Toucher

Le toucher est le 2ème sens à se développer chez l’être humain. Il est en relation avec le R1, mais pourtant également d’une façon fondamentale, avec le R2. C’est le sens le plus important de notre système solaire (lui-même R2).

Le toucher confère à l’être humain une idée de quantité relative, et lui permet d'apprécier sa valeur par rapport à d'autres corps qui lui sont extérieurs.

Comme pour les autres sens, il existe une correspondance émotionnelle, mentale, buddhique et atmique au sens physique.

1. Le toucher physique

Il se fait via la peau et plus particulièrement les mains.

2. La psychométrie

La psychométrie émotionnelle représente la capacité à être touchée par les émotions des autres et à les percevoir.

3. Psychométrie planétaire

…le toucher qu'il faut cultiver se rapporte à la sensibilité et non à la perception sensorielle du véhicule physique.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 230.


La psychométrie est essentiellement la capacité de travailler et d'entrer en contact avec
l'âme du groupement supérieur à laquelle l'unité, se trouvant dans le groupement inférieur, aspire, et avec l'âme qui peut, dans n'importe quelle forme ou elle se trouve, avoir ces aspirations. La psychométrie concerne, en réalité, la "mesure" de l'inclusivité. Cette mesure gouvernera, par exemple, les rapports du chien, ou d'un autre animal domestique, à l'égard d'un être humain, d'un homme à l'égard d'autres hommes, d'un aspirant à l'égard de son âme, de son maître et de son groupe. Lorsque cette compréhension psychométrique est dirigée vers le monde des choses tangibles, minéraux, possessions et autres objets matériels par exemple, nous avons tendance à en faire une performance magique et à faire payer pour la démonstration des pouvoirs psychiques. Nous appelons cela, alors, la science de la psychométrie. Cependant, c'est le même pouvoir, dirigé vers les règnes inférieurs, qui est utilisé pour établir le contact avec les règnes supérieurs.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 521-522.

Le toucher. Réaction à l'impulsion ou à la vibration, et la reconnaissance de ce qui se trouve en dehors de l'être humain individuel et séparé, sur le plan physique. Ceci comprend la période du développement spirituel progressif, le Sentier de Probation et le Sentier du Disciple, conduisant directement au Portail de l'Initiation. L'homme prend contact par intermittence avec ce qui lui est supérieur ; il prend conscience du "contact" du Maître, de la vibration égoïque et de la vibration de groupe, et par l'intermédiaire de ce sens occulte du toucher, il s'accoutume à ce qui est intérieur et subtil. Il atteint ce qui concerne son Moi Supérieur et c'est en "touchant" les choses invisibles qu'il apprend à s'y habituer.

L'étudiant en occultisme doit se rendre compte que les formes sont diverses et nombreuses, mais que toutes les âmes sont identiques à l'Ame suprême. Une connaissance parfaite de la nature, de la qualité, de la tonalité et de la note d'une âme particulière (qu'il s'agisse d'un atome chimique, d'une rose, d'une perle, d'un homme ou d'un ange) serait la révélation de toutes les âmes qui se trouvent sur l'échelle de l'évolution. Le processus est toujours le même : la Récognition : l'emploi des organes des sens, y compris le sixième sens, le mental, pour l'appréciation de la forme et de ses parties constituantes. La Concentration, un acte de volonté par lequel la forme est répudiée par les sens, le sujet connaissant passant derrière la forme pour s'attacher à ce qui vibre à l'unisson de sa propre âme. Ainsi la connaissance est acquise, la connaissance de ce que la forme (ou champ de connaissance) cherche à exprimer : son âme, sa tonalité ou qualité.

Ensuite vient la
Contemplation, l'identification de celui qui connaît avec ce qui en lui est identique à l'âme contenue dans la forme. Les deux alors ne font plus qu'un et la réalisation complète s'ensuit. Ceci peut être mis en pratique entre les êtres humains. Il y faut une récognition du contact qui s'établit entre deux hommes qui peuvent se voir, s'entendre et se toucher. Il en résulte une récognition superficielle de la forme. Mais il est possible d'atteindre un autre stade, auquel un homme peut passer derrière la forme pour arriver à ce qui constitue la qualité de son frère ; il peut toucher un aspect de la conscience analogue au sien. Il prend connaissance de la qualité de la vie de son frère, de la nature de ses desseins, de ses aspirations, de ses espoirs et de ses intentions. Il connaît son frère, et plus il connaît son propre être et sa propre âme, plus profonde sera la connaissance de son frère. Il peut finalement s'identifier avec son frère et devenir tel qu'il est, sachant et sentant comme l'âme de son frère sait et sent. C'est là le sens que voilent les paroles occultes de l'Epître de saint Jean : "Nous serons tels que Lui car nous Le verrons tel qu'il est."

La Lumière de l’Ame p 91-92.

4. Guérison

La vraie guérison de l'avenir interviendra quand la vie de l'âme pourra se répandre sans obstacle ni gêne parmi tous les aspects de la nature en forme. Elle peut alors vivifier la forme à l'aide de sa puissance et la débarrasser des congestions et obstructions, sources si fécondes de maladies.

Guérison Esotérique p 13.


5.
Service actif

Citations complémentaires :

Chacun des sens, lorsqu'il a atteint un certain point, commence à opérer une synthèse avec les autres sens, de telle sorte qu'il est presque impossible de savoir où commence l'un et où finit l'autre. Le toucher est la reconnaissance innée d'un contact par le moyen de manas, ou mental, d'une manière triple :

- En tant que reconnaissance.

- En tant que souvenir.

- En tant qu'anticipation.

Deux choses seulement permettront à l'homme de pénétrer dans le royaume intérieur des causes et de la révélation. Ce sont :

Premièrement, l'effort constant, basé sur une impulsion subjective, de créer des formes qui exprimeront quelque vérité perçue ; car, par là et par cet effort, l'attention soutenue est constamment portée du monde extérieur de ce qui semble être, au côté intérieur des phénomènes. Par ces moyens, on produit une centralisation de conscience qui finalement se stabilise et se retire de l'actuelle et intense extériorisation. Un initié est essentiellement une personne dont le sens de connaissance s'occupe de contacts et d'impacts subjectifs, et qui n'est pas préoccupée d'une manière dominante par le monde des perceptions sensorielles extérieures. Cet intérêt qu'elle cultive à l'égard du monde intérieur de signification produira non seulement un effet prononcé sur le chercheur spirituel lui-même, mais finalement soulignera le fait, reconnu dans la conscience du cerveau de la race, que le monde de signification est le seul monde de réalité pour l'humanité. La compréhension de ce fait, à son tour, amènera deux effets subséquents :

1. Une étroite adaptation de la forme aux facteurs significatifs qui l'ont amenée sur le plan extérieur.

2. La production d'une beauté plus vraie dans le monde, et par conséquent, une approximation plus étroite dans le monde des formes créées avec la vérité intérieure émergeante. On pourrait dire que la divinité est voilée et cachée dans la multiplicité des formes avec leurs détails infinis, et que dans la simplicité des formes que l'on verra finalement, nous arriverons à une beauté plus neuve, un plus grand sentiment de vérité et à la révélation de la signification et du dessein de Dieu dans tout ce qu'Il a accompli à travers les âges.

Deuxièmement, l'effort constant de se rendre sensible au monde des réalités significatives, et de produire par conséquent des formes sur le plan extérieur qui se révéleront fidèles à l'impulsion cachée. Cela est amené par la culture de l'imagination créatrice. Jusqu'à maintenant, l'humanité connaît peu de choses relativement à cette faculté, latente chez tous les hommes. Un éclair de lumière fait son apparition à l'esprit qui aspire ; un sentiment de splendeur dévoilée passe pour un instant à travers l'aspirant, tendu en vue de la révélation ; la réalisation soudaine d'une couleur, d'une beauté, d'une sagesse et d'une gloire au-delà de toute expression apparaît devant la conscience harmonisée de l'artiste, dans un moment élevé d'attention intense, et la vie, durant une seconde, est alors aperçue telle qu'elle est essentiellement. Mais la vision part, la ferveur s'en va et la beauté s'évanouit. L'homme demeure avec un sentiment de deuil, de perte, et pourtant avec la certitude d'une connaissance et d'un désir d'exprimer ce qu'il a contacté et qui représente une expérience comme il n'en a jamais eue auparavant. Il doit retrouver ce qu'il a vu ; il doit le faire découvrir à ceux qui n'ont pas eu son moment secret de révélation ; il doit l'exprimer sous une forme quelconque et révéler aux autres la signification qu'il a saisie derrière l'apparence phénoménale. Comment peut-il le faire ? Comment peut-il retrouver ce qu'il a possédé une fois et qui semble avoir disparu et s'être évanoui du champ de sa conscience ? Il doit comprendre que ce qu'il a vu et touché est toujours là et incarne la réalité ; que c'est lui qui s'est retiré et non pas la vision. Dans ces moments d'intensité, la souffrance doit être supportée et vécue de nouveau et encore de nouveau jusqu'à ce que le mécanisme de contact soit habitué à la vibration supérieure et puisse non seulement percevoir et toucher, mais puisse tenir et prendre contact à volonté avec ce monde caché de beauté. La culture de ce pouvoir d'entrer, de tenir et de transmettre dépend de trois choses :

1. Le consentement à supporter la souffrance de la révélation.

2. Le pouvoir de se maintenir au plus haut point de conscience auquel vient la révélation.

3. La centralisation de la faculté d'imagination sur la révélation, ou sur une aussi grande partie de celle-ci que la conscience du cerveau peut faire passer dans la zone éclairée de la connaissance extérieure. C'est l'imagination, ou la faculté de bâtir des images, qui relie le mental et le cerveau ensemble et qui produit ainsi l'extériorisation de la splendeur voilée.

Si l'artiste créateur veut réfléchir aux trois conditions requises, endurance, méditation et imagination, il développera en lui-même le pouvoir de répondre à cette quatrième règle de contrôle de l'âme, et finalement il connaîtra l'âme en tant que secret de persistance, révélateur des récompenses de la contemplation et créateur de toutes les formes sur le plan physique.

Traité sur les 7 rayons Vol. II p 234 à 236.