Odorat

L’odorat est le 5ème sens à se développer chez l’être humain. Il est en relation avec le R4, le Rayon qui conduit à la fusion des dualités. L’odorat est une faculté de perception raffinée qui ramène l’homme à la source d’où il est parti, au plan archétype, au plan où se trouve sa vraie demeure.

L'odorat donne à l’être humain une idée de qualité inhérente, et lui permet de découvrir ce qui l'attire comme étant de la même qualité ou essence que lui-même.

Comme pour les autres sens, il existe une correspondance émotionnelle, mentale, buddhique et atmique au sens physique.

1. Odorat physique

2. Idéalisme émotif

Mais il y a dans la manifestation davantage que des formes qui possèdent un principe de vie. Il y a une diversité qui parcourt toute la nature et un principe de qualification qui différencie les mécanismes ; il y a une synthèse générale et un dessein général qui défient les pouvoirs de l'homme de les imiter dans un sens créateur, et qui constituent la caractéristique principale et éminente de la divinité. Elle s'exprime par la couleur et la beauté, par la raison et l'amour, par l'idéalisme et la sagesse, et par les nombreuses qualités et le dessein qui, par exemple, animent l'aspirant. Telle est, brièvement et exprimé d'une manière inadéquate, la Divinité. C'est cependant, une expression relative de la Divinité. Lorsque chacun de nous se trouvera où se trouvent les Maîtres et le Christ, il considérera toute cette question d'un autre point de vue. Le développement des vertus, la culture de la compréhension, la preuve d'un caractère élevé, des buts supérieurs, l'expression d'un point de vue éthique et moral constituent des fondations nécessaires qui précèdent certaines expériences bien définies. Ces dernières font entrer l'âme dans des mondes de réalisation si éloignés de notre point de vue présent que toute définition qu'on en ferait n'aurait aucune signification. Ce que nous sommes en train de faire, c'est de développer les qualités et les vertus qui "clarifieront notre vision" car elles amènent la purification des véhicules de façon à ce que le sens véritable de la divinité puisse commencer à émerger dans notre conscience.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 64-65.

3. Discernement spirituel

Le développement du discernement spirituel, par le biais de la correspondance sur le plan mental de l’odorat R4, amène aux portes de la Loi de Répulsion, 4ème Loi de l’âme. Cette Loi, régie par le R1, provoque le rejet de ce qui est inférieur (la forme) au profit de supérieur (l’âme). Ceci est rendu possible à travers le développement du sens de la discrimination. Ce qui a été recherché est, en temps voulu, automatiquement et finalement repoussé par ce qui l'attirait en premier lieu.

Lorsque le sens de discernement (correspondant spirituellement au sens de l'odorat, le dernier des cinq sens à émerger dans l'humanité) a été suffisamment développé chez l'aspirant, lorsque ce dernier connaît les paires d'opposés, et a acquis la vision de ce qui n'est ni l'un ni l'autre de ceux-ci, alors il peut passer sur le Sentier de l'Etat de disciple et entreprendre la tâche ardue de coopérer avec les lois spirituelles, particulièrement avec la Loi de Répulsion.

(…)

Il lui faut apprendre à reconnaître son influence ; ensuite, il doit lui-même apprendre à accomplir trois choses :

1. Par le service, se décentraliser fermement et ainsi commencer à "repousser" occultement la personnalité. Il doit veiller à ce que son motif soit l'amour pour tous les êtres et non pas son propre désir de libération.

2. Par la compréhension des paires d'opposés, il commence, ésotériquement, à "isoler" le "noble sentier du milieu" dont parle Bouddha.

3. Par la compréhension des paroles du Christ recommandant aux hommes de "laisser leur lumière briller", il commence à construire le "sentier de lumière" qui mène au centre de vie et le guide des ténèbres à la lumière, de l'irréel au réel et de la mort à l'immortalité. C'est le véritable sentier de l'antahkarana que le disciple tisse de matériaux pris en lui-même (en termes symboliques), exactement comme l'araignée tisse sa toile.

Le
service, compréhension du Chemin, et la construction de la véritable possibilité de libération, telle est la tâche qui doit être poursuivie sur le Sentier de l'Etat de disciple. Tel est l'objectif placé devant tous les étudiants des sciences ésotériques en cette époque, à condition qu'ils le désirent assez fortement et qu'ils puissent s'entraîner à travailler, d'une manière désintéressée, pour leurs compagnons. Au fur et à mesure qu'ils parviennent à accomplir cela et qu'ils s'approchent toujours plus de ce qui n'est pas les paires d'opposés (et atteignent ainsi le "Chemin Central"), d'une manière ferme et soutenue, la Loi de Répulsion commence à se mettre en activité. Lorsque la troisième Initiation est prise, cette loi commencera à tenir la place dominante dans le gouvernement de la vie.

Le terme "répulsion" a une résonance fâcheuse dans de nombreux esprits ; cette réaction au mot lui-même indique la prévention innée et spirituelle de l'homme. La répulsion, désir de répudier, et les attitudes, les termes et les actes de refus évoquent en notre esprit tout ce qu'il est désagréable de considérer. Pourtant, examiné spirituellement et vu scientifiquement, le terme "répulsion" indique simplement "une attitude envers ce qui n'est pas désirable". Ceci, à son tour, (puisque nous cherchons à déterminer ce qui est désirable), fait appel à l'activité des vertus de discrimination, de calme et de discipline dans la vie du disciple aussi bien que de la possibilité de décentralisation. Ces mots indiquent le besoin pressant de dévaluer ce qui est irréel et indésirable, de discipliner la nature inférieure jusqu'à ce que ces choix soient promptement et facilement effectués et mènent à abandonner ce qui emprisonne ou entrave l'âme. Les concepts majeurs représentent le chemin soigneusement choisi ou le processus qui libérera l'âme des mondes des formes et l'identifiera, tout d'abord, avec elle-même (la libérant ainsi de l'illusion mondiale), et ensuite avec le monde des âmes, conscience de l'Ame Universelle.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 154 à 156.



Le disciple cherche à atteindre, sans passion, sans peine et sans souffrance, la distinction qui existe entre :

1. Le juste et l'injuste,

2. Le bien et le mal,

3. La lumière et l'obscurité, entendues spirituellement,

4. La prison et la liberté,

5. L'
amour et la haine,

6. L'introversion et l'extraversion. Nous ferions bien de réfléchir à cette dualité,

7. La
vérité et l'erreur,

8. La connaissance mystique et la connaissance occulte,

9. Le soi et le non-soi,

10. L'
âme et le corps.

Beaucoup, beaucoup d'autres dualités peuvent être encore citées. Après avoir découvert l'existence de ces paires d'opposés, le disciple a comme tâche de découvrir ce qui n'est ni l'un ni l'autre de ceux-ci. C'est ce chemin central, intermédiaire qui est révélé à l'initié au moyen du fonctionnement de la Loi de Répulsion qui lui permet, occultement, de "pousser des deux mains, à une distance éloignée de son chemin, ce qui obstrue et voile le chemin central de lumière. Car pour l'homme qui cherche ce chemin éclairé, la sécurité ne se trouve ni à sa droite ni à sa gauche."

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 156 à 157.


C'est l'une des lois les plus intéressantes, car elle n'entre en activité que pour les spécimens les plus élevés des divers règnes, et concerne l'attraction qu'un règne de la nature plus élevé aura sur les vies les plus avancées du règne directement inférieur. Elle gouverne la radioactivité des minéraux les radiations du règne végétal et (assez curieusement) toute la question des parfums. L'odorat est le plus élevé des
sens purement physiques ; ainsi, dans le règne végétal une certaine série de parfums sont preuve de radiation dans ce règne.

4. Idéalisme

5. Toute connaissance

… à l'initiation de la Crucifixion, le Maître Jésus prit la quatrième initiation et le Christ la sixième. Le Maître Jésus atteignit l'expérience culminante de la Voie de Lumière, tandis que le Christ fit l'effort final qui lui permit d'achever complètement et de franchir le "pont arc-en-ciel" d' "aller au Père" (comme Il le dit à ses disciples) parvenant ainsi au premier stade de la Voie de l'Evolution Supérieure.

Le fait pratique dont aspirants et disciples doivent se souvenir est que la science de l'Invocation et de l'Evocation entra dans une nouvelle phase quand le Christ vint et se présenta devant l'humanité. Il donna alors un enseignement qui résumait tout le passé et indiquait les nouveaux aspects de l'enseignement futur. Il ouvrit la porte conduisant à la Voie de l'Evolution Supérieure, fermée jusque là, de même que le Bouddha concentra en lui-même toutes les réalisations de la Voie de Lumière et l'obtention de toute connaissance et de toute sagesse. Le Christ en ouvrant "cette plus grande porte au-delà de la porte moins grande", ancra – si je puis employer une expression aussi inadéquate – la Volonté de Dieu sur terre, particulièrement en ce qui concerne la conscience des hommes. Il éleva la science de l'Invocation et de l'Evocation tout entière jusqu'au plan mental, et rendit possible une nouvelle approche de la divinité.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 424.

Parfum :

Un parfum est l’expression physique d’une vertu, de même qu’une odeur nauséabonde est l’expression physique d’un vice. Si les femmes sont maintenant tellement attirées par les parfums et éprouvent le besoin de se parfumer, c’est qu’elles désirent inconsciemment retrouver ce don qu’elles avaient au Paradis d’exhaler naturellement des parfums. Mais se parfumer n’est pas la meilleure méthode : si elles apprenaient à développer certaines qualités et vertus, elles retrouveraient leur parfum, elles retrouveraient leur véritable beauté.

D’un point de vue plus général, la question des parfums, des odeurs que l’être humain dégage, est un sujet très intéressant. Si vous vous observez, vous verrez vous-même que votre corps n’a pas toujours la même odeur. Quand vous êtes troublé, ou en colère, vous remarquerez que ces odeurs deviennent désagréables. Et quand vous éprouvez des sentiments magnifiques, votre corps peut produire des émanations presque aussi parfumées que celles des fleurs.

Omraam Mikhaël Aïvanhov - Le livre de la Magie Divine p 100-101. Ed. Prosveta.