Identification

Par l'identification, l'âme s'unit totalement avec tout ce qui respire.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 414.

… la première chose que doit faire l'investigateur spirituel est de s'assurer, en vérité et dans la lumière de son âme, où se trouve exactement son centre d'identification. Je veux dire par-là : utilisera-t-il surtout son énergie sur le plan mental ? Est-il surtout émotionnel, utilisant la plupart du temps la force provenant du plan astral ? Peut-il prendre contact avec l'âme et attirer l'énergie de l'âme d'une manière permettant d'annuler ou de contrebalancer la force de sa personnalité ? Peut-il ainsi vivre comme âme sur le plan physique, se servant du corps éthérique ? S'il étudie sérieusement ce problème, il découvrira en temps voulu les forces qui dominent dans le corps éthérique et il deviendra conscient des moments et des expériences faisant appel aux ressources de l'énergie de l'âme. Cela demandera du temps et sera le résultat d'une longue observation, d'une sérieuse analyse des actions et des réactions sensibles, des mots et des pensées.

Le Mirage, problème mondial p 172.


Dans le centre humain, l'homme s'identifie à lui-même ; dans la Hiérarchie, il s'identifie au groupe ; à Shamballa, il s'identifie au TOUT planétaire. Il prend alors conscience, pour la première fois, d'autres identifications – situées au-delà du cercle infranchissable planétaire – auxquelles Il doit faire face. Son choix de l'un ou l'autre des Sentiers est conditionné par le caractère de ses précédentes identifications qui, à leur tour, sont conditionnées par son type de rayon.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 299.



Par la porte de l'Identification la Hiérarchie passe à la vision universelle, conduisant au contact monadique et à l'impression extraplanétaire.

La Télépathie et le Corps Ethérique p 65.


L'identification (j'emploie le seul terme qui puisse servir notre dessein) est liée à la vie dynamique, à une conscience accrue, à l'achèvement et au partage dans la création, avec en plus un processus – entrepris consciemment et constructivement – de participation aux actions et réactions de la vie de Celui en qui nous avons la vie, le mouvement et l'être ; il est lié au réseau des canaux de vie qui maintiennent l'aspect forme du Logos planétaire dans sa fonction de "Représentation divine". Notez cette formulation. Il est lié à la circulation de la "vie plus abondante" à laquelle le Christ faisait allusion lorsqu'Il parlait de la vraie nature de sa mission. On pourrait dire que lorsqu'Il dit ces mots, cette mission se révéla à Lui et Il entreprit un effort préliminaire pour servir Shamballa, au lieu de la Hiérarchie dont, déjà, Il était le Chef. Plus tard Il énonça le mieux qu'Il put l'étendue de cette réalisation, par les mots si familiers aux chrétiens, "Le Père et moi sommes Un." Il tenta aussi d'élucider cette question dans le dix-septième chapitre de l'Evangile selon St-Jean. Il n'existe aucun autre passage dans toute la littérature qui ait exactement la même qualité. L'unité, la synthèse et l'identification existent aujourd'hui en tant que termes liés à la conscience et exprimant ce à quoi la masse des hommes ne peut pas atteindre, actuellement. Cette déclaration du Christ constitue la première tentative pour exprimer la réaction au contact avec Shamballa, et ne peut être interprétée correctement que par les initiés expérimentés et d'un certain rang. Le concept d'unité, conduisant à la coopération, à l'impersonnalité, au travail de groupe et à la réalisation, s'ajoutant au fait que l'on est de plus en plus absorbé par le Plan – voilà certains des termes pouvant exprimer l'état de conscience de l'âme, vis-à-vis de la Hiérarchie. Ces réactions aux ashrams unis, constituant la Hiérarchie, s'amplifient régulièrement et influencent bénéfiquement la conscience des membres à la tête des vagues humaines les plus avancées, actuellement en cours d'évolution.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 139-140.


L'Identification avec l'ensemble de tous les groupes est l'expression qui pourrait traduire les stades terminaux du processus évolutionnaire ; elle marque la période où, vers la fin du mahamanvantara, tous les groupes commencent à exécuter consciemment la Volonté éternelle. Cela implique un type de réalisation, incroyable pour l'homme d'aujourd'hui, mais qui est concevable (bien qu'encore impossible à mettre en pratique) par les Chohans de la Hiérarchie actuellement sur la Terre. Ils œuvrent consciemment à l'exécution de la Volonté du Logos planétaire sur la planète, mais, jusqu'ici, même Eux ne connaissent pas pleinement la Volonté et le dessein du Logos dans Son activité systémique. Ils en ont des aperçus et ont une idée du plan d'ensemble, mais jusqu'ici les détails ne peuvent être discernés.

Traité sur le Feu Cosmique p 618.

Le processus d’identification et son évolution :

Les couples de contraires, l'esprit et la matière, purusha et prakritri, deviennent étroitement associés et cette union doit en définitive être reconnue par l'âme, la conscience qui perçoit. Grâce à ce processus de fusion des dualités, l'âme, le penseur, en vient à comprendre sa nature propre et essentielle, la nature spirituelle, ainsi que la nature du monde phénoménal qu'il perçoit, avec lequel il établit un contact, et qu'il utilise. Le mental et les cinq sens qui, du point de vue de l'âme, ne forment qu'un seul instrument, constituent ensemble l'organe de perception. Pendant une longue période, et à travers maintes incarnations, l'âme – ou le penseur – s'identifie avec cet organe de perception et aussi, dans les stades de début, avec ce qu'elle perçoit par l'image de cet organe. Elle considère le corps phénoménal qu'elle utilise, le corps physique, comme étant elle-même, ainsi qu'en témoignent les expressions "Je suis fatigué" ou "J'ai faim". Elle s'identifie avec son corps de sensation ou de désir et dit "Je suis en colère" ou "J'ai besoin d'argent". Elle s'identifie avec le véhicule mental et, pensant ceci ou cela, considère que c'est elle-même. C'est cette identification qui a pour résultat les divergences théologiques et les diversités doctrinales sectaires que l'on trouve partout. En cette cinquième race-racine, et particulièrement en cette cinquième sous-race, cette identification atteint son apogée. C'est l'ère du soi personnel, non du Soi spirituel. Cette prise de conscience de la nature inférieure fait partie du grand processus évolutif, mais doit faire place à la prise de conscience du pôle opposé, le Soi spirituel ; cela se réalise quand l'âme commence à pratiquer la discrimination, d'abord théoriquement et intellectuellement (d'où la grande valeur de l'ère actuelle avec son esprit critique et ses polémiques, lesquels font partie du processus sélectif de la planète) ; puis, plus tard, expérimentalement.

La Lumière de l’Ame p 150.


L'identification avec le monde phénoménal et l'emploi des organes de perception dirigés vers l'extérieur, occupent la période que passe l'homme réel dans ce qu'on appelle la Salle de l'Ignorance. La satiété, l'inquiétude et la recherche de la connaissance du soi ou âme, caractérisent la période passée dans la Salle de l'Enseignement. La réalisation, l'expansion de la conscience et l'identification avec l'homme spirituel, couvrent la période passée dans la Salle de la Sagesse. Les termes vie humaine, vie mystique et vie occulte s'appliquent à ces trois stades.

La Lumière de l’Ame p 152.


…il y a, littéralement, deux points d'identification dans la longue expérience de l'âme. L'un marque le stade où la forme, la matière, la substance, le temps et l'espace constituent des facteurs de contrôle et emprisonnent l'âme dans leurs types de conscience. Cela implique l'identification avec la vie de la forme. L'autre implique l'identification avec tout ce qui réside en dehors de l'expression de la forme et en est libéré. Ce que cela peut être se trouve au-delà de la compréhension de notre présente humanité avancée, et n'est connu dans sa véritable signification que par de grandes Existences tels que le Christ, le Bouddha et Ceux qui ont un rang analogue dans la Hiérarchie des Vies. Les qualités engendrées et développées par la première de ces identifications demeurent et colorent les réalisations conscientes ; et il convient de se souvenir que l'identification finale est le résultat de l'expérience acquise par l'intermédiaire de la première.

Ces qualités varieront suivant que dominent les énergies de l'un ou l'autre rayon, mais il n'y aura, aux stades finaux, aucune conscience de la qualité ou du type de rayon, mais simplement un état d'Etre ou d'existence qui réalise l'identification avec le Tout et qui, en même temps, contient en substance (si on peut utiliser un terme aussi peu satisfaisant) tous les résultats des moindres identifications, des différentes différenciations et distinctions, et les nombreux instincts, impulsions et intuitions du rayon. Les qualités conservées et exprimées, les actions, les réactions et les connaissances possibles, sont également éternellement présentes et susceptibles d'être acquises à nouveau à volonté, mais elles sont toutes maintenues au-dessous du seuil de la conscience. Existence, Etre, Totalité et Unité constituent les caractéristiques distinctives de ce stade très évolué qui est, à son tour, la fondation du cycle évolutif plus élevé dont nous ne savons rien et auquel il est fait allusion dans Un Traité sur le Feu Cosmique et dans toutes les références faites aux Sept Sentiers qui s'ouvrent devant l'adepte de la cinquième initiation.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 35-36.