Illumination

Les 7 stades de l'illumination

Les sept stades de l'illumination ont été décrits comme suit par un instructeur hindou :

1. Le stade où le chela se rend compte qu'il a parcouru toute la gamme des expériences de la vie dans les trois mondes, et peut dire : "J'ai connu tout ce qu'il y avait à connaître. Il n'y a plus rien à connaître." Il a la révélation de l'échelon sur lequel il se trouve. Il sait ce qu'il doit faire. Ceci se rapporte à la première modification du principe pensant, le désir de connaissance.

2. Le stade où il se libère de toute limitation connue et peut dire : "Je me suis délivré de mes chaînes." Ce stade est long, mais il en résulte l'obtention de la liberté ; il se rapporte à la seconde des modifications dont il est question plus haut.

3. Le stade où la conscience s'évade complètement de la personnalité inférieure et devient la véritable conscience spirituelle, centrée sur l'homme réel, sur l'égo ou âme ; ce qui fait entrer en jeu la conscience de la nature du Christ, laquelle est amour, paix et vérité. Il peut dire alors : "J'ai atteint mon but. Rien, dans les trois mondes, ne m'attire plus." Son désir de bonheur est satisfait. La troisième modification est transcendée.

4. Le stade où il peut dire en toute vérité : "J'ai accompli mon dharma et rempli tout mon devoir." Il s'est acquitté de son karma ; il a observé la loi ; il devient par là un Maître et un soutien de la loi. Ce stade se rapporte à la quatrième modification.

5. Le stade où, la maîtrise complète du mental étant accomplie, le voyant peut dire : "Mon mental est en repos." Alors, et alors seulement, le repos complet étant réalisé, le voyant peut connaître la véritable contemplation et le plus haut samadhi. La gloire de l'illumination obtenue dissipe le chagrin, qui est la cinquième modification. Les paires de contraires ne se combattent plus.

6. Le stade où le chela se rend compte que la matière ou la forme n'ont plus aucun pouvoir sur lui. Il peut dire alors : "Les gunas, ou qualités de la matière dans les trois mondes, ne me séduisent plus ; elle ne provoquent de ma part aucune réaction." La peur est en conséquence éliminée, car il n'est rien, chez le disciple, qui puisse attirer sur lui le mal, la mort ou la douleur. La sixième modification est ainsi également surmontée ; il s'y substitue une prise de conscience de la véritable nature de la divinité et une félicité parfaite.

7. La pleine et entière conscience de soi constitue le stade suivant et dernier. Maintenant, l'initié peut dire en pleine connaissance consciente : "Je suis ce que Je suis." Il se connaît comme ne faisant qu'un avec le Soi du Tout. Le doute n'a plus de pouvoir. La pleine lumière du jour, l'illumination complète, intervient et inonde l'être entier du voyant.

Tels sont les sept stades du Sentier, les sept stations que les Chrétiens appellent le Chemin de la Croix et qui sont les sept grandes initiations, les sept voies menant à la béatitude. C'est alors que le "Sentier du juste brille de plus en plus, jusqu'au jour de la perfection".

La Lumière de l’Ame p 157-158.

Toute connaissance consciemment acquise par l'illumination de soi, doit être partagée et clairement transmise à autrui. C'est là le corollaire de l'illumination.

La Lumière de l’Ame p 217.


Dans l'avenir, l'illumination sera envisagée principalement sous l'angle intellectuel ; toute la question sera abordée mentalement et non tellement, comme c'est le cas aujourd'hui, sous l'angle religieux.

Education dans le Nouvel Age p 47.

Illumination et mirage

Illumination et perception de la vérité sont également des termes synonymes. Mais il faut se souvenir que, dans ce cas, la vérité n'est pas celle des plans abstraits, mais la vérité concrète et connaissable, vérité qui peut être formulée et exprimée sous une forme et en des termes concrets. Lorsqu'on fait appel à la lumière de la vérité, le mirage disparaît automatiquement, ne serait-ce que temporairement. Mais de nouveau des difficultés surgissent, car peu de gens se soucient de faire face à la vérité même, car cela signifie qu'il faut abandonner le mirage chéri et faire appel à la capacité de reconnaître l'erreur, et l'admettre, ce que la vanité mal placée du mental ne permet pas. De nouveau, je voudrais vous assurer que l'humilité est un des plus puissants facteurs permettant de libérer le pouvoir d'illumination du mental, lorsqu'elle reflète et transmet la lumière de l'âme. Faire franchement face à la vie telle qu'elle est et reconnaître rigoureusement la vérité, froidement, calmement et sans passion, faciliteront grandement l'appel du flot d'illumination, lequel parviendra à disperser le mirage.

Le Mirage, problème mondial p 101.