrissant jusqu'à en faire un instrument d'expression adéquat.

La Lumière de l’Ame p 184-185.

Un symbole est une idée concrétisée, l'élaboration de quelque vie au sein de l'existence objective. Il est l'aspect conscience, et deux grandes révélations se trouvent à l'état latent dans chaque symbole ou forme.

La Lumière de l’Ame p 226.


…un symbole est un signe extérieur et visible d'une réalité intérieure et spirituelle.

Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 285.

Toutes les impressions doivent nécessairement être traduites et interprétées en symboles, en formes verbales ou en représentations imagées ; l'aspirant ne peut les éviter et c'est dans les formes verbales – dont la nature est aussi symbolique, il n'est pas besoin de le faire remarquer – qu'il peut s'égarer. Elles sont les intermédiaires transmettant l'impression enregistrée à la conscience cérébrale, c'est-à-dire à la conscience du plan physique du disciple, rendant ainsi possible sa compréhension utile des idées abstraites ou de ces aspects du Sentier qu'il est de son devoir de comprendre et d'enseigner.

La Télépathie et le Corps Ethérique p 112.

Symbole, force et formes

(...) reconnaître le point, la ligne, le triangle, le carré, la Croix, le pentagone et des symboles similaires, c'est simplement reconnaître une connexion avec certaines lignes de force qui ont jusqu'à ce jour déterminé le processus évolutif et sur lesquelles il est fondé. Il existe sept formes semblables, élaborées et reconnues dans chaque race ; il existe donc au regard des buts que nous poursuivons, vingt et un symboles qui, en des formes géométriques, incarnent les concepts déterminant la civilisation Lémurienne, Atlantéenne et Aryenne. Il est intéressant de se rendre compte qu'il y en a encore quatorze à venir. Les symboles qui ont déjà été élaborés sont profondément enfoncés dans la conscience humaine et ils conduisent, par exemple, à l'usage constant de la croix sous ses diverses formes. Deux symboles sont en ce moment en train de prendre forme en tant que base de la civilisation qui arrive. Ce sont le lotus et la torche enflammée. De là, l'apparition fréquente de ces deux symboles dans la vie méditative et onirique des aspirants du monde.

Traité sur les 7 rayons Vol. II p 465-466.


A l'endroit où les lignes convergentes de tout symbole se rencontrent et où les nombreuses lignes se croisent, là se trouve un point de force et d'illumination, un centre focalisé à travers lequel le mental illuminé peut percer.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 330.


Les symboles sont les formes extérieures visibles des réalités spirituelles intérieures ; le fait d'avoir acquis la faculté de découvrir la réalité derrière toute forme indique l'éveil de l'intuition.

Le Mirage, problème mondial p 4.


…il n'y a pas une façon déterminée d'interpréter un symbole et que, pour chaque être humain, un symbole, quel qu'il soit, lui transmettra une signification particulière. Un manque d'intérêt pour les symboles présuppose généralement un manque d'intérêt pour l'interprétation nécessaire des formes de la vie et de leur signification. Un trop grand intérêt théorique porté aux symboles peut aussi laisser supposer un mental compliqué qui aime l'ornementation, les lignes, les formes et les rapports numériques, mais qui ne se préoccupe absolument pas de l'importance de la signification du symbole. L'équilibre, dans la pensée, entre la forme et le concept, l'expression et la qualité, le signe et la signification, est vitalement nécessaire à la croissance de l'aspirant et du disciple.

(…)

Qu'y a-t-il donc dans ce monde objectif qui ne soit le symbole inadéquat d'une idée divine ? Qu'avons-nous dans notre manifestation extérieure, sinon le signe visible (à quelque stade que ce soit du dessein en évolution) du plan de la Divinité créatrice ? Qu'êtes-vous, vous-même, sinon l'expression extérieure d'une idée divine ? Il nous faut apprendre à voir des symboles partout autour de nous, et ensuite à pénétrer au-delà du symbole, dans l'idée qui doit être exprimée.

Le Mirage, problème mondial p 9.


…le monde des symboles est celui de la vie personnelle, des phénomènes, ceci couvrant les trois mondes de l'évolution humaine ; le monde de l'âme est celui où l'âme vit et se déplace avec intention et compréhension ; le monde de la signification est le monde de la Triade spirituelle qui n'accorde complètement son droit de cité qu'après la troisième initiation.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 229-230.

Lune, Lumière, Etoile à cinq branches

Le symbole exprimant la porte de l'évolution est le croissant de lune ; celui du processus d'évolution est – lorsqu'il concerne la vie physique de l'homme – la lune montante et descendante – symbole du désir grandissant puis du désir qui disparaît. Le symbole du monde de l'âme est la Lumière, la lumière qui brille sur les chemins des hommes interprétant les événements et apportant la révélation. Le symbole du monde de la médiation est la Croix qui tourne, tandis que le symbole du monde du dessein est double : l'étoile à cinq branches puis le cœur radieux du Soleil. Rappelez-vous que, lorsque nous parlons ou pensons par symboles, nous plaçons quelque chose entre nous-mêmes et la réalité – quelque chose qui protège, interprète et a aussi une signification, mais quelque chose néanmoins qui voile et cache. Après la cinquième initiation, tous les voiles sont déchirés et rien ne s'interpose plus entre l'initié et l'Existence Essentielle.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 143.

Différence entre symbole et emblème

Un symbole est le signe extérieur et visible d'une réalité intérieure et spirituelle dont l'expression se poursuit sur le plan physique par la force de la vie intérieure incorporée. Un emblème est une forme conçue par l'homme pour traduire un concept créé par lui et incorporant, pour lui, la vérité telle qu'il la conçoit et la comprend. Un symbole est toujours plus grand dans ce qu'il implique, qu'un emblème.

La Destinée des Nations p 113.

Présentation de l’étude et

de l’interprétation des symboles

1. L'interprétation exotérique d'un symbole est largement basée sur son utilité objective et sur la nature de la forme. Ce qui est exotérique et substantiel sert à deux fins :

a. Donner une faible indication de l'idée ou du concept. Ceci relie le symbole dans sa nature exotérique avec le plan mental, mais ne le libère pas des trois mondes de l'appréciation humaine.

b. Limiter, enfermer et emprisonner l'idée, et ainsi l'adapter au point d'évolution atteint par le Logos solaire, le Logos planétaire et l'homme. La vraie nature de l'idée latente est toujours plus puissante, plus complète, plus pleine que la forme ou le symbole par lequel elle cherche à s'exprimer. La Matière n'est qu'un symbole de l'énergie centrale. Les formes de toutes sortes, dans tous les règnes de la nature et les enveloppes manifestées dans leur plus large connotation et leur totalité ne sont que des symboles de vie. Ce que peut être cette Vie reste jusqu'ici un mystère.

Ces formes symboliques exotériques sont de nombreuses sortes et servent beaucoup de desseins ; c'est ce qui est pour une large part la cause de la confusion régnant dans l'esprit des hommes sur ces questions. Tous les symboles émanent de trois groupes de Créateurs :

Le Logos solaire, Qui construit un "Temple dans les Cieux, qui n'est pas fait de main d'homme".

Les Logoï planétaires, qui – dans Leurs sept groupes – créent selon sept manières ou méthodes, et donc produisent une diversité de symboles et sont responsables de la concrétion.

L'homme, qui construit des formes et crée des symboles dans son travail de tous les jours, mais qui jusqu'ici travaille aveuglément et en grande partie inconsciemment. Néanmoins, il mérite le nom de créateur, car il utilise la faculté du mental et emploie la qualité rationnelle.

Les dévas mineurs, toutes les entités sub-humaines et tous ces constructeurs qui, dans un avenir lointain, doivent passer par le stade de conscience humain ne sont pas considérés comme des créateurs. Ils travaillent sous l'influence d'impulsions émanant des trois autres groupes. Chacun des trois groupes est libre dans certaines limites spécifiques.


2. L'interprétation subjective est celle qui révèle l'idée sous-jacente à la manifestation objective. Cette idée, non corporelle en elle-même, devient concrète sur le plan de l'objectivité, et comme c'est indiqué plus haut ? Il existe une idée derrière toutes les formes sans exception et quel que soit le groupe de créateurs chargé de leur construction. Ces idées apparaissent à l'étudiant après qu'il a pénétré dans la Salle d'Enseignement, de même que la forme exotérique du symbole est tout ce que remarque l'homme encore dans la Salle de l'Ignorance. Dès que l'homme commence à utiliser l'appareil du mental et qu'il a réalisé même un faible contact avec son égo, trois choses se produisent :

a. Il va au-delà de la forme et cherche à l'expliquer.

b. Avec le temps il arrive à l'âme que toute forme voile, ce qu'il réalise par la connaissance de sa propre âme.

c. Il commence alors à formuler lui-même des idées, au sens occulte du terme, à créer et à rendre manifeste cette énergie de l'âme ou substance qu'il s'aperçoit pouvoir manipuler.


3. La signification spirituelle est celle qui se trouve derrière le sens subjectif et qui est voilée par l'idée ou la pensée, exactement comme l'idée elle-même est voilée par la forme qu'elle prend lorsqu'elle est en manifestation exotérique. On peut considérer que c'est le dessein qui a inspiré l'idée et conduit à son émanation dans le monde des formes. C'est l'énergie dynamique centrale qui est la cause de l'activité subjective.

Ces trois aspects du symbole peuvent être étudiés en relation avec toutes les formes atomiques. Prenons, par exemple, cette unité d'énergie que nous appelons l'atome du physicien ou du chimiste. Il a une forme qui est le symbole de l'énergie qui le produit. Cette forme de l'atome est sa manifestation exotérique. Il existe aussi ces aspects atomiques que nous appelons – faute d'un meilleur terme – les électrons ; ces électrons sont largement responsables de la qualité de tel atome particulier, de même que l'âme de l'homme est responsable de sa nature particulière. Ils représentent l'aspect subjectif de la vie. Puis, finalement, il y a l'aspect positif, l'énergie assurant la cohésion du tout et l'uniformité de la manifestation double, exotérique et subjective.

Traité sur le Feu Cosmique p 1042-1045.


Lorsque l'étude des symboles est poursuivie avec exactitude et diligence, cela donne trois résultats :

1. Elle développe la faculté de pénétrer au-delà de la forme et de parvenir à la réalité subjective.

2. Elle tend à produire une étroite intégration entre l'âme, le mental et le cerveau ; lorsque cette intégration est réalisée, l'influx de l'intuition, et par conséquent d'illumination et de vérité, se manifeste plus rapidement.

3. Elle exerce une pression sur certaines régions du cerveau encore en sommeil et met en activité les cellules du cerveau qui s'y trouvent ; c'est le premier stade de l'expérience de l'aspirant. Le centre entre les sourcils est éveillé chez la plupart des véritables aspirants, tandis que le centre du sommet de la tête vibre très doucement, mais n'est pas encore en pleine activité. Ce dernier centre plus élevé doit être plus entièrement éveillé avant que les aspirants puissent mesurer parfaitement l'opportunité qui leur est offerte.

Je voudrais attirer tout spécialement votre attention sur la nécessité, dans l'étude des symboles, de garder toujours présent à l'esprit le but qui est de parvenir au concept sous-jacent de tout symbole étudié. Il ne se présentera pas en détail et par sections. Il se peut que vous ayez à atteindre ce concept par une étude des détails ou la compréhension de diverses parties du symbole que vous examinez. Toutefois, lorsque vous avez terminé votre analyse, ne vous estimez pas satisfait tant que vous n'avez pas résumé la signification du symbole en une idée, un concept, une signification ou un terme à caractère synthétique. Un symbole doit être étudié de trois manières :

a. De manière exotérique. Cela comprend l'étude de sa forme dans son ensemble, de ses lignes et, par conséquent, de sa signification numérique, et aussi l'étude de ses formes partielles ; je veux dire, par-là, la façon dont est disposé le symbole, par exemple sous forme de carrés, de triangles ou d'étoiles, et leur rapport mutuel.

b. Sous l'angle du concept. Cela inclut le fait de parvenir à l'idée sous-jacente qui peut être exprimée par son nom, à son sens, au fur et à mesure qu'il émerge dans la conscience par la méditation, et à sa signification partielle ou totale. Vous devez, ce faisant, garder à l'esprit que l'idée comporte l'intention supérieure ou abstraite, que le sens en est l'intention exprimée dans les termes propres au mental concret, et que sa signification comporte plutôt une qualité émotionnelle et pourrait être prise pour le genre de désir qu'elle éveille en vous.

c. De manière ésotérique. Cela se rapporte à l'effet qu'à sur vous la force ou l'énergie, et à la qualité de la vibration que cela peut évoquer en vous, soit dans un centre, soit dans votre corps astral, ou soit encore dans votre mental seulement.

Poursuivie correctement, cette étude doit conduire au développement de l'intuition et à sa manifestation subséquente sur le plan physique sous forme d'illumination, de compréhension et d'amour.

En premier lieu, le but poursuivi par l'étude des symboles est de permettre à l'étudiant de percevoir la qualité et de prendre contact avec ce "quelque chose" de vibrant qui se trouve derrière l'agrégat de lignes, de couleurs et de formes dont est composé le symbole.

Le Mirage, problème mondial p 5-6.


Après en avoir sérieusement étudié l'aspect forme, l'étudiant doit se rendre compte de l'effet que le symbole a sur lui, des sentiments qu'il évoque, des aspirations qu'il éveille, des rêves, des illusions et des réactions qui sont enregistrées consciemment. Ce stade est intermédiaire entre la compréhension du concept d'un symbole et sa lecture exotérique.

Plus tard, vient un autre stade intermédiaire entre la compréhension du concept, et la compréhension et l'application ésotériques ; il est appelé "reconnaissance synthétique". Après avoir étudié la forme et être devenu conscient de sa signification émotionnelle, vous passerez au stade où l'idée fondamentale du symbole est saisie, et, de là, à la compréhension synthétique de son dessein. Vous parvenez ainsi au véritable ésotérisme, lequel est l'application pratique du pouvoir synthétique et vivant du symbole aux sources mêmes de la vie et de l'activité individuelle.

Je vous demande donc de ne pas vous limiter à une interprétation intelligente du symbole, mais de montrer aussi que vous êtes capable, à l'égard du symbole pris comme un tout, d'une très subtile réaction de votre nature sensible.

Etudiez quatre symboles en tout par an. D'abord, étudiez le symbole dans sa forme et cherchez à vous familiariser avec son aspect extérieur, avec l'ensemble des lignes, des triangles, des carrés, des cercles, des croix et des autres formes qui le composent ; efforcez-vous de le saisir du point de vue intellectuel, utilisant votre mémoire et les connaissances que vous pouvez avoir pour le comprendre exotériquement.

Ensuite, lorsque le symbole vous est devenu familier et que, sans effort, vous pouvez vous en souvenir, efforcez-vous de percevoir sa qualité, de prendre contact avec sa vibration et de noter l'effet émotionnel qu'il exerce sur vous. Suivant les jours, il peut y avoir des différences, ou les résultats peuvent être constants. Notez simplement, en toute sincérité, votre réaction astrale au symbole. Observez où ces réactions vous conduisent, vous souvenant toujours qu'elles ne sont pas intuitives mais émotionnelles.

Finalement, prenez note de ce que vous avez découvert être pour vous la qualité fondamentale du symbole ; ensuite, comme dans le travail de méditation, élevez tout le sujet sur le plan mental en y appliquant l'attention concentrée de votre mental. Vous serez ainsi amené à pénétrer dans le domaine des concepts.

Dans l'analyse d'un symbole, nous avons donc les stades suivants :

1. Son examen exotérique : ligne, forme et couleur.

2. La compréhension, par le corps astral ou émotionnel, de ses qualités, la réaction d'une réponse sensible à l'impact de sa qualité.

3. La considération conceptuelle de l'idée sous-jacente, de ce qu'il est destiné à enseigner, de la signification intellectuelle qu'il doit communiquer.

4. Le stade de la compréhension synthétique de son dessein, de sa place dans un plan de manifestation ordonné, de sa véritable intention unifiée.

5. L'identification à sa qualité et à son dessein, tel qu'il est illuminé par le mental "fermement maintenu dans la lumière". Ce stade final met en action le cerveau aussi bien que le mental. Vue dans son ensemble, l'étude d'un symbole comprend trois stades :

Premièrement, l'investigation à laquelle il est soumis, puis les progrès du chercheur, d'un stade de conscience à un autre, d'une inclusion graduelle de tout le champ que couvre le symbole.

Deuxièmement, une perception intuitive des symboles que l'on peut voir partout dans la manifestation divine.

Troisièmement, l'utilisation des symboles sur le plan physique et leur adaptation correcte à un dessein perçu et reconnu, ce qui aboutit à la magnétisation du symbole par la qualité nécessaire, à travers laquelle l'idée peut faire sentir sa présence afin que, perçue et qualifiée, elle puisse trouver une forme appropriée sur le plan physique.

Traitez par conséquent les symboles d'une manière très générale, exotérique, conceptuelle et ésotérique, mais ajoutez-y une analyse de votre sensibilité et de votre réaction à la qualité du symbole.

Récapitulons. Avant tout, il convient de se rappeler que l'étude du symbole faite exotériquement implique l'emploi du cerveau et de la mémoire. Efforcez-vous d'étudier la ligne, la forme, le nombre et l'aspect extérieur général, sachant que chaque ligne a une signification, que tous les nombres ont leur sens et que toutes les formes sont les symboles d'une qualité et d'une vie intérieures.

L'étude des symboles faite sous le rapport conceptuel vous transporte plus à l'intérieur, du cerveau au mental et dans le domaine des idées, poussant l'appareil mental à une activité concentrée. Vous devenez alors conscient du concept ou de l'idée qu'incarne le signe ou le symbole. Vous saisissez sa signification et ce qu'il représente. Vous saisissez le dessein pour lequel la forme a été amenée en manifestation. Votre étude du nombre et de la ligne vous a donné une riche base de connaissance sur le plan objectif, une richesse qui, dans ce cas, dépend de vos lectures, de votre équipement mental et de vos connaissances. Votre habileté à lire un "sens" dans un symbole dépend aussi de la richesse du sens que vous donnez aux événements de votre vie journalière et de votre capacité à réellement méditer.

Le Mirage, problème mondial p 7 à 9.

Le Cercle

1. Le cercle

Le cercle représente le cercle infranchissable de la matière indifférenciée. Il représente un système solaire ou le corps logoïque, sous son aspect éthérique ; il représente une planète, ou corps d'un Homme Céleste, sous son aspect éthérique ; il représente un corps humain, de même, sous son aspect éthérique, et il les représente tous à la toute première époque de manifestation. Il représente finalement une cellule du véhicule humain, et l'atome du chimiste ou du physicien.

2. Le cercle avec un point au centre

Cela signifie la production de chaleur au cœur de la matière ; le point de feu, le moment de la première activité rotative, la première attirance de l'atome, causée par la chaleur latente, dans la sphère d'influence d'un autre atome. Cela donne lieu à la première radiation, à la première force d'attraction ; en conséquence, la répulsion apparaît, ce qui conduit au :

3. Cercle divisé en deux

Ceci indique la rotation active et le commencement de la mobilité de l'atome de matière ; il s'ensuit donc, que la sphère d'influence du point positif au cœur de l'atome, s'étend finalement du centre à la périphérie. Au point où elle touche la périphérie, elle entre en contact avec l'influence des atomes de son environnement ; la radiation s'établit et le point de dépression apparaît, indiquant l'entrée et la sortie de force ou chaleur.

4. Le cercle divisé en quatre

Ceci est le vrai cercle de la matière, la croix aux branches égales du Saint Esprit, qui est la personnification de la matière intelligente et active. Ceci indique la qualité à quatre dimensions de la matière, et la pénétration du feu en quatre directions, sa radiation triple étant symbolisée par les triangles formés par la croix à quatre bras. Ceci décrit la révolution quadruple de tout atome. Cela ne signifie pas la possibilité pour l'atome d'accomplir quatre révolutions, mais que la caractéristique de sa révolution est d'être à quatre dimensions ; c'est le but poursuivi, qui commence à être reconnu dans la matière – dès maintenant –pendant la quatrième ronde et dans la quatrième chaîne. Lorsque la cinquième spirille, ou cinquième courant de force de l'atome se développera, et que l'homme pourra concevoir un mouvement rotatoire à quatre dimensions, l'exactitude de ce symbole sera reconnue. On verra alors que tous les véhicules, dans leur progression de l'inertie au rythme, en passant par la mobilité, parcourent toutes les étapes, qu'il s'agisse des véhicules logoïques, des rayons derrière lesquels les Hommes Célestes se voilent, des plans qui forment le corps de certaines entités solaires, du corps causal (ou véhicule de l'Ego sur le plan mental), du corps physique de l'homme dans sa constitution éthérique, ou d'une cellule de ce corps éthérique. Toutes ces formes matérielles (existant en matière éthérique qui est la vraie matière de toutes les formes) sont, à l'origine, des ovoïdes indifférenciés ; puis ils s'animent d'un mouvement rotatoire, manifestant ainsi la chaleur latente ; ensuite ils manifestent la dualité, soit le feu latent et le feu radiant ; l'expression de ces deux feux a pour résultat une activité à quatre dimensions, la roue ou forme rotative tournant sur elle-même.

Le Cercle, symbole sacré

Propos de Black Elk (Elan Noir) de la grande famille des Sioux 1931 :

Vous avez remarqué que toute chose faite par un Indien est dans un Cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans l'ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir nous venait du Cercle sacré de la nation ... L'arbre florissant était le centre vivant du cercle des quatre quartiers le nourrissait. L'est donnait la paix et la lumière, le sud donnait la chaleur, l'ouest donnait la pluie et le nord, par ses vents froids et puissants donnait force et endurance. Cette connaissance nous vint de l'outre-monde avec notre religion. Tout ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le Ciel est rond et j'ai entendu dire que la Terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Le Vent, au sommet de sa fureur, tourbillonne. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont la même religion que nous. Le Soleil s'élève et redescend dans un cercle. La Lune fait de même et tous deux sont ronds.

Même les saisons forment un grand cercle dans leurs changements et reviennent toujours où elles étaient. La vie de l'homme est dans un cercle de l'enfance à l'enfance et ainsi en est-il pour chaque chose où le pouvoir se meut. Nos tipis étaient ronds comme les nids des oiseaux et toujours disposés en cercle, le Cercle de la nation, le nid de nombreux nids où le Grand Esprit nous destinait à couver nos enfants.

Pieds nus sur la Terre sacrée

Jacques Languirand et Jean Proulx - L'héritage spirituel Amérindien - ed. Pocket.

Le Cercle avec un point au centre

Âme et esprit - circonférence et centre du cercle

"Prenez un cercle: quelle que soit l’étendue de sa circonférence, son centre reste toujours un point minuscule. Comme symbole, la circonférence représente l’âme qui peut s’étendre à l’infini. Quant au point central, il représente l’esprit qui n’a pas de dimension, mais qui possède cette propriété particulière de vibrer si intensément qu’il est présent partout à la fois. L’esprit n’a pas de dimension parce qu’il n’est pas matériel, alors que l’âme, elle, est matérielle. Bien sûr, elle n’est pas faite de la matière épaisse du plan physique que nous connaissons, mais de la matière primordiale qui est pure lumière. L’esprit ne peut rien créer sans la matière de l’âme dans laquelle il est enfermé.

Quand les physiciens procèdent à la fission de l’atome, symboliquement ils ne font rien d’autre que libérer l’esprit, les forces emprisonnées dans la matière."

Omraam Mikhaël Aïvanhov



"Le cercle avec un point central est une structure que l’on retrouve partout dans l’univers. C’est celle du système solaire avec le soleil en son centre. Et c’est aussi celle de la cellule qui se compose d’un noyau, d’une substance appelée cytoplasme et, tout autour, d’une pellicule, la membrane. Prenez aussi un fruit : au centre vous trouvez le noyau, puis la pulpe, la chair juteuse qu’on mange, et enfin la peau ou l’écorce. Tout organisme vivant est fait d’un centre, puis d’un espace où la vie circule, et enfin d’une « peau » qui sert de frontière, de limite.

Du système solaire à l’atome, on retrouve partout cette structure identique : le cercle avec un point central. Et l’espace qui entoure le point représente la matière ; sans espace, la matière n’existerait pas. Tandis que l’esprit, lui, n’a pas besoin d’espace ; sa puissance tient à ce qu’étant un point infime, il agit partout à la fois."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

𝗖𝗘𝗥𝗖𝗟𝗘 - 𝗦𝗢𝗡 𝗖𝗘𝗡𝗧𝗥𝗘 𝗘𝗦𝗧 𝗟𝗘 𝗦𝗬𝗠𝗕𝗢𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗟’𝗘𝗦𝗣𝗥𝗜𝗧 𝗤𝗨𝗜 𝗥𝗔𝗬𝗢𝗡𝗡𝗘

"Une science profonde, insoupçonnée, est contenue dans le symbole du cercle avec le point central. Pourquoi le centre est-il toujours limité à un point, alors que le cercle peut avoir une circonférence infinie? La circonférence est l’expression de la matière qui absorbe les êtres et les choses. Le centre est le symbole de l’esprit qui rayonne, projette. Au lieu d’amasser et de garder, il donne. C’est pour cette raison qu’il est représenté par un point minuscule. Et le cercle, lui, est grand parce qu’il reçoit les richesses de l’esprit.

Vous direz: «Mais alors, l’esprit perd tout!» Non, car il vit dans la matière qui a reçu sa richesse, il n’a donc rien perdu. Et cette loi est la même pour tous les êtres qui savent vraiment donner. C’est celui qui donne qui profite, car il vit désormais dans tous ceux qui ont bénéficié de ses dons. Son esprit est en eux. C’est pour cette raison que tous ceux qui s’imaginent avoir profité de quelqu’un, sont en réalité habités par celui qui leur a donné: c’est lui qui se manifeste à travers eux."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

La Swastika

C'est le feu s'étendant non seulement de la périphérie au centre en quatre directions, mais circulant et rayonnant progressivement, à partir et tout autour de la périphérie. Cela signifie l'activité parfaite dans toutes les parties de la matière ; nous avons finalement une roue de feu, flamboyante, qui tourne dans tous les sens, avec des canaux de feu radiant du centre jusqu'au cercle infranchissable ; du feu à l'intérieur, à l'extérieur, tout autour jusqu'à ce que la roue soit consumée et qu'il ne reste plus rien que le feu parfait.

Traité sur le Feu Cosmique p134-135.

Dans les idées populaires, elle est la croix Jaïna, ou la croix "à quatre pieds" (croix cramponnée). D'après les enseignements maçonniques, "l'Ordre le plus ancien de la Fraternité de la Rose-Croix" est dit avoir été fondé par Fohi, en 1.027 Av. J.C., et introduit en Chine cinquante-deux ans plus tard : il se composait de trois degrés. Dans la philosophie ésotérique, c'est le diagramme le plus mystique et le plus ancien. Il est "l'initiateur du feu par friction, et des 'Quarante-Neuf Feux' ". Son symbole était marqué sur le coeur du Bouddha, et donc appelé le "Sceau du Coeur". On le dépose sur la poitrine des Initiés défunts après leur mort, et on le mentionne avec le plus grand respect dans le Râmâyana. Il est gravé sur tous les rocs, temples et constructions préhistoriques de l'Inde, et partout où les Bouddhistes ont laissé leurs marques distinctives. On le trouve également en Chine, au Tibet et au Siam, et chez les anciens peuples de Germanie comme le marteau de Thor. Comme le décrit Eitel dans son Handbook of Chinese Buddhism : – (1) on le trouve chez les Bonpos et les Bouddhistes ; (2) c'est l' "une des soixante-cinq figures du gripâda" ; (3) c'est "le symbole du Bouddhisme ésotérique" ; (4) "la marque spéciale de toutes les divinités à qui est rendu un culte par l'Ecole du Lotus en Chine". En dernier lieu, et en occultisme, il est aussi sacré pour nous que la Tetraktys pythagoricienne, dont il est en vérité le symbole en doublé.

Glossaire Théosophique.


Il est impossible de faire plus que pressentir les symboles des systèmes passés et présents. Peut-être, si nous arrivions à nous représenter une swastika à dix bras, tournant à angles droits, d'une radieuse couleur verte, les dix bras étant issus d'un soleil central éclatant, pourrions-nous avoir une idée de la forme-pensée constituant la base du premier Système, le système de l'activité. La forme-pensée de base du deuxième Système incarne la swastika verte de la première manifestation et y ajoute des cercles bleus concentriques et entrelacés, par groupes de trois, reliés par un grand cercle.

Traité sur le feu cosmique p 487.

Le triangle et le carré

Le Triangle :

Il représente la triplicité de :

1. L'ashram,

2. L'âme sur son propre plan,

3. Le disciple sur le plan physique.


En ce qui concerne la pointe supérieure du triangle, qui est l'ashram, je voudrais vous rappeler que la radiation venant de Shamballa entre dans le triangle par cette pointe et qu'en passant par l'ashram, la volonté, le dessein et la force peuvent se déverser. Ceci est une réalisation relativement nouvelle au sein des ashrams des Maîtres. Dans l'ashram majeur de groupe (la Hiérarchie) cette réaction à l'impression de Shamballa est obtenue du fait que l'énergie s'y déverse, en passant par les deux Grands Seigneurs, le Manu et le Christ. Elle est aussi enregistrée par leurs disciples de haut rang, les Chohans et les initiés de la sixième initiation, tels que les Maîtres Morya et Koot-Hoomi.

(…)

On pourrait dire symboliquement que "la pointe du triangle repose sur les parvis célestes (Shamballa) et que, de cette pointe, partent deux courants de pouvoir se déversant dans le royaume de l'âme et dans le cœur du disciple. C'est ainsi que la Triade est formée ; puis, les énergies sont reliées au monde des hommes ; c'est ainsi que la volonté de Dieu peut apparaître ; c'est ainsi que le Grand Seigneur, Gardien de la Chambre du Conseil de cette sphère de Vie solaire, peut porter son dessein dans les groupes sacrés (les ashrams A.A.B.) et, de là, dans le mental des hommes, car leur cœur est protégé par le feu de l'amour".

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 130-131.

Le Carré :

Il symbolise :

  1. La personnalité quadruple

  2. L’humanité (la « cité carrée »)

Pour le disciple, il constitue le champ de service et d’expérience, expérience dans le travail et non pas expérience de vie individuelle.

La Croix

Croix - symbole des deux principes, l’eau et le feu

"L’eau et le feu représentent les deux principes de la création. Leur activité dans l’univers est symbolisée par la croix, figure d’une grande richesse de sens que l’on retrouve dans toutes les civilisations, sous une forme ou sous une autre.

La ligne horizontale représente l’activité du principe féminin, l’eau, qui a toujours tendance à s’étaler, à se répandre à la surface du sol en occupant le plus de place possible, cherchant même des interstices pour s’infiltrer sous la terre et disparaître. La ligne verticale représente l’activité du principe masculin, le feu, qui a au contraire tendance à se concentrer et à s’élancer vers les hauteurs. L’eau est donc liée à la surface et à la profondeur, et le feu à la hauteur. Ces deux directions horizontale et verticale, synthétisées par la figure de la croix, sont celles qui représentent le mieux l’activité des deux principes masculin et féminin dans la création et dans les créatures. L’univers est rempli de ce symbole."

Omraam Mikhaël Aïvanhov


… la croix n'est pas seulement un symbole chrétien. C'est le grand symbole de la lumière et de la conscience qui signifie la lumière verticale et la lumière horizontale, le pouvoir d'attraction et le pouvoir de radiation, la vie et le service de l'âme. Actuellement, dans les églises catholiques, quand on fait la croix en touchant le front, le cœur et les deux épaules, c'est le signe de la matière et en réalité le troisième Aspect. La croix que fait le groupe est la croix du Christ et de la conscience christique. Graduellement, la croix du Christ (la croix du Christ Ressuscité) remplacera la croix de la matière et de l'aspect Mère. Sa ressemblance avec la swastika est évidente et sera une des raisons de sa disparition.

Le Mirage, problème mondial p 160.


Le signe de la Croix – associé en Occident à cette initiation et à la foi chrétienne – est en réalité un symbole cosmique, qui existait longtemps avant l'ère chrétienne. C'est un des signes majeurs dans la conscience des Etres avancés qui, à partir du lointain soleil qu'est Sirius, siège de la vraie Grande Loge Blanche, veillent sur la destinée de notre système solaire, mais qui portent une attention particulière (pourquoi ? cela n'est pas encore révélé) à notre terre, planète relativement petite et apparemment sans importance.

Le mot "crucifixion" vient de deux mots latins signifiant "fixer sur une croix" ; (j'ai demandé à A.A.B. de regarder ce mot dans le dictionnaire afin que vous ayez une certitude). La croix dont il s'agit, en ce qui concerne cette initiation particulière, est la Croix cardinale des cieux. C'est sur cette croix que passe le disciple à la quatrième initiation, en quittant la Croix fixe des cieux. Cette croix fixe est celle sur laquelle il a été crucifié à partir du moment où il s'est trouvé sur le Sentier de Probation et, de là, est passé sur le Sentier du Disciple. Sur ce Sentier – ayant transcendé le monde des phénomènes et établi un contact ininterrompu avec la Monade, via l'antahkarana – il renonce à la Croix mutable de l'existence dans les trois mondes (le monde des apparences) et, après un certain temps, il effectue son transfert de cette dernière croix à la Croix fixe, dressée dans le monde de l'âme où, assidûment, il a appris à vivre. Ceci couvre la période des trois premières initiations. Maintenant, étant libéré par la renonciation, il n'a plus besoin de subir les tests, épreuves et difficultés qu'entraîne inévitablement la crucifixion sur la Croix fixe ; il peut maintenant prendre place sur la Croix cardinale, avec toutes les implications et possibilités cosmiques qui sont alors conférées. Ceci – en ce qui concerne l'individu – est nécessairement un enseignement symbolique et figuré. En ce qui concerne l'Homme Céleste, néanmoins, l'application n'est pas symbolique. Elle est bien davantage un fait. Du point de vue des Maîtres suprêmes résidant sur Sirius, notre Logos planétaire, Sanat Kumara, est encore sur la Croix fixe, Il est monté sur la Croix mutable lors du premier système solaire ; la Croix fixe le retient encore dans notre système solaire "fixé à sa place" ; dans le prochain système solaire, Il effectuera son transfert sur la Croix cardinale et, de là, "reviendra au Haut Lieu d'où Il est parti". Vous voyez donc pourquoi j'insiste sur le fait que ces croix ne sont que des symboles d'expériences, en ce qui concerne le disciple comme individu.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 556-557.

Le pentagramme

"Le nombre cinq est celui de la séphira Guébourah à laquelle les kabbalistes associent la planète Mars. Guébourah représente l’énergie combative, la force qui protège, qui repousse les ennemis. C’est pourquoi les mages plaçaient souvent un pentagramme – étoile à cinq branches – à l’entrée de leur maison pour en interdire l’entrée aux esprits infernaux, mais aussi pour empêcher les bons esprits de sortir.

Évidemment, il ne suffit pas de placer un pentagramme à l’entrée de sa maison pour être protégé. Pour que ce symbole soit vraiment efficace, il faut travailler à devenir soi-même intérieurement un pentagramme. Le pentagramme est, si vous voulez, le squelette d’un esprit du plan astral, il faut lui donner vie. Cet esprit est alors comme un chien qui défend l’entrée de la maison contre les entités malfaisantes. Mais vous ne pouvez le vivifier que par votre propre vie, une vie d’honnêteté, d’intégrité, au service de la lumière."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Lois et symboles

Loi de Sacrifice. Une croix rose, et un oiseau planant au-dessus.

Loi d'Impulsion Magnétique. Deux boules de feu unies par un triangle de feu, ce qui décrit l'action réciproque triple entre toutes les structures atomiques.

Loi de Service. Une cruche d'eau, en équilibre sur la tête d'un homme, debout, en forme de croix. C'est cette loi qui apporte l'énergie symbolisée par le signe du Verseau, et cette loi qui est le facteur dominant de l'ère du Verseau. On pourrait ajouter ici que le symbole de la Loi de Service fut à l'origine de la balance du Signe de la Balance, mais au cours des âges sa vraie forme fut altérée. On ne peut pas faire remonter tous les signes astrologiques jusqu'aux symboles, car seulement quelques-uns peuvent être retracés jusqu'à l'ashram du Maître.

Loi de Répulsion. Ici nous avons l'ange avec l'épée flamboyante tournant dans toutes les directions. Ce symbolisme est tenu pour vrai dans la Bible ou l'Ange garde le trésor et renvoie l'homme à la recherche d'une autre porte d'entrée, lui imposant ainsi le cycle des renaissances, jusqu'à ce qu'il trouve le portail de l'initiation. Ce portail, du point de vue occulte, est considéré comme libéré de l'intervention de l'épée, car l'homme a développé possibilité de prendre son essor et de s'élever comme l'aigle sur ses ailes.

Loi de Progrès de Groupe. Le symbole en est la montagne avec le bouc au sommet, et c'est encore un signe astrologique, celui du Capricorne. Tous les lieux escarpés peuvent être surmontés et le sommet atteint par le "Bouc Divin", symbole de groupe, envisagé comme unité.

Loi de Réponse Expansive. Ce symbole contient un soleil rose flamboyant avec un signe au centre – signe symbolisant l'union du feu et de l'eau ; en dessous de ce signe se trouve un hiéroglyphe qui ne peut pas être révélé, car il donne la solution du signe de la Terre et la note-clé du corps physique du Logos Planétaire.

Loi des Quatre Inférieurs. Ce symbole prend la forme d'une silhouette masculine et d'une silhouette féminine debout dos à dos, l'homme tenant au-dessus de sa tête ce qui ressemble à un bouclier ou plateau d'argent, un grand réflecteur, la femme tenant au-dessus d'elle une urne pleine d'huile. En dessous de ce signe. un autre hiéroglyphe qui contient le secret du plan astral, qui doit être dominé par le plan mental.

Vidéo "Tout est symbolique dans la nature"

Omraam Mikhaël Aïvanhov