Bien

Ce qu'est le Bien

Qu'est-ce que le bien ? N'est-ce pas l'expression de la volonté-de-bien ? Cette volonté-de-bien ne se traduit-elle pas ou ne devrait-elle pas se traduire sur le plan physique par ce que nous appelons la bonne volonté parmi les hommes ? L'âme cherche constamment sur son propre plan à se conformer au Plan qui met en œuvre la divine volonté-de-bien. 

Guérison Esotérique p 444.


Le bien contrôle l'homme par le centre coronal, et la friction engendrée est due à l'inertie du centre coccygien, lequel contrôle l'expression du premier aspect divin chez l'homme par sa réaction réciproque avec le centre coronal. Cette réaction n'intervient que si l'homme a atteint le stade de disciple ou d'initié.

Guérison Esotérique p 446.


…le bien est ce qui se rapporte au principe unique, à la réalité demeurant en toute forme, à l'Esprit de l'homme tel qu'il se révèle à travers l'âme, et au Père, tel qu'Il se manifeste à travers le Fils. (…) S'il est conscient de son propre soi, détaché de la forme et affranchi de l'esclavage de la matière, il s'agit du pouvoir du bien. L'affranchissement total hors de la matière donne la félicité ou le plaisir – la joie de la réalisation. 

La Lumière de l’Ame p 134.

 Volonté de Bien

La volonté-de-bien est l'aspect Père, tandis que la bonne volonté est l'aspect Mère ; à partir de la relation de ces deux aspects, la nouvelle civilisation qui repose sur des lignes spirituelles saines, mais entièrement différentes, peut être fondée. Je recommande cette pensée à votre conscience, car elle signifie qu'il faut nourrir deux aspects du travail spirituel dans l'avenir immédiat, car c'est d'eux que dépend l'espoir lointain de bonheur et de paix mondiale. Il faut atteindre le nouveau groupe des serviteurs du monde et développer chez lui la volonté-de-bien ; il faut, en même temps, atteindre la masse et lui apporter le message de la bonne volonté. La volonté-de-bien est dynamique, puissante et efficace ; elle est basée sur la compréhension du plan et sur la réaction au dessein, tel que le perçoivent ceux qui sont initiés, et qui sont consciemment en contact avec Shamballa, ou les disciples qui font aussi partie de la Hiérarchie, mais ne sont pas encore capables d'entrer en contact avec le Dessein central ou Vie

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 89.


…la Volonté-de-Bien est un aspect du Rayon de Volonté, mais que la bonne volonté est un attribut du second Rayon, celui d'Amour-Sagesse, reliant ainsi ce dernier rayon au premier.

Extériorisation de la Hiérarchie p 599.


La volonté-de-bien est la qualité de base du dessein divin, impliquant la mise en œuvre d'un plan d'activité, et un but précis à atteindre. Elle exige l'aptitude à penser en termes du tout, l'appréciation du pas suivant que l'humanité doit franchir dans la Grande Approche imminente (car ce doit être une Approche réciproque), la compréhension des leçons du passé et une vision basée non sur l'amour ou la vue de l'âme, mais sur la conviction quant au dessein immédiat de Sanat Kumara, tel qu'Il l'exécute par l'intermédiaire du Christ et de la Hiérarchie planétaire. Cette conviction est basée, en ce qui concerne la Hiérarchie, sur la raison pure ; elle est basée, en ce qui concerne l'humanité, par l'intermédiaire de ses disciples, sur la perception intuitive, mise en œuvre par l'amour et exprimée intelligemment.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 44-45.


Chaque aspect divin a trois aspects subsidiaires ; sur notre planète et sur le plan physique cosmique, est révélé l'aspect inférieur de l'amour que nous appelons la Volonté-de-Bien. Pour l'humanité qui lutte sur le plan physique cosmique, nous subdivisons inconsciemment cette Volonté-de-bien en trois aspects ; c'est aujourd'hui seulement que nous commençons à les saisir, en tant que possibilités. L'aspect inférieur, nous le nommons bonne volonté, ne nous rendant guère compte de l'attitude qu'il établit en vue du but universel ; nous nommons le deuxième aspect vaguement amour et espérons prouver que nous manifestons effectivement l'amour par notre affiliation à la Hiérarchie – nous nommons l'aspect supérieur volonté-de-bien et le laissons sans définition, car ce n'est en aucune façon possible, même pour les initiés de la cinquième initiation, de comprendre vraiment ce qu'est la nature et le dessein de la volonté-de-bien qui conditionne l'activité divine. 

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 434.

Le Bien et le mal

Arbre et homme : le plus haut est lié au plus bas

"Il peut arriver que des personnes, qui ont été durant des années des modèles de moralité et de vertu, deviennent un jour la proie d'une passion toute-puissante et se livrent à toutes sortes de débordements et de vices. Et inversement, on a vu des personnes qui avaient commis des crimes ou mené une vie de débauche, devenir des saints, des modèles de bonté, de pureté et de sacrifice. Pour les unes comme pour les autres, cela paraît incompréhensible. Et pourtant cela peut très bien se comprendre si l'on sait que, pour l'homme comme pour l'arbre, le plus haut est lié au plus bas, et réciproquement.

Avez-vous observé les arbres pour voir comment les branches sont liées aux racines ? Lorsque les branches croissent, qu'elles deviennent plus longues, plus grosses, les racines se développent aussi en s'enfonçant de plus en plus profondément dans la terre. Si l'homme ignore comment le monde supérieur est lié au monde inférieur,* et s'il n'étudie pas dans la Science initiatique comment fonctionne cette liaison, de nombreux phénomènes de la vie psychique lui resteront longtemps impossibles à maîtriser. "

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Bien - est aussi puissant que le mal

"L'amour est implacable envers la haine, la lumière est implacable envers les ténèbres, le bien est implacable envers le mal. Si vous avalez du poison, il fait en vous des ravages spectaculaires ; mais on vous donne un puissant antidote et vous voilà rétabli. Évidemment, les effets de cet antidote paraissent moins frappants que ceux du poison, mais ils sont aussi puissants.

Le bien est aussi puissant et formidable que le mal, mais comme il nous convient, on trouve ses manifestations normales et on ne lui accorde pas beaucoup d'attention ni d'importance. Mais allez demander au mal son opinion, il vous dira : « Oh là là !, le bien, ne m'en parlez pas ! Qu'est-ce que j'ai reçu comme coups ! » Demandez aux esprits ténébreux l'effet que produit sur eux le passage d'un esprit de lumière : ils hurlent, ils s'enfuient terrorisés. Ça, vous ne l'avez pas vu et vous ne réfléchissez pas. Pour comprendre la puissance du bien, c'est le mal que l'on doit interroger. "

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Ange gardien et diable: les deux natures en l’homme

"La tradition chrétienne représente l’homme accompagné tout au long de sa vie d’un ange et d’un démon, l’ange se tenant à sa droite et le démon à sa gauche. L’ange lui donne de bons conseils, l’éclaire, tandis que de l’autre côté, le démon veut l’induire en erreur pour qu’il devienne sa victime.

On peut se demander pourquoi l’ange et le démon se contentent de rester tranquillement auprès de l’homme, pourquoi ils ne se prennent pas à la gorge... Ce serait plus simple, et celui qui remporterait la victoire s’emparerait de ce pauvre bougre. Mais voilà que non, ils ne se battent pas, ils se respectent, ils s’estiment, ils se saluent même: «Bonjour, te voilà, comment vas-tu?» Le diable n’attaque pas l’ange de la lumière, et l’ange non plus ne le foudroie pas. Pourquoi? Parce qu’en réalité l’ange gardien et le diable sont des images qui expriment ces deux réalités d’un monde supérieur et d’un monde inférieur entre lesquels se trouve l’homme, avec ses deux natures – la nature divine et la nature animale – qui coexistent en lui, et c’est à lui de décider à laquelle des deux il veut donner la possibilité de se manifester."

Omraam Mikhaël Aïvanhov