Degrés sur le sentier : l'aspirant, le chéla, le disciple et l'initié

L'aspirant

Les qualités de l’aspirant :

Les étudiants doivent se rappeler que la dévotion au Sentier ou au Maître ne suffit pas. Les Grands Etres cherchent des collaborateurs intelligents, beaucoup plus qu'ils ne souhaitent une dévotion à leur personnalité ; l'étudiant qui poursuit sa route avec indépendance à la lumière de sa propre âme leur semble être un instrument plus sûr qu'un dévot fanatique. La lumière de son âme révélera à l'aspirant sérieux l'unité qui sous-tend tous les groupes et lui permet d'éliminer le poison de l'intolérance qui entache et entrave tant de gens. Elle lui fera reconnaître les éléments spirituels fondamentaux qui guident les pas de l'humanité ; elle l'obligera à ne pas tenir compte de l'intolérance, du fanatisme et de la séparativité qui caractérisent les petits esprits et les débutants sur le Sentier ; elle l'aidera à les aimer si bien qu'ils commenceront à voir plus juste et à élargir leur horizon.

Elle lui permettra d'apprécier exactement la valeur ésotérique du service et lui apprendra avant tout à être inoffensif ; ce qui est la qualité dominante de tous les fils de Dieu. Il s'agit d'être inoffensif en ne prononçant aucun mot qui puisse faire du mal à une autre personne, en n'ayant aucune pensée qui puisse empoisonner ou produire un malentendu, en n'accomplissant aucune action pouvant le moins du monde blesser autrui. Voilà la principale vertu qui permet à l'étudiant de l'ésotérisme de fouler avec sécurité le difficile sentier de l'évolution. Lorsque l'accent est mis sur le service dédié à ses compagnons et que la tendance de la force de vie va vers l'extérieur, vers le monde, il n'y a plus alors de danger ; l'aspirant peut en toute sécurité méditer, aspirer et travailler. Ses motifs sont purs ; il cherche à faire passer le centre de son attention de lui-même au groupe. Ainsi la vie de l'âme peut se déverser en lui et s'exprimer en amour envers tous les êtres. Il sait qu'il fait partie d'un tout ; la vie de ce tout peut circuler en lui consciemment, le conduisant à comprendre la fraternité et son unité avec toutes les vies manifestées.

Extériorisation de la Hiérarchie p 17-18.

Aspirant et vol :

Il faut veiller à ne pas oublier que le vol dont il est question ne se rapporte pas seulement à l'appropriation de choses tangibles et physiques, mais aussi à l'abstention de vol sur les plans émotif et mental. L'aspirant ne s'approprie rien ; il ne revendique aucuns privilèges émotifs, tels qu'amour ou faveurs, répulsion ou haine, et ne les endosse pas s'ils sont le fait d'autrui. Il écarte également tous bénéfices intellectuels, ne se prévaut pas d'une réputation injustifiée, n'assume pas le devoir d'autrui, ne revendique ni faveur ni popularité ; il s'en tient strictement à ce qui est sien. "Que chaque homme accomplisse son propre dharma" et joue son propre rôle ; c'est l'injonction de l'Orient. En disant : "Occupez-vous de vos propres affaires", l'Occident tente d'enjoindre à chacun de nous de ne pas dérober à autrui l'occasion d'agir droitement, de faire face à ses responsabilités et à accomplir son propre devoir ; elle l'amènera à s'abstenir de s'approprier quoi que ce soit appartenant à son frère dans les trois mondes de l'activité humaine.

La Lumière de l’Ame p 174.

Aspirant et connaissance de soi :

La constatation de la place approximative que chacun de nous occupe sur l'échelle de l'évolution et la totalisation de son actif et de son passif, sont parmi les activités les plus utiles que puisse entreprendre celui qui prétend au titre d'aspirant. La compréhension du degré atteint et du pas suivant à faire est essentielle à tout progrès véritable.

La Lumière de l’Ame p 229.


Aspirant et désirs :

Quand l'aspirant peut comprendre la place que tient le désir dans sa vie, quand il se rend compte que c'est son corps émotif, ou astral, qui engendre la plus grande partie des difficultés de sa nature inférieure, et quand il peut saisir le côté technique du processus suivi par l'énergie du désir, alors il comprend ce qu'est l'activité du plexus solaire, et il peut entreprendre le grand et double travail du transfert et de la transmutation. Il lui faut transférer l'énergie des centres placés au-dessous du diaphragme, dans ceux qui sont au-dessus, et par ce processus, transmuer et changer l'énergie.

La Lumière de l’Ame p 260.


Développement de l’Aspirant :

Les étapes du développement de l'aspirant :

  1. Il doit devenir conscient, par le discernement, de l'énergie ou force de son propre Moi inférieur.

  2. Il doit imposer, à ce rythme énergétique, un rythme supérieur, jusqu'à ce que le rythme inférieur soit remplacé par le supérieur et que l'ancienne méthode d'exprimer l'énergie disparaisse complètement.

  3. Il lui est ensuite permis, par des réalisations s'élargissant graduellement, de contacter et d'employer, sous direction, certaines formes d'énergie de groupe, jusqu'à ce qu'arrive le moment où il est en état d'utiliser scientifiquement la force planétaire. Le temps qu'il faut pour atteindre ce stade final dépend entièrement des progrès qu'il fait au service de sa race et dans le développement des pouvoirs de son âme qui sont l'enchaînement logique de l'épanouissement spirituel.

Initiation Humaine et Solaire p 88-89.

…l'aspirant a principalement trois choses à faire lorsqu'il se prépare à l'initiation :

  1. Etre maître de chaque activité de sa triple nature inférieure. Ceci implique l'application d'énergie intelligente à chaque atome de ses trois enveloppes, physique, astrale et mentale. C'est littéralement le rayonnement de Brahma ou troisième aspect du Dieu intérieur.

  2. Etre maître de ses paroles, à chaque minute de chaque jour. C'est bien facile à dire, mais combien difficile à mettre en pratique. Celui qui y parvient, avance rapidement vers la libération. Ceci ne s'applique pas du tout à la réticence, à l'humeur morose, au silence et au mutisme qui caractérisent souvent les natures peu évoluées et qui ne démontrent en réalité qu'une incapacité de s'exprimer. Il s'agit ici de l'emploi judicieux des mots pour atteindre certains buts ; d'économiser l'énergie de la parole lorsque celle-ci n'est pas expressément nécessaire, ce qui est une chose toute différente. Ceci implique une compréhension des cycles, de l'opportunité de la parole ou du silence ; cela présuppose une connaissance du pouvoir du son et des effets produits par la parole ; cela implique une appréhension directe des forces constructives de la nature et leur juste manipulation, et se base sur une capacité de manier la matière mentale et de la mettre en mouvement afin de produire dans la matière physique des résultats en rapport avec le dessein clairement défini du Dieu intérieur. C'est le rayonnement du second aspect du Moi, de Vishnou ou aspect des bâtisseurs de formes, qui est la caractéristique principale de l'Ego sur son propre plan. Il serait bon de réfléchir à cela.

  3. Méditer et réaliser ainsi le dessein de l'Ego. En méditant de la sorte le premier aspect acquiert peu à peu une prédominance de plus en plus grande, et la volonté consciente du Dieu intérieur peut se faire sentir sur le plan physique.

Les trois activités de l'aspirant doivent se poursuivre parallèlement et on remarquera que la seconde dérive de la première, et se manifeste comme énergie sur le plan physique. Ce n'est que lorsque l'aspirant aura fait de réels progrès dans les trois domaines que le premier des Grands Mots lui sera confié.

Initiation Humaine et Solaire p 141.


Les trois objectifs de l’aspirant :

Pendant la période où l'homme est en probation, il est supposé développer trois choses :

  1. La capacité de contacter son groupe, ou en d'autres mots, d'être sensible à la vibration du groupe dont un Maître particulier est le point focal. Au commencement, ce contact se produit de temps en temps et à de rares intervalles. Durant la première partie de sa probation, pendant qu'il est en observation, il peut seulement sentir et maintenir la vibration du groupe (qui est la vibration du Maître) pour un très bref instant. A un certain moment d'élévation, il sera relié avec le Maître et avec le groupe, son être entier sera inondé par cette haute vibration, et soulevé dans le jaillissement de la couleur de son groupe. Ensuite il se détendra, se relâchera et perdra le contact. Ses corps ne sont pas assez épurés et sa vibration est trop instable pour être longtemps maintenue.

a. Mais à mesure que le temps progresse, (et plus ou moins vite suivant la ferme volonté de l'étudiant) la fréquence des moments de contact augmente ; il peut maintenir la vibration un peu plus longtemps et ne retourne pas à la normale avec autant de facilité. Le temps vient ensuite où il peut lui être accordé la possibilité de conserver le contact avec plus de stabilité, et il passe alors au second stade.

2. La seconde chose que l'étudiant est supposé devoir développer sur le sentier de probation est la faculté de pensée abstraite, ou le pouvoir de se relier avec le mental supérieur, via le corps Causal.

a. Il doit apprendre à contacter le mental inférieur simplement comme un instrument par lequel il peut atteindre le supérieur et le transcender ainsi, jusqu'à ce qu'il devienne polarisé dans le corps Causal. Ensuite, par l'intermédiaire du corps Causal, il se relie avec les niveaux abstraits. Jusqu'à ce qu'il puisse faire ceci, il ne peut réellement pas contacter le Maître, car ainsi qu'il vous a été dit, l'étudiant doit s'élever de son monde (l'inférieur), dans Leur monde (le supérieur).

b. (…) le travail du novice consiste à accorder sa vibration à celle de son Maître, à purifier ses trois corps inférieurs afin qu'ils ne forment aucun obstacle à ce contact, et à dominer ainsi son mental inférieur pour qu'il ne constitue pas plus longtemps une barrière à l'influx de lumière descendant du triple Esprit. Il lui est ainsi permis de contacter cette Triade et, sur le sous-plan du mental supérieur, le groupe auquel il appartient de plein droit et de par son karma. Tout ceci est amené à bonne fin par la méditation et il n'existe pas d'autres moyens pour atteindre ces buts.

3. La troisième chose que le novice doit faire est de s'équiper émotionnellement et mentalement, de concevoir et de prouver qu'il a quelque peu à donner au groupe avec lequel il est ésotériquement affilié. Réfléchissez que trop d'accentuation est quelquefois mise sur ce que l'étudiant obtiendra quand il deviendra un disciple accepté ou novice. Je vous dis ici très sérieusement que ces désirs ne seront pas accomplis jusqu'à ce que l'étudiant ait quelque peu à donner, et quelque chose à apporter qui augmentera la beauté du groupe, qui améliorera l'équipement disponible que le Maître recherche pour aider la race et qui augmentera la richesse de la couleur du groupe. Ceci peut être mené à bonne fin de deux façons qui agissent mutuellement :

a. Par l'équipement déterminé, à travers l'étude et l'application de la capacité des corps émotionnel et mental.

b. Par l'utilisation de cet équipement dans le service de la race sur le plan physique, démontrant par là aux yeux de la Hiérarchie vigilante que l'élève a quelque chose à donner. Il doit montrer que son seul désir est d'être un bienfaiteur et de servir, plutôt que de chercher à prendre et à gagner quelque chose pour lui-même. Cette vie d'acquérir dans le but de donner doit avoir comme stimulants les idéaux contactés dans la méditation, et pour inspiration ces déversements venant des niveaux mentals supérieurs et des niveaux bouddhiques, qui sont le résultat de la méditation occulte.

Quand ces trois résultats sont obtenus et quand la haute vibration contactée est plus fréquente et plus stable, le novice fait alors le prochain pas en avant, et devient un disciple accepté.

Lettres sur la Méditation Occulte p 262-264.


Les deux stades de développement :

Les deux stades de développement auxquels l'aspirant purifié et sérieux est conduit par l'ego, sont :

  1. La clarté

  2. La lumière dans la tête n'est au début qu'une étincelle qui, attisée, devient une flamme illuminant toutes choses et constamment avivée par l'action d'en haut. Cette réalisation est progressive (voir le sutra précédent) et dépend de l'assiduité apportée à l'entraînement, à la méditation et au service sérieusement accompli.

  3. . L'illumination

Le flux croissant d'énergie ignée qui d'en haut se déverse, amplifie constamment la "lumière dans la tête", ou l'éclat rayonnant qui se trouve dans le cerveau non loin de la glande pinéale. C'est au système réduit de l'homme triple en manifestation, ce qu'est le soleil physique au système solaire. Cette lumière se développe enfin en un flamboiement de gloire et l'homme devient un "fils de lumière" ou un "soleil de justice". Tels furent le Bouddha, le Christ et tous les grands Etres qui atteignirent la réalisation.

La Lumière de l’Ame p 160.


L'enseignement à donner aux aspirants (ceci doit être entrepris dans nos centres d'éducation) concernera le double usage du mental, la nature de l'énergie, l'indication d'un plan de l'évolution n'incluant pas seulement les formes physiques, et, plus tard, un dessein clair et précis pour l'humanité, ainsi que des méthodes de développement des pouvoirs subjectifs et subtils de l'être humain. Cela impliquera une étude de la constitution de l'homme, et la relation entre sa nature triple, inférieure et supérieure, et les trois aspects de la divinité.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 282.


Aspirant et lumière dans la tête :

…lorsque l'aspirant est conscient de la lumière dans la tête et peut l'utiliser à volonté en projetant ses rayons sur tout ce qu'il cherche à connaître, un temps vient où il peut non seulement la braquer vers l'extérieur en direction du champ de connaissance où il fonctionne dans les trois mondes, mais peut encore la tourner vers l'intérieur et la diriger vers le haut, dans les domaines où marchent les saints de Dieu, le grandiose "Nuage des Sagesses". En conséquence, il peut, par son entremise, prendre conscience du monde des Maîtres, des Adeptes et des Initiés, établissant ainsi un contact avec eux en pleine conscience de veille et enregistrant ces contacts au moyen de son dispositif cérébral.

D'où la nécessité, pour chacun de nous, de prendre conscience de sa propre lumière, de fourbir sa lampe et d'utiliser à plein rendement la lumière qui est en lui. Par l'usage et les soins, la puissance de la lumière spirituelle grandit, s'intensifie et se développe en une double fonction.

L'aspirant devient une lumière, ou une lampe placée en un lieu obscur, illuminant la voie à l'intention d'autrui. C'est ainsi seulement que la lumière peut être avivée jusqu'à devenir une flamme. Ce processus de l'illumination d'autrui en étant soi-même une lampe doit toujours précéder la magnifique expérience par laquelle le mystique braque sa lampe et sa lumière sur d'autres domaines et trouve la "voie de l'évasion" menant aux mondes où œuvrent et marchent les Maîtres.

Ce point doit être accentué, car il y a, parmi les étudiants, une trop forte tendance à se mettre en quête des Maîtres, ou de quelque Gourou ou Instructeur qui leur "donneraient" la lumière. Seul peut les trouver celui qui, ayant allumé sa propre lumière et fourbi sa propre lampe, s'est muni par là des moyens lui permettant de pénétrer dans Leur monde.

La Lumière de l’Ame p 263-264.


… il [l’aspirant] doit donc découvrir lui-même l'indication relative à son point de conscience le plus élevé. Je vous demande ici de vous souvenir que le point de conscience n'est pas nécessairement identique au point d'évolution. Un point élevé d'évolution peut être atteint inconsciemment et, fréquemment, le disciple n'a pas vraiment conscience de ce qu'il EST. Il doit se rendre compte consciemment du point qu'il a atteint, avant de savoir réellement quel est le prochain pas qu'il doit franchir consciemment. A ce stade, il lui est présenté une vaste structure de vérité ; son appréciation mentale de ces stades et de ces principes peut être très réelle ; pourtant beaucoup de confusion est possible lorsque le mental concret domine exagérément, comme c'est si souvent le cas. De même, le mental abstrait est actif, et il existe de faibles signes du fonctionnement de l'intuition et des modes plus élevés de connaissance et de prise de conscience. Le disciple passe alors par un stade où il s'approprie tout ce qui est à sa portée ; il cherche à utiliser tout ce qu'il sait ou pressent dans son effort pour avancer, pour se rendre de plus en plus utile et pour franchir la porte de l'initiation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 395.


Effets de l’aspirant sur sa personnalité et dans son environnement :

A mesure que l'aspirant devient radioactif, à mesure que l'énergie du Dieu intérieur se manifeste dans la personnalité intérieure, les "radiations de chaleur" deviennent si puissantes, qu'elles produisent des résultats très nets dans la personnalité et dans l'environnement. On pourrait énumérer ainsi certains de ces résultats :

Le réseau éthérique, séparant la conscience intérieure physique du cerveau du plan astral, commence à subir un long processus de destruction et les premières "déchirures" du réseau apparaissent. C'est à travers celles-ci que l'étudiant prend conscience des plans inférieurs, devient conscient dans son cerveau physique des événements intérieurs et qu'il peut (s'il est disciple) entrer en contact avec son Ego et (via cet Ego) avec son Gourou. Ceci indique un développement très important.

Le centre supérieur de la tête accroît son activité et devient apte à recevoir des éclairs d'illumination des plans supérieurs. Ceci arrive seulement de temps à autres au début, mais de plus en plus souvent au fil des années et les "déchirures" deviennent plus nombreuses.

Les différents triangles sont vivifiés et poursuivent une activité accrue selon la progression géométrique prévue, tandis que le centre entre les omoplates, point de convergence de certains feux, devient actif. Ceci marque un stade déterminé du processus de transfert des feux dans les centres supérieurs. En gros, cette période de transfert de la chaleur ou de l'énergie des centres intérieurs vers les centres supérieurs peut être divisée en deux parties : premièrement, celle pendant laquelle les centres de la partie inférieure du corps (en dessous du diaphragme) sont transférés aux centres situés dans la partie supérieure du torse. Ces centres du torse sont au nombre de trois, le cœur, la gorge et le centre entre les omoplates. Il faut noter ici que le centre de la gorge est situé dans la partie intérieure de la gorge et appartient en vérité au torse et pas à la tête. Il faut aussi dire ici que le centre situé entre les omoplates n'est pas un centre "sacré", mais qu'il est de nature temporaire et créé par l'aspirant lui-même pendant le processus de transfert.

Le second stade est celui où l'énergie des six centres inférieurs :

a. La gorge,

b. Le cœur,

c. Le plexus solaire,

d. La rate,

e. Les organes de génération,

f. La base de la colonne vertébrale,

sont transférés – dans l'ordre prévu selon le rayon et sous-rayon de l'homme – à leurs correspondances dans le centre de la tête. Ces sept centres de la tête sont le reflet dans le microcosme de ces "demeures préparées dans les Cieux" qui reçoivent l'énergie septuple de la monade. Ce sont les chambres préparées par l'énergie inférieure qui doivent recevoir "l'énergie de l'âme ou énergie psychique supérieure".

La dernière indication qu'il soit possible de donner peut se résumer en ces mots : à mesure que l'aspirant progresse, non seulement il équilibre les paires d'opposés, mais le secret du cœur de son frère lui est révélé. Il devient une force reconnue du monde et il est admis que l'on peut compter sur lui pour servir. Les hommes se tournent vers lui en quête d'aide et assistance dans la ligne reconnue de ses compétences et il commence à faire résonner sa note afin d'être entendu non seulement dans les rangs des hommes mais aussi dans ceux des dévas. Il accomplit ceci, à ce stade, par la plume en littérature, par la parole dans des conférences et l'enseignement, par la musique, la peinture, l'art. Il atteint le cœur des hommes d'une manière ou d'une autre et devient un aide et serviteur de sa race.

A ce point de notre étude, on pourrait énumérer deux autres caractéristiques. L'aspirant apprécie avec justesse la valeur occulte de l'argent dans le service. Il ne recherche rien pour lui-même excepté ce qui peut l'équiper en vue du travail à faire ; il envisage l'argent, et ce que l'argent peut procurer, comme devant être utilisé pour les autres et comme moyen de mener à leur terme les plans du Maître, dans la mesure où il sent ceux-ci. On apprécie mal la signification occulte de l'argent, et cependant l'un des plus grands critères quant à la position d'un homme sur le sentier de probation est son attitude en ce qui concerne l'argent, et sa manière de manipuler ce que tous les hommes recherchent pour satisfaire leurs désirs. Seul celui qui ne désire rien pour lui-même peut recevoir un don généreux, être un dispensateur des richesses de l'univers. Dans d'autres cas, lorsque les richesses s'accumulent, elles n'apportent que tristesse, détresse et mécontentement.

A ce stade, la vie de l'aspirant devient aussi un "instrument de destruction" dans le sens occulte du terme. Où qu'il aille, s'écoule à travers lui la force des plans supérieurs et de son Dieu intérieur, produisant parfois des résultats étranges sur son environnement. Elle agit en stimulant à la fois le bon et le mauvais. Les Pitris lunaires qui forment le corps de ses frères et son propre corps sont également stimulés, leur activité est accrue et leur pouvoir renforcé. Ce fait est utilisé par Ceux Qui travaillent du côté intérieur pour obtenir certains résultats. C'est aussi ce qui, très souvent, cause la chute temporaire de certaines âmes avancées. Elles ne peuvent pas supporter la force qui se déverse en eux, ou sur eux, et par une stimulation excessive et temporaire de leurs centres et de leurs véhicules, ils s'égarent. Ceci survient dans des groupes aussi bien que chez des individus. Mais inversement, si les Seigneurs lunaires du soi inférieur ont été auparavant subjugués et maîtrisés, alors l'effet de la prise de contact avec cette force et cette énergie est de stimuler la réponse de la conscience du cerveau physique et des centres au contact égoïque. Alors, la force qui autrement serait destructrice devient un facteur de stimulation favorable et bon, qui peut être utilisé par Ceux qui savent, pour conduire l'homme vers de nouvelles illuminations.

Traité sur le Feu Cosmique p 729-732.

Le Chéla

Mot sanscrit : Disciple, élève d'un Guru ou Sage, le partisan d'un adepte quelconque d'une école de philosophie (litt., enfant).

Glossaire Théosophique.

Le Chéla dans la Lumière

Lorsqu'un homme devient un chéla dans la Lumière, certains développements se produisent en lui qui lui permettent de voir plus clairement la vision et de savoir ce qu'il doit faire car la Lumière révèle toujours. Ce sont :

1. L'aspirant opère en conscience une transition du plan astral au plan mental ; pour cela le chéla plus avancé lui apporte une assistance et une direction précises.

2. L'aspirant apprend à distinguer, finalement avec infaillibilité, entre les paires d'opposés.

3. L'aspirant devient conscient du mirage et le reconnaît comme quelque chose dont il doit en fin de compte se libérer et aider à libérer le monde.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 822-823.

Le Chéla sur le fil :

Ce quatrième stade n'est accessible qu'au disciple qui a été un disciple accepté pendant plus d'une vie, et qui a fait preuve de sa capacité de travailler avec désintéressement et opiniâtreté. Les conditions exigées sont les suivantes :

  1. Le disciple a réussi à se décentraliser ; il n'est plus le centre d'intérêt dramatique de sa petite vie. Il n'est plus préoccupé par sa nature sensible ; un intérêt excessif porté à soi-même, dont font preuve tant de gens, ne domine plus ses pensées et ses aspirations.

  2. Le disciple peut travailler maintenant avec impersonnalité, quelles que soient les réactions de sa nature personnelle. Cela veut dire que ses propres sentiments, ses propres pensées, ses goûts, ses aversions et ses désirs ne sont plus les facteurs dominants. Dans ses activités journalières et ses relations, il n'est conditionné que par les intentions et les activités qui favorisent le bien du groupe. Il ne sacrifiera personne au bien du groupe tant que l'effort nécessaire n'aura pas été fait, pour aider cette personne à comprendre et à faire preuve de justes relations ; mais il n'hésitera pas à prendre des mesures énergiques s'il est nécessaire et opportun de le faire.

  3. Le disciple a développé un sens des proportions en ce qui concerne le travail et la valeur relative de sa contribution au travail du Maître et à la vie de l'Ashram. Il est entièrement occupé par sa tâche et par l'opportunité qui lui est offerte, et non par le Maître et ni par la position qu'il occupe individuellement dans les pensées du Maître. Dans les premiers stades de leur noviciat, la plupart des disciples n'oublient jamais qu'ils sont des disciples. C'est ce que le Maître Morya a appelé : "la récollection satisfaite du mental absorbé en lui-même." C'est une forme voilée de vanité qu'il est difficile aux débutants d'éviter. Ils n'oublient jamais une minute, le fait qu'ils sont des disciples, ni l'existence du Maître, si actif que soit leur service. Cependant, s'ils travaillaient vraiment d'un point de tension, ils oublieraient l'existence même du Maître en accomplissant le travail pour leur prochain.

  4. Le chéla sur le fil a atteint un point où se trouve la correspondance supérieure de ce qu'on appelle le "dédoublement de la personnalité" ou, en d'autres mots, cet état de conscience, dont le dédoublement de la personnalité n'est que l'ombre et la déformation, fait son apparition. Le disciple est simultanément conscient de deux états de conscience, ou de deux points d'activité concentrée :

a. Le point de tension spirituelle où il est focalisé et qu'il s'efforce de préserver intact et constant.

b. La sphère focalisée d'activité, dans les trois mondes, par l'intermédiaire de laquelle il poursuit son travail et son service comme disciple.

Ces deux points reliés entre eux ne sont pas en réalité deux activités séparées, sauf quand ils émergent dans la conscience du disciple sur le plan physique et expriment sa vie objective et sa vie subjective ; ils proviennent du fait qu'il lui faut travailler dans le temps et l'espace par l'intermédiaire d'un cerveau physique. Le second point de focalisation devrait être en réalité une extériorisation du point intérieur de tension. Ces mots contiennent la clé de la véritable science du discipulat et de la relation en voie de développement entre le centre humain et le centre hiérarchique. Ils se rapportent aussi au travail du Bouddha et du Christ lorsqu'ils représentent le point de tension à Shamballa et dans la Hiérarchie.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 846-847.

… lorsque le disciple individuel devient un chéla sur le fil, c'est comme récompense d'un service désintéressé poursuivi à n'importe quel prix personnel.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 851.

Les chélas sur le fil emploient une technique particulière, suivant leur rayon ; ils travaillent toujours par le centre de la tête. Par ce centre ils font résonner leur appel (appel qu'on ne peut entendre sur le plan physique) lequel, telle une vibration le long du fil, parvient au Maître. Le Maître enseigne directement la technique de l'appel au disciple lorsqu'Il reconnaît à celui-ci le privilège de l'utiliser. Il ne m'est pas possible de vous indiquer ces techniques. Lorsque vous serez "sur le fil", vous recevrez inévitablement les informations voulues.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 851.


Le Chéla dans l’Aura

C'est un stade du discipulat beaucoup plus avancé que celui atteint par la plupart des disciples, car il suppose une union totale presque complète entre le disciple et le groupe du Maître. Il lui a déjà été donné le privilège d'invoquer l'attention du Maître dans des cas d'urgence et il est certain de recevoir Sa réponse. Du point où il était entraîné à devenir un individu intégré utilisé dans l'Ashram, il a progressé jusqu'au point où il est devenu un agent de confiance. Maintenant, son orientation est fixée ; il est encore soumis à de nombreux tests et difficultés, mais de plus en plus ceux-ci concernent la vie et les conditions de groupe et non pas le disciple lui-même. Je ne me réfère pas ici aux difficultés qu'un groupe ashramique peut avoir, ni à celles liées à une affiliation de groupe, que le disciple peut avoir sur le plan physique, mais à sa sensibilité aux besoins de groupe de l'humanité. Lorsque cette sensibilité se manifeste, elle est l'indice que l'ensemble a pour lui plus d'importance que la partie. Sa capacité de travailler avec des individus n'en est en aucune façon affectée, ni celle d'offrir un amour compréhensif et de la compassion à ceux qu'il rencontre sur son sentier de vie et qui en ont besoin. Mais il est parvenu à un juste sens des proportions et à une correcte organisation des processus, des tendances et des activités de sa vie, dans le temps et dans l'espace. On peut donc toujours compter sur lui pour substituer le bien du tout au bien individuel tel que la personnalité peut l'envisager.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 852.

Le Chéla dans le Cœur du Maître :

…lorsque le disciple atteint ce stade, il n'est plus ce que vous entendez par les termes de disciple accepté. Il est un initié de haut degré ; il n'est plus sous la direction et la protection d'un Maître. Il se trouve en rapport direct avec le Maître de tous les Maîtres, le Christ Qui est le point central de la Hiérarchie, comme le Maître est le point central dans un Ashram. Le Maître est le cœur de Son groupe et le Christ est le cœur de la Hiérarchie. Plus on s'approche de la réalisation et plus claire devient l'idée que le point au centre et la périphérie ne font qu'un.

La signification du mot "cœur" est celle de la vie elle-même, ainsi qu'elle bat éternellement au cœur de l'univers. Dans cette vie, l'initié, consciemment, demeure maintenant ; il se conçoit non pas tant comme un récipiendaire de la vie mais comme un distributeur de celle-ci. C'est là une chose très différente ; elle détient le secret de ce stade du discipulat. Le "Cœur du Maître" est un terme technique ; il indique la source de vie et peut être interprété de bien des manières analogues. A ce stade, et après une certaine initiation majeure, il existe une ligne directe d'énergie ou de vie, perçue, reconnue, active et utilisée, entre le disciple conscient et :

  1. Le centre cardiaque du disciple.

  2. Le centre cardiaque dans la tête.

  3. Le lotus égoïque qui, jusqu'à la quatrième initiation, est le centre cardiaque de la vie monadique.

  4. Le Maître au centre de Son groupe.

  5. Le Christ, centre cardiaque de la Hiérarchie.

  6. La vie de la Monade qui commence à se faire sentir à la troisième initiation.

  7. Le Seigneur de la Vie Lui-même, centre cardiaque de Shamballa.

De ces points, la ligne de relation progresse, s'étendant alors vers l'extérieur et vers le haut, ceci considéré sous une forme sphérique, vers la Vie se trouvant au centre même de "l'alter ego" de notre planète la Terre, vers la planète Vénus, vers Jupiter, et de là vers le Seigneur solaire Lui-même, et jusque vers un point dans le Soleil Sirius. Vous pouvez donc voir combien ce stade est différent de ce qu'on pourrait l'imaginer. Il marque un nouveau départ, un nouveau commencement et une grande transition. C'est un stade où l'on entre par la porte ouverte du Nirvana, le début du Sentier de l'évolution Supérieure. C'est un stade qui marque un lieu bien déterminé, si on peut employer un terme aussi peu approprié, où se trouve le disciple sur cette Voie ascendante révélée par la Voie lumineuse ; c'est l'arrivée au point de réalisation le plus secret qu'on appelle ésotériquement "dans le cœur".

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 871-872.

L'état de Fils du Maître :

Nous arrivons maintenant à la période où le disciple avance vers la position passionnément désirée, celle d'être un "Fils du Maître". Il est alors et en permanence une partie consciente de la conscience du Maître. La réaction entre le Maître et le disciple est rapidement perfectionnée, et le disciple peut maintenant consciemment et à volonté se relier avec le Maître et se rendre compte de Ses pensées. Il peut pénétrer dans Ses plans, Ses désirs et Sa volonté. Il y est parvenu par la véritable similitude de vibration et parce que le processus de la séparation (nécessitée d'abord par la vibration discordante) est pratiquement supprimé. Le disciple s'est tellement purifié que ses pensées et ses désirs ne causent aucune inquiétude au Maître et ne contrarient plus la vibration du groupe. Il a été mis à l'épreuve et n'a pas été trouvé en défaut.

Sa vie de service dans le monde est plus concentrée et perfectionnée, et il développe chaque jour son pouvoir de donner et d'accroître son équipement. Tout ceci se rapporte à sa relation avec un Maître et un groupe d'âmes, et n'est pas subordonné à sa prise d'initiation. L'initiation est une question technique et peut être exprimée en termes de science ésotérique. Un homme peut prendre une initiation et pourtant ne pas être un "Fils du Maître". L'état de disciple est une relation personnelle, régie par des conditions de karma et d'affiliation, et il n'est pas subordonné au rang de l'homme dans la Loge. Gardez ceci clairement dans votre esprit. Des cas ont été connus où un homme a acquis (par ses efforts persévérants) la technique requise pour l'initiation avant de devenir affilié à un Maître particulier.

Ce dernier rapport de "Fils" d'un Maître a une douceur toute particulière et entraîne avec elle certains privilèges. Le disciple peut alors enlever certains fardeaux des épaules de son Maître et Le décharger de certaines de Ses responsabilités, Le libérant ainsi pour un travail plus étendu. De là l'accentuation mise sur l'esprit de service, car c'est seulement quand un homme sert qu'il avance. C'est la note clé de la vibration du second niveau abstrait. A cette période le Maître s'entretiendra avec Son "Fils" et fera le plan du travail à effectuer d'après leur point de vue commun. De cette façon, Il développera la discrimination et le jugement de Son élève ; et il allègera Sa propre charge dans certains domaines, se libérant ainsi pour un autre travail important.

Lettres sur la Méditation Occulte p 265-266.

Le Disciple

Qu'est-ce, en effet, qu'un disciple ? C'est celui qui cherche à apprendre un rythme nouveau, à pénétrer dans un nouveau champ d'expérience et à suivre la trace de l'humanité avancée qui l'a précédé sur [4@59] le sentier menant de l'obscurité à la lumière, de l'irréel au réel. Il a goûté aux joies de la vie dans le monde illusoire et appris leur impuissance à le satisfaire. Il se trouve maintenant à un stade de transition entre son ancien état d'être et un nouveau. Il oscille entre la conscience de l'âme et celle de la forme. Il "voit dans deux directions".

AAB - Traité sur la Magie Blanche.

Ce qu’est un disciple

Un disciple est celui qui, avant tout, s'engage à faire trois choses :

a. Servir l'humanité.

b. Collaborer au plan des Grands Etres, tel qu'il le conçoit.

c. Développer les pouvoirs de l'Ego, étendre sa conscience jusqu'à ce qu'il puisse fonctionner sur les trois plans dans les trois mondes et dans le corps causal, et suivre la directive du Moi Supérieur et non les ordres de la triple manifestation inférieure.

Un disciple est celui qui commence à comprendre le travail de groupe et à déplacer son centre d'activité, de lui-même (comme pivot autour duquel tout tourne) vers le centre du groupe. Un disciple est celui qui réalise simultanément l'insignifiance relative de chaque unité de conscience, et aussi sa grande importance. Son sens des proportions est ajusté, et il voit les choses telles qu'elles sont ; il voit les autres tels qu'ils sont, il se voit lui-même tel qu'il est essentiellement, et cherche à devenir ce qu'il est. Un disciple réalise la vie ou le côté "force" de la nature, et pour lui les formes n'ont pas d'attrait. Il travaille avec la force et par la force ; il se reconnaît lui-même comme un centre de force au sein d'un plus grand centre de force, et il assume la responsabilité de diriger l'énergie qui peut se déverser à travers lui, dans des canaux dont le groupe tirera avantage.

𝗟𝗘 𝗗𝗜𝗔𝗠𝗔𝗡𝗧 - 𝗜𝗠𝗔𝗚𝗘 𝗗𝗘 𝗟’𝗜𝗡𝗜𝗧𝗜𝗘 𝗤𝗨𝗜 𝗚𝗥𝗔𝗖𝗘 𝗔𝗨𝗫 𝗘𝗣𝗥𝗘𝗨𝗩𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗔 𝗦𝗢𝗡 𝗔𝗠𝗢𝗨𝗥 𝗘𝗦𝗧 𝗗𝗘𝗩𝗘𝗡𝗨 𝗨𝗡 𝗣𝗨𝗥 𝗘𝗖𝗟𝗔𝗧 𝗗𝗘 𝗟𝗨𝗠𝗜𝗘𝗥𝗘

"Comment devenir une pierre précieuse ? Comment devenir un diamant ? À l’origine le diamant n’est que du carbone, un vilain carbone noir qui s’est transformé sous l’effet d’une pression formidable et d’une très forte température.

Eh bien, on peut dire que l’histoire du diamant est celle de l’Initié. Lui aussi n’était tout d’abord que du carbone, mais grâce aux pressions énormes qu’il a dû subir – les épreuves – et à la grande température qu’il a fait naître en lui – son amour – il est devenu un diamant, un pur éclat de lumière, et il est maintenant sur la couronne d’un ange, d’un archange ou d’une divinité."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

𝗟𝗘 𝗩𝗘𝗥𝗜𝗧𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗜𝗦𝗖𝗜𝗣𝗟𝗘 𝗔 𝗔𝗣𝗣𝗥𝗜𝗦 𝗔 𝗠𝗢𝗡𝗧𝗘𝗥 𝗘𝗧 𝗔 𝗗𝗘𝗦𝗖𝗘𝗡𝗗𝗥𝗘 -

"Le véritable disciple a appris à monter et à descendre. Il sait qu’il ne peut pas toujours rester sur les sommets, mais il ne s’attarde pas trop non plus dans la poussière, l’agitation et le bruit des vallées. Il monte, il descend… Il remonte, il redescend…

Descendre, c’est manifester l’amour ; monter, c’est rechercher la sagesse, étudier, méditer, prier. Il n’est pas bon d’étudier sans redescendre ensuite pour aider les autres par son savoir. Il faut s’habituer à adopter ce double mouvement. Les ascètes, les ermites, les solitaires qui ont fui dans les grottes ou les déserts, n’ont pas toujours bien résolu ce problème. Et pas davantage ceux qui ne sont jamais montés vers les sommets, c’est-à-dire qui n’ont jamais éprouvé le besoin d’une vie spirituelle."

Omraam Mikhaël Aïvanhov


Audace - malgré les hostilités, continuez à travailler pour la lumière

"Un Initié qui est occupé à faire un travail bénéfique pour toute l’humanité éveille sans le vouloir des forces hostiles. Mais comme il le sait, il prend des précautions, et il continue son travail. Ce n’est pas parce qu’on va éveiller des hostilités qu’on ne doit plus travailler pour la lumière; là aussi il faut savoir être audacieux et continuer.

Celui qui veut être tranquille, doit ne rien vouloir faire d’exceptionnel, mais rester insignifiant, effacé: à ce moment-là il ne provoque aucune réaction. Mais est-ce une solution de renoncer à tout ce qui est grand et beau dans la vie pour être tranquille? Non, malgré les difficultés, malgré les oppositions, malgré les critiques, il faut continuer jusqu’à la victoire!"

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Le disciple sait qu'il est à un degré plus ou moins grand – un avant-poste de la conscience du Maître, si l'on considère le Maître sous un double aspect :

a. En tant que sa propre conscience égoïque.

b. En tant que centre de son groupe, la force animant les unités du groupe et les unissant en un tout homogène.

Un disciple est celui qui est en train de transférer sa conscience du personnel à l'impersonnel, et durant cette période de transition bien des difficultés et des souffrances doivent être supportées. Ces difficultés naissent de diverses causes :

a. Le moi inférieur du disciple qui se refuse à la transmutation.

b. Le groupe le plus proche du disciple, ses amis, ou sa famille qui s'opposent à son impersonnalité croissante. Ces derniers n'aiment pas être considérés comme unis à lui du côté vie, mais séparés de lui lorsqu'il s'agit de ses désirs et ses intérêts. Cependant la loi tient bon, et ce n'est que dans la vie essentielle de l'âme que la véritable unité peut être reconnue.

En découvrant la vraie valeur de la forme, le disciple connaîtra beaucoup de souffrances, mais la route conduit finalement à l'union parfaite. Le disciple est celui qui se rend compte de sa responsabilité vis-à-vis de tous ceux qui subissent son influence, de la responsabilité de collaborer avec le plan de l'évolution tel qu'il est pour eux, et de leur faire prendre de plus en plus conscience, de leur enseigner la différence entre le réel et l'irréel, entre la vie et la forme. C'est ce qu'il accomplit facilement en témoignant par sa propre vie de son but, de ses objectifs et de son centre de conscience.

Initiation Humaine et Solaire p 72-73.


Le disciple sait ou apprend à savoir qu'il n'est pas ceci ou cela, mais la Vie même. Il n'est pas le corps physique ou sa nature émotionnelle ; il n'est pas, en dernière analyse (expression très occulte) le mental ou ce qu'il sait. Il apprend que cela aussi doit être transcendé et remplacé par l'amour intelligent (vraiment possible seulement après que le mental a été développé), et il commence à se rendre compte qu'il est l'âme. Puis, plus tard, vient l'impressionnant "moment dans le temps" où, suspendu dans l'espace, il découvre qu'il n'est pas l'âme. Alors, qu'est-il ? Un point de volonté divine dynamique, focalisée dans l'âme et parvenant à la conscience de l'Existence par l'utilisation de la forme. Il est la Volonté, celui qui gouverne le temps, et l'organisateur, dans le temps, de l'espace. Il le fait, mais avec la réserve permanente que le temps et l'espace sont des "jouets divins" qui peuvent être utilisés ou non.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 87.


Les qualités du disciple :


Nul ne peut aller de l'avant, et franchir les stades plus avancés ouvrant l'accès des mondes supérieurs d'existence, d'une puissance sans égale, avant d'avoir fait la preuve, dans le cadre de sa propre vie, d'une véritable maîtrise de l'énergie (ce que l'adepte noir possède aussi), de pureté de ses motifs (ce que l'adepte noir peut aussi avoir, si par pureté des motifs on entend intention sincère, à but unique), amour profond de l'humanité (ce que l'adepte noir n'a jamais), altruisme, volonté de suivre la lumière où qu'elle mène, aptitude à commencer à travailler dans le cadre plus vaste dès qu'une telle tentative devient possible, vision claire et pénétration spirituelle, intuition développée, intention inébranlable et forte foi en l'avenir. Quand ces qualités commencent à se faire jour, il est alors possible de permettre à l'initié d'avancer davantage sur la Voie.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 125.


…quatre choses, tout d'abord, devaient distinguer le travail de groupe devant être accompli et caractériser les disciples devant être choisis pour l'entraînement. C'étaient la Sensibilité, l'Impersonnalité, les Dons psychiques et la Polarisation Mentale. Je ne fais pas mention de l'aspiration, du désintéressement ni du désir de servir. Ce sont là des données fondamentales. Si elles n'existent pas, il est tout à fait inutile que nous offrions le genre d'aide que nous cherchons à donner.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 68.

La marque d'un disciple engagé, et une qualité qui doit dominer de plus en plus dans sa vie, est la capacité de s'identifier à la partie d'un tout ou au tout lui-même, comme il semble nécessaire de le faire à n'importe quel moment particulier. Une semblable attitude implique un large rayonnement d'amour ; elle conduit à être inclusif et à consacrer une vie de service au plus grand nombre et à ceux qui en ont le plus besoin.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 111.


…l'humilité doit toujours être accompagnée d'un respect de soi spirituel qui interdit à un disciple de demeurer où que ce soit sur le Sentier excepté à la place qu'il doit occuper. Le discipulat mérite d'être reconnu ; ce n'est pas un vain orgueil de savoir qu'on est disciple. Je vous le signale à vous et à tous les disciples. La reconnaissance de cet état est cependant une affaire purement personnelle ; il faut le reconnaître, l'accepter et ensuite observer le silence.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 645.

L'amour est spontané ; il porte toujours avec lui le libre esprit du Christ. Je suggère qu'il n'y a jamais eu de meilleure description de la nature de l'amour que celle donnée par l'initié Paul, même si ses paroles ont été souvent rapportées d'une manière erronée. Etudiez dans le Nouveau Testament les passages dans lesquels il définit l'amour. Cessez de mettre l'accent sur la volonté-d'aimer ; mettez-le sur les besoins qu'ont les autres de compréhension, de compassion, d'intérêt et d'assistance. Le sentiment de solitude commun à tous les disciples est souvent dû à l'égocentrisme de tous ceux avec lesquels ils entrent en contact et à l'intense préoccupation que porte le néophyte à sa propre croissance. Le cri du néophyte est : "Dites-moi ! Dites-moi ! Et alors je changerai. J'accepterai tout ce qu'on me dira, mais qu'on me le dise. Le cri du disciple est : "Apportez votre aide au travail. Oubliez-vous. Le monde a besoin de vous." Tant de disciples sont encore enfermés en eux-mêmes, cachés derrière le mur du soi personnel, et il y a si peu de véritable amour qui s'épanche au dehors. Tant qu'ils ne quitteront cette attitude et n'aimeront pas vraiment, leur utilité sera diminuée.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 838.

Règles, leçons et apprentissages du disciple :

Il existe trois règles qui sont importantes pour les disciples en cette époque.

Premièrement, arrangez-vous pour ne permettre qu'aucune fissure n'apparaisse dans les rapports intérieurs que vous avez entre vous. L'intégrité du groupe intérieur de serviteurs doit être préservée intacte.

Deuxièmement, poursuivez votre propre devoir et votre propre tâche, assumez vos propres responsabilités et ensuite laissez vos camarades disciples faire de même, libres de l'impact de votre pensée et de vos critiques. Les voies et les moyens sont nombreux ; les points de vue varient avec chaque personnalité. Le principe de travail est l'amour pour tous les hommes et le service pour la race, en préservant en même temps un plus profond amour intérieur pour ceux avec lesquels vous êtes destiné à travailler. Chaque âme croît dans la voie de la lumière par les services rendus, par l'expérience acquise, par les erreurs faites et par les leçons apprises. Cela, nécessairement, doit être personnel et individuel. Mais le travail lui-même est un. Le Sentier est un. L'amour est un. Le but est un. Ce sont les points qui importent.

Troisièmement, préservez toujours dans le travail l'attitude d'esprit qui doit provenir des deux règles ci-dessus fidèlement suivies. Votre point de vue et votre conscience sont les vôtres, et, par conséquent, sont pour vous corrects. Mais ce qui vous semble clair et d'une telle importance vitale n'a pas nécessairement la même valeur ni la même importance pour vos frères. Votre principe important peut être réalisé par un mental mieux doué que le vôtre, et par un disciple plus avancé, incarnant un aspect d'un principe correct et approprié à un certain moment mais susceptible d'une application différente à un autre moment et par un autre mental.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 106-107.


Une des premières leçons que doit apprendre un disciple est que très fréquemment c'est ce en quoi il pense être le plus fort et là où il éprouve le plus de satisfaction que se trouve son point le plus dangereux et le plus faible. Les conditions astrales sont souvent aperçues renversées ; de là le mirage qui souvent vient à bout du disciple.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 195.


…tous les disciples doivent apprendre à être simultanément conscients dans chacun des trois corps et à poursuivre consciemment plusieurs activités.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 294.



Les leçons que tous les disciples doivent apprendre (avant de pouvoir travailler avec pouvoir dans le monde) pourraient être exprimées comme la nécessité d'acquérir la faculté de discernement entre :

  1. Les principes essentiels et les principes secondaires, ou entre deux choses justes :

  1. Une plus importante et une qui l'est moins.

  2. Ce qui est juste pour vous mais ne l'est peut-être pas pour les autres.

  1. Entre le dharma personnel, les obligations et les devoirs individuels, et les responsabilités et les rapports de groupe.

  2. Entre les besoins que manifeste et requiert le travail de groupe et ceux de l'individu.

  3. Entre les choses essentielles et les choses non essentielles.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 350.


Une des premières leçons que doit apprendre chaque chéla est la nécessité d'accroître le détachement intérieur qui lui permettra de s'immerger dans la conscience de son frère et ainsi de connaître d'une manière certaine la meilleure façon de l'aider et de le pousser à accomplir un nouvel effort personnel. Il a également besoin de cultiver la véritable humilité qui l'oblige à donner dans un service désintéressé tout ce qu'il possède et ensuite à oublier ce qu'il a ainsi donné de lui-même. En l'occurrence, il ne doit en aucune façon se considérer comme un élément du problème. Un disciple ne peut vraiment servir que s'il manifeste détachement et humilité.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 484.


L'une des grandes leçons que tous les disciples doivent maîtriser, et peut-être l'une des plus difficiles, est l'entraînement à reconnaître à quelle famille spirituelle on appartient ; c'est rarement la même que la famille terrestre.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 585.


Les trois leçons que le disciple doit apprendre pour devenir un initié :

  1. La reconnaissance du fait qu'il a en lui toutes les tendances humaines, bonnes et mauvaises, et qu'il est ainsi à même de servir.

  2. La découverte que la chose qu'il méprise et qu'il craint le plus est la chose qui existe le plus puissamment en lui, mais qu'il n'a pas encore reconnue. Il découvre alors qu'il lui faut explorer et connaître ces zones de la conscience, méprisées et redoutées, de manière qu'elles puissent finalement devenir un actif, au lieu de chercher en quelque sorte à les éviter. Il apprend à ne rien craindre ; il est toute chose ; il est un être humain, mais il est aussi un mystique, un occultiste, un psychique et un disciple. Et, en raison de tous ces états de conscience qu'il a acquis, il devient finalement un Maître. Il a "maîtrisé" tous les stades et tous les états de conscience.

  3. L'inutilité des attitudes prises dans le passé et des manières dogmatiques de considérer la vie et les gens, manières basées généralement sur des traditions ou amenées par les circonstances, lorsque ces attitudes et ces manières de voir les séparent de son prochain.

Lorsqu'il a réellement appris ces trois choses, il est initié.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 808.


Le plus grand problème qui se pose aux aspirants et aux disciples avant la troisième initiation est celui de comprendre la nature de l'identification. Cela concerne (en premier lieu) la relation du soi au Soi, et de tous les soi au SOI qui inclut tout. Cela implique le mystère de la dualité qui les préoccupe ; au moment même où ils parviennent à la réalisation véritable de cette théorie concernant l'unité essentielle, ils entrent dans le domaine de la synthèse.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 139.


Une grande partie du travail à exécuter par les disciples qui viennent des ashrams, et continueront ainsi à venir, est actuellement un travail de purification, qui ne fera que s'accroître pendant le reste du siècle. Sur le sentier de probation, on enseigne à l'aspirant à se purifier lui-même ainsi que ses trois véhicules de contact ; lorsqu'il sera accepté dans un ashram, la purification nécessaire aura été accomplie dans une large mesure. A partir de ce moment, le disciple ne doit pas mettre l'accent sur la purification de sa propre nature, car cela le ferait se centrer trop étroitement et intimement sur lui-même, et tendrait à une stimulation excessive des véhicules de la personnalité. Mais les leçons apprises sur le sentier de probation serviront simplement pour lui de base à la science de purification. Cela sera pleinement exprimé par les disciples qui seront responsables de la préparation du monde pour la réapparition du Christ. Ce processus de purification comporte les stades suivants :

  1. Le stade où la région souillée, le mal caché, où les facteurs malsains sont reconnus, et où le disciple prend dûment contact avec eux afin d'estimer l'étendue des mesures de purification nécessaires. Ceci est un point de danger pour le disciple.

  2. Le processus de découverte des régions magnétiques, magnétisées dans les siècles passés, ou même dans les âges passés, par les membres de la Hiérarchie. Ceci, dans le but de rendre disponible la transmission des énergies qui y sont emmagasinées. Dans le cycle qui est maintenant tout proche, ces centres magnétiques seront largement utilisés par les disciples mondiaux responsables du travail de purification.

  3. Le stade où le disciple détourne son attention de la source de difficultés et se concentre sur certains usages mantriques et certaines formules hiérarchiques, libérant ainsi les énergies nécessaires pour détruire les germes du mal, latent ou actif, éliminant ainsi certaines tendances matérialistes, et renforçant l'âme de tout ce qui doit être purifié, et la vie qui se trouve dans toutes les formes. Il est sage de se rappeler que, par exemple, lorsque le Maître travaille sur ses disciples et qu'il renforce la vie qui est en eux, et fait passer leur âme de l'état latent à l'activité, toutes les formes et tous les atomes composant leurs divers corps sont également aidés et deviennent dynamiques. C'est cette méthode fondamentale qui guidera les disciples et les initiés dans le prochain travail de purification mondiale.

  4. Le stade où les énergies purifiantes sont retirées ; ceci doit être suivi d'une période de stabilisation de la forme purifiée, et d'introduction de la vie et de l'âme qu'elle contient dans un cycle nouveau de croissance spirituelle.

Extériorisation de la Hiérarchie p 619-620.


La force de l'ashram doit passer par l'âme. Le disciple doit donc apprendre la signification ésotérique d'un symbole très familier, celui du Triangle et du Carré.

Jusqu'ici, cela a signifié pour lui l'âme triple et la personnalité quadruple ou, si sa connaissance était assez avancée, la Triade spirituelle et la personnalité quadruple. Maintenant, il doit examiner la question sous une autre lumière, et apprendre à reconnaître la triplicité comme celle de l'ashram, de l'âme et du disciple lui-même, le carré représentant l'humanité, quatrième règne de la nature. C'est donc un symbole de grande décentralisation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 128.


Dans l'entraînement de tous les disciples, l'un des buts est de faire reculer le monde des phénomènes jusqu'à l'arrière-plan de la conscience, tandis que le monde de l'âme devient plus vivant et plus réel. Ce monde, à son tour, est l'antichambre du monde des causes, où peut s'établir une relation consciente avec l'Initiateur.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 136.


Cela m'amène aux objectifs qui sont actuellement ceux des disciples instruits pour l'initiation. Remplaçant les objectifs du passé – contact avec l'âme et entrée dans un ashram – on pourrait énumérer les objectifs suivants qui doivent être compris ésotériquement et non littéralement :

  1. Un sens de relations planétaires

Au lieu de mettre l'accent sur la relation de l'individu avec son âme, avec son Maître et avec l'ashram, le disciple voit sa conscience consciemment élargie (si je puis employer une expression apparemment aussi redondante) afin d'engendrer une réalisation vers le haut dans les règnes jusqu'ici non vus et non connus, vers le bas dans les règnes que nous appelons sub-humains, vers l'extérieur dans l'environnement humain et le règne humain, et vers l'intérieur (mot dépourvu de sens, mon frère) vers la divinité même. Cela signifie vers la synthèse, vers l'intégralité, vers le sens du tout, vers la totalité. Pour ces quatre directions (dont le nord, le sud, l'est et l'ouest sont des symboles) il existe des techniques spécifiques ; mais aujourd'hui, je ne peux indiquer que la direction.

2. Un sens de "surveillance intelligente"

Ceci doit être compris ésotériquement. Qu'est-ce que cela veut dire ? L'une des qualités les plus profondément spirituelles que le candidat initié doit développer en lui-même est la reconnaissance constante d'une maîtrise focalisée de la vie journalière des circonstances, de l'avenir et du destin. Ceci est encore un sens embryonnaire ou une voie de la perception entièrement nouvelle, relativement proche de l'aspect volonté de la divinité, et en constituant une facette. Il rend l'homme conscient de sa destinée, développe chez lui la faculté de prédire, et lui donne la vue pénétrante de l'initié concernant le dessein et son plan qui se déroule. C'est une faculté que vous feriez bien de considérer ; essayez de l'imaginer comme un pas vers le développement.

3. Le sens de l'orientation vers l'humanité

(…) … le temps viendra où vous serez personnellement si décentralisé qu'automatiquement votre sens des "autres" sera beaucoup plus fort en vous que le sens de la personnalité ou soi inférieur. Laissez votre imagination se déchaîner pendant un instant, et représentez-vous ce que sera la condition du monde lorsque la majorité des êtres humains s'occuperont du bien des autres et non de leurs propres buts égoïstes. Donner libre cours à la pensée imaginative est bon et constructif ; cela aidera à amener la manifestation du nouveau monde et du nouveau type d'humanité que l'avenir apportera inévitablement. Je ne m'étendrai pas sur ce sujet ; la pratique de la bonne volonté posera les fondements de ce nouveau genre de sensibilité.

4. Le sens de l'impression enregistrée

Je ne vais pas traiter maintenant de cette nouvelle recherche de contact avec l'inconnu, ou avec ce qui exige une expansion de conscience dans la sensibilité. Il concerne le thème de l'entraînement à la télépathie. J'en traiterai lorsque nous étudierons la science de l'Impression qui sera finalement l'objectif majeur des systèmes d'éducation fonctionnant à la fin du nouvel âge qui se rapproche si rapidement. C'est seulement maintenant qu'il a été permis à ces forces d'entrer dans notre vie planétaire qui offrira un nouvel environnement subjectif, présent depuis toujours, mais non reconnu. La raison pour laquelle cette nouvelle sensibilité est l'objectif de l'entraînement culturel hiérarchique est que la Hiérarchie s'est rendu compte que l'homme possède maintenant l'intelligence adéquate pour qu'il lui soit enseigné la juste interprétation.

5. L'évocation de la volonté

C'est en particulier pour les disciples, un développement nouveau et très nécessaire. Comme je vous l'ai souvent dit, l'aspirant moyen confond la volonté avec la détermination, l'intention fixe, la volonté personnelle et l'attention à objectif unique. Il ne se rend pas compte que la volonté est, chez l'homme, l'aspect divin qui met en rapport avec le dessein divin, puis la place sous la domination de ce dessein, intelligemment compris dans le temps et l'espace, et mis en œuvre par l'âme comme l'expression d'une application aimante. La méthode susceptible, par excellence, de développer la volonté est de cultiver la reconnaissance du Plan divin au cours des âges. Cela produit le sens de la synthèse, sens qui rattache l'homme au plan par la reconnaissance de :

Son inévitabilité qui exige donc la coopération.

Sa réussite qui suscite donc la sage activité.

Son objectif immédiat auquel conduit le passé tout entier.

Son caractère juste dont témoigne l'intuition.

Il n'est pas facile pour le disciple à l'entraînement d'associer le sens de synthèse et l'emploi de la volonté, ni de comprendre que cultiver la perception de premier rayon est une méthode puissante, par laquelle peuvent être développés les aspects les plus élevés de la volonté spirituelle (encore embryonnaire chez lui). Ailleurs, je traite plus en détail de la volonté, de sa nature et de ce qu'elle est.

6. Le sens de ce qui est imminent

Ceci concerne le "nuage de pluie des choses connaissables". J'attire votre attention sur le mot "connaissable". Ce n'est pas la reconnaissance de ce qui est imminent chez l'homme, dans la nature, ou latent dans la manifestation. La spéculation dans ce sens pourrait être, et souvent est sans importance véritable. C'est ce qui est spirituellement imminent qui concerne le vrai disciple. L'une des premières leçons à apprendre dans le domaine ésotérique est le sens du moment opportun, avec lequel ce qui est imminent est relié. Le disciple doit s'éveiller à ce qui est sur le point de se précipiter dans la pensée, la vie et les circonstances humaines ; il doit prendre les mesures occultes qui lui permettront de reconnaître non seulement ce qui plane au-dessus de l'humanité, au bord de la révélation ou de l'utilité karmique (notez cette expression), mais qui lui permettront aussi de se comporter de manière si juste et si sage qu'il pourra, petit à petit, collaborer au processus facilitant cette tâche de révélation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 283 à 286.

L'objectif de tout entraînement donné sur le sentier du disciple, et jusqu'à la troisième initiation, est de provoquer une façon de penser qui libérera le disciple de l'illusion et lui donnera l'équilibre émotionnel fermant la porte à tout mirage mondial. Cette libération devient possible lorsqu'il n'y a plus de mirage personnel chez l'aspirant, plus de réaction délibérée aux facteurs qui ont déterminé et provoqué le mirage au cours des âges.

Le Mirage, problème mondial p 24.



But, tâche et service du disciple


La vision unique, le désir pur, le but consacré et l'oreille qui écoute intérieurement, insensible à tous les bruits de la terre, tel est le but pour le disciple.

Lettres sur la Méditation Occulte p 61.


Le problème confrontant les disciples est d'exprimer la dualité de l'amour et de la volonté au moyen de la personnalité.

Cette déclaration constitue un énoncé véritable du but poursuivi par le disciple.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 16.

…le nouveau discipulat est avant tout une expérience de travail de groupe et que son objectif principal n'est pas de perfectionner le disciple individuel dans le groupe. Je considère cette déclaration comme fondamentale et essentielle. Les individus sont supposés se suppléer les uns les autres, se compléter les uns les autres. Ils sont supposés fournir, par l'agrégat de leurs qualités, un groupe capable d'expression spirituelle utile, un groupe à travers lequel l'énergie spirituelle peut s'écouler pour aider l'humanité. Le travail doit être effectué sur le plan mental. Les champs de service des disciples individuels restent les mêmes que précédemment mais à leurs différentes sphères d'entreprise individuelle s'ajouteront une activité et une vie de groupe qui deviendront plus claires à mesure que le temps s'écoulera. Le premier objectif est donc d'amalgamer et d'unifier le groupe de manière que chacun de ceux qui le composent puisse travailler en rapport mental étroit et en coopération spirituelle avec les autres. Cela demandera inévitablement du temps et le succès de ce nouvel effort de la part de la Hiérarchie dépendra de l'attitude exempte de critiques et de l'effusion d'un esprit d'amour de la part de chaque membre du groupe. Pour certains disciples, cela sera réalisé assez facilement, mais, pour d'autres, très difficilement. Tant de gens très qualifiés possèdent aujourd'hui un esprit d'analyse exagérément développé. Avec le temps, toutefois, et si un effort réel est entrepris, le processus d'amalgamation fera beaucoup de progrès. C'est donc là notre premier effort, comme c'est le premier effort du groupe de chaque Maître et l'accomplissement de la Hiérarchie elle-même, l'unité de groupe.

Chaque disciple doit apprendre à subordonner ses propres idées de croissance personnelle aux exigences du groupe, car afin d'avoir un groupe coordonné, fonctionnant comme une unité en état de servir, certains disciples devront hâter leurs progrès en certaines directions et d'autres devront temporairement ralentir les leurs pour suivre l'allure de la majorité. Cela se produira automatiquement, si l'identité du groupe constitue le facteur dominant des pensées de chaque disciple, et si le désir de croissance personnelle et de satisfaction spirituelle est relégué au second plan Les groupes au sein de chaque Ashram sont destinés à travailler finalement ensemble de même que les divers départements de grandes organisations travaillent ensemble efficacement comme une seule unité. Ils doivent fonctionner sans à-coups et intelligemment Cela sera possible lorsque les membres individuels des divers groupes et les groupes eux-mêmes perdront de vue leur propre identité dans l'effort qu'ils feront pour que cette expérience de la Hiérarchie connaisse le succès. De la manière la plus formelle, les sentiments, les réactions, les désirs et les succès des individus ne comptent pas. Seul est considéré comme ayant de l'importance ce qui promouvra l'effort de groupe et enrichira la conscience de groupe.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 29-30.

Le but de tout travail exécuté par les disciples, soit en formation de groupe soit dans l'Ashram, est l'expression, dans le groupe, du processus causal de création. Ces mots que j'ai déjà cités, "la Vie et les vies" le résument. Vous avez une idée analogue avec ses effets subséquents dans le fait que le Maître (esprit ou Monade) se reflète dans le disciple (L'âme) et l'inspire. Le disciple est alors en mesure de démontrer l'activité de l'âme sur le plan physique.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 801.

Un Maître doit connaître et jauger le disciple par son travail en vue de l'accomplissement du Plan, et non par la réaction à son aspiration. Le monde, attentif, doit aussi jauger quelle est la phase d'expression divine existant dans la vie quotidienne du disciple. Par quoi d'autre l'observateur pourrait-il la jauger ? Le disciple est donc soumis à un examen double et constant ; à cette épreuve, il doit forcément en ajouter lui-même une troisième, soit sa propre situation d'Observateur. Il est donc ainsi exposé à la critique et au jugement, sous trois angles, et je vous demande de réfléchir soigneusement à ce fait.

Un examen critique fait chaque soir sur ces trois points serait précieux à tous les disciples qui utilisent autant que possible l'imagination en tant qu'instrument de perception spirituelle. Apprenez à "imaginer", dans la mesure où vous le pouvez, ce qu'un Maître penserait de l'effort de votre journée.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 74-75.

Les disciples du monde sont les intermédiaires entre la Hiérarchie et l'humanité. Ils sont le résultat de l'effort humain immédiat ; ils règlent l'allure du développement humain ; ils sont donc en rapport étroit avec la conscience de la race des hommes. C'est la qualité des nouveaux disciples, la rapidité avec laquelle les hommes prennent place dans les rangs des disciples, et la demande que font les disciples au travail dans le monde, au bénéfice de l'humanité (qu'ils connaissent), qui engendrent les changements nécessaires. Les Maîtres sont experts dans l'art de la reconnaissance, qui est la consommation de la pratique de l'observation. Ils sont toujours prêts à faire les modifications nécessaires de technique ou de programme, quand la nature humaine dépasse les présentations anciennes des vérités toujours nécessaires. Les besoins leur sont indiqués par leurs disciples, et Ils instaurent les changements nécessaires. Lorsque ces changements surviennent en temps de crise, qu'ils sont de grande portée dans leur effet et déterminent les conditions sur un avenir de plusieurs milliers d'années, alors la Hiérarchie tout entière se réunit en conclave. L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 265.

…certains disciples peuvent aider le Maître dans l'établissement des plans, car ils deviennent sensibles à l'impression de Shamballa ; d'autres sont absorbés par la formulation du programme, et la communication de certaines de ses caractéristiques à des disciples plus limités, les mettant ainsi au travail. Un groupe de disciples soigneusement choisis est toujours maintenu dans la Hiérarchie, afin de travailler uniquement sur le modèle ; c'est une phase très importante du travail qui exige un esprit de synthèse et une aptitude à maîtriser les courants d'énergie hiérarchique. Les disciples moins avancés, et donc plus près de la pensée humaine à un moment donné de l'histoire, se chargent de surveiller la précipitation du Plan. Leur travail est nécessairement beaucoup plus exotérique, mais lourd de responsabilités, car c'est lorsque le Plan a atteint le stade de l'exécution humaine que l'erreur peut surgir, et que des fautes peuvent se produire.

Dans tous les ashrams se trouvent des disciples dont la tâche est de faire les adaptations nécessaires du modèle et les changements indispensables dans le programme, à mesure que se déroule le processus de précipitation. Il existe une loi interdisant que l'on empiète sur la liberté humaine. L'établissement du Plan et son exécution sont, en dernière analyse, purement une affaire humaine, quand a été atteint le stade de précipitation. Ils dépendent de la réceptivité du cerveau humain, de sa reconnaissance du besoin et de ses sources. C'est un point dont il faut se souvenir.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 346.


Disciple, crises et difficultés rencontrées sur le chemin

Un disciple produit lui-même ses propres crises, et lorsqu'une vie est exempte de crises, cela signifie, au stade du développement, que le disciple demeure immobile. Cela signifie que son travail est tel qu'il n'influence aucunement son milieu et ceux auxquels il est associé dans la vie ; cette vie, par conséquent, n'a aucune valeur.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 615.


… d'après la Loi qui gouverne les Disciples, doivent inévitablement se présenter les opportunités qui vous permettent d'ajuster les conditions passées et les erreurs que vous auriez pu commettre.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 612.

La vie du disciple se poursuit en traversant des moments de crise. Ces crises produisent deux résultats :

  1. L'intensification de l'aspiration, si le disciple est encore sur le Sentier de Probation, ou l'intensification de l'illumination, si le disciple approche du Sentier de Discipulat Accepté, ou s'il s'y trouve déjà.

  2. La réalisation d'une attitude de détachement plus stabilisée, basée sur une renonciation consciente de la personnalité, sur une juste orientation de la personnalité vers l'âme (le Maître unique, la Lumière de la Vie), et vers la Hiérarchie des Serviteurs. Ces bases produiront donc un pouvoir de domination accru par l'âme, l'Unique Qui ne connaît aucun attachement et Qui demeure unie à toutes les âmes dans toutes les formes.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 758.

Résoudre les crises est le sceau du disciple ; toute crise affrontée et correctement réglée (une fois que la difficulté est "foulée aux pieds", en termes occultes) fournit une position d'où une vision plus large peut être obtenue, où une connaissance nouvelle peut affluer, où la lumière de transmutation de l'Ange de la Présence peut briller et aussi produire des résultats.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 12.

Les épreuves de l'état de disciple sont sévères, comme vous le savez, et seuls un cœur pur, un amour vrai, et l'activité mentale peuvent aider le disciple à les surmonter ; cela est toujours possible quand ces qualités existent, et quand il y a aussi une orientation déterminée vers la lumière.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 27.

Comme tous les disciples le savent, l'un des problèmes qu'ils doivent affronter constamment est leur extrême sensibilité aux courants de pensée de ceux avec qui ils sont en contact direct. Plus le disciple est avancé, plus le problème est important. La théorie selon laquelle, si l'on vit et travaille sur un niveau de conscience élevé, on est inaccessible à ce qui émane du niveau inférieur, ne tient pas en pratique. La loi occulte proclame que le plus grand peut toujours inclure le plus petit ; ainsi si cette loi s'applique au Logos planétaire (somme de toutes les formes moins importantes au sein de son univers manifesté), elle s'applique de même à tous les êtres humains. Le disciple peut donc toujours inclure ce qui émane de ceux qui sont en dessous de lui sur l'échelle de l'évolution. Plus un disciple est sous l'influence de la loi d'Amour, plus facilement il se met au diapason, absorbe les pensées et enregistre les désirs de ceux qui l'entourent, en particulier de ceux qui sont liés à lui par l'affection et une relation karmique. A mesure que les disciples avancent d'initiation en initiation, l'aspect volonté fortifie l'intellect et dirige l'expression de l'énergie d'amour, de sorte que le problème s'amoindrit, car l'initié apprend certaines règles de protection qui ne sont pas mises à la disposition du néophyte. Ce dernier doit tout d'abord apprendre à s'identifier aux autres, comme base d'une identification plus élevée, qui conditionne les initiés de haut degré dans l'échelle de l'existence.

Extériorisation de la Hiérarchie p 618.


Il y a beaucoup de sortes de crises dans la vie des aspirants, mais pour les disciples consacrés il y a toujours deux crises majeures dans leur vie :

La première est la crise d'occasion offerte et sa sage reconnaissance. A un certain moment, chaque disciple se trouve en face d'un choix déterminant, qui conduit finalement à la nature particulière du service de toute sa vie. Cela survient habituellement entre vingt-cinq et quarante ans, ordinairement aux environs de trente-cinq ans. Je ne parle pas ici du choix que tout homme sain de corps et d'esprit doit faire lorsqu'il détermine le travail de sa vie, son lieu de résidence et ses associés dans la vie. Je parle d'un choix libre lorsque les choix moindres ont été faits. Vous avez fait ce genre de choix dans vos premières années. Ce choix d'opportunités se rapporte toujours au service de la vie. Ceci est vrai en dépit du karma et des circonstances environnantes. Ce n'est pas un choix de la personnalité, basé sur la commodité ou des motifs matériels, sur la nécessité ou tout autre chose. C'est un choix basé sur la relation de l'âme avec la personnalité et qui s'offre aux seuls disciples.

La deuxième crise est la crise d'expression. Elle survient habituellement au cours des dernières années de la vie du disciple. Elle concerne la tendance stabilisée de sa vie, et met à l'épreuve tout ce qu'il croit, tout ce qu'il a soutenu, et tout ce pour quoi il s'est battu dans l'expérience de la vie. C'est une épreuve dure et amère, allant jusqu'aux racines de sa vie ; pour ceux qui préparent l'initiation, elle est particulièrement aiguë. Les conditions de cette épreuve peuvent, en apparence, n'être pas pires que les épreuves et les difficultés qui assaillent les autres personnes, mais, comme je l'ai signalé plus haut, il faut les affronter sur tous les plans en même temps. L'énergie de l'âme y est toujours impliquée, ce qui intensifie la réaction de chaque corps de l'homme inférieur, ainsi que celle de la personnalité dans son ensemble, l'homme intégré. Le stade de réceptivité atteint par chaque disciple vis-à-vis de son entourage, de ses associés et de son service, aggrave considérablement ces difficultés.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 610-611.

Disciple et corps inférieurs

Le vrai disciple n'a pas besoin d'être végétarien, ni d'observer aucune des disciplines physiques, car aucun appétit de la chair n'a d'influence sur lui. Son problème est ailleurs, et c'est un gaspillage de son temps et de son énergie que de fixer les yeux sur "l'accomplissement de ce qui est correct physiquement" ; il le fait automatiquement et ses habitudes spirituelles neutralisent toutes les tendances physiques inférieures ; automatiquement, ces habitudes prises lui permettent de surmonter l'attrait des appétits qui se manifestent par la satisfaction du désir inférieur. Personne n'est accepté dans le cercle de l'ashram (ce qui est l'appellation technique de la position de ceux qui sont à la veille de l'initiation ou qui sont préparés à l'initiation) s'il risque de se laisser dominer par ses appétits physiques. Ceci est l'affirmation d'un fait, s'appliquant particulièrement à ceux qui se préparent à la première initiation. Ceux qui se préparent à la deuxième initiation doivent montrer qu'ils sont libres de l'esclavage des idées, exempts de réaction fanatique à toute vérité ou à tout chef spirituel, et qu'ils ne sont pas dominés par leur aspiration qui, par son intensité, leur ferait sacrifier volontiers du temps, des personnes et la vie même, à l'appel de l'Initiateur, ou plutôt, pour être précis, à ce qu'ils croient être son appel.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 102.

… la plus grande partie de la vie émotionnelle du disciple doit devenir de plus en plus subconsciente de même que la vie sur le plan physique est entièrement automatique et subconsciente chez l'être humain normal et bien portant. Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 112.

Pour le disciple et pour assurer le succès de son travail, le but est d'obtenir un corps astral en repos et consentant, sensible aux impressions venant de l'âme et du Maître, réfléchissant la vision avec des lignes aussi claires que possible. Il faudrait aussi se souvenir que lorsque le disciple est pleinement absorbé dans une vie de service sur les trois plans, il y a peu de chose qu'on puisse ou qu'on devrait lui dire. Une pensée peut cependant l'aider.

Qu'il cherche, dans sa vie ardente, à maintenir la synthèse de sa personnalité et l'intégration de toutes les parties de son équipement. Dans un corps ou un autre, sur un plan ou sur un autre, il arrive souvent que, dans la tension et l'activité, l'accent soit temporairement placé si fortement dans une direction que le disciple s'écarte pour un moment du point de vue de synthèse à la fois du Plan et du groupe. Physiquement, il travaille sous une pression considérable ; émotionnellement il se peut qu'il soit en train d'apprendre la difficile leçon du détachement et qu'il se trouve par conséquent en pleine période de révolte temporaire. Et pourtant, sur le plan mental, il est conscient d'une clarté mentale et d'une faculté de pensée qui le maintiennent constamment actif et constructif. Les trois termes suivants expriment donc fréquemment la situation du disciple en ce qui concerne sa nature inférieure : fatigue excessive, révolte émotionnelle et lucidité mentale. Comment doit-il traiter ce problème ? La fatigue physique ne doit pas forcément faire obstacle à son utilité. Chez beaucoup de gens, les conditions physiques entravent le travail parce que leur attention devient centrée sur la situation corporelle indésirable ; par contre, les disciples possèdent souvent la curieuse faculté de pouvoir continuer leur travail en dépit de tout ce qui peut leur arriver physiquement. Le cerveau physique peut si bien devenir le réflecteur de la vie mentale que le disciple n'est aucunement affecté par des conditions extérieures. Il apprend à vivre avec ses faiblesses physiques et dans des conditions adverses, et son travail se maintient à son haut niveau habituel.

Le problème émotionnel est sans doute le plus ardu. Mais seul le disciple est en mesure de faire face à sa propre pitié de soi-même et de se libérer de l'orage émotionnel intérieur dans lequel il se trouve vivre. Il doit reconnaître que son intégration est faible, car il travaille sur ces deux sections ou en ces deux phases :

Physique émotionnelle

et

Mentale âme

Le disciple est parfois l'un, parfois l'autre, et généralement entièrement l'un ou l'autre. Cette dualité doit être transformée en un rapport plus étroit ; c'est ce que le disciple doit chercher à atteindre lorsqu'il s'efforce d'établir et de maintenir la synthèse nécessaire et l'intégration de la personnalité avec l'âme. Quand donc les disciples comprendront-ils qu'une certaine attitude d'indifférence, une réaction signifiant en somme "cela m'est égal", constitue l'un des moyens les plus rapides pour libérer le Soi des exigences de la personnalité ? Il ne s'agit pas d'un esprit d'indifférence affectant l'attitude du disciple à l'égard des autres. Il s'agit de l'attitude de la personnalité intégrée et pensante du disciple à l'égard du corps astral ou émotionnel. Elle le conduit à adopter une position suivant laquelle absolument rien pouvant produire une réaction de souffrance ou de détresse dans le corps émotionnel n'a la moindre importance. Ces réactions sont tout simplement reconnues, vécues, tolérées ; le disciple ne leur permet pas de causer la moindre limitation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 82-83.


Chez ceux qui ne sont pas disciples, seul l'un des corps inférieurs peut être exercé. Chez un disciple, toutefois, les trois corps peuvent être simultanément exercés, c'est-à-dire la personnalité dans son ensemble.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 350.


Un des problèmes que tous les disciples sincères ont à résoudre est d'apprendre à vivre comme si le corps physique n'existait pas. Par là, je veux dire que les limitations et les entraves qu'il impose à l'expression de la conscience libre et spirituelle sont annulées par une attitude intérieure du mental.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 503.

La marque du véritable aspirant est que les trois parties de sa nature inférieure sont plus ou moins liées à sa nature supérieure, formant ainsi une unité. Il en résulte deux choses :

1. Les trois parties de la personnalité peuvent réagir dans une certaine mesure simultanément à la vie et à l'énergie de l'âme.

2. Toutes les difficultés et les épreuves, karmiques ou éducatives, servant de tests ou de purification sont ressenties en même temps dans les trois corps.

C'est une bonne chose, mais le progrès du disciple s'en trouve compliqué, car il lui faut se battre sur les trois champs de bataille en même temps.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 530.

Disciple et entraînement

Un des objectifs de l'entraînement du disciple consiste à le mettre à même de constater ce qui gît à l'arrière-plan de toute forme dans l'un quelconque des règnes de la nature et d'être, de ce fait, informé du caractère de l'énergie spirituelle qui a donné naissance à cette forme.

La Lumière de l’Ame p 119.

L'objectif de tout entraînement donné au disciple est de faire passer sa conscience du point où il se trouve à des niveaux plus élevés que ceux des trois mondes de l'évolution véritablement humaine. Il est de lui enseigner à fonctionner sur les plans de contact conscient qui sont encore si subjectifs, qu'il n'accepte leur existence qu'en théorie.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 112.


Le travail du disciple et son évolution

Tout d'abord, en tant que disciple, il doit apprendre à travailler dans le cadre de sa personnalité et de son âme, en voie de fusion. Au début, cette tâche consiste à construire et à discipliner son caractère (lorsqu'il foule le Sentier de Probation), à lutter afin de voir, à s'efforcer d'obtenir la permanence du contact de l'âme. Finalement cela conduit au commencement du stade où âme et personnalité se fondent ; à ce point, il entre sur le Sentier de l'Etat de Disciple (au sens technique). A partir de là son problème est de se connaître tel qu'il est véritablement, de diriger l'énergie vers les centres nécessaires qui attendent que leur soit portée une attention scientifique, de surveiller consciemment la préparation de lui-même en tant que personnalité afin d'agir comme instrument de l'âme et plus tard de la Hiérarchie, d'apprendre à entrer en contact avec l'énergie, à la manier et à la diriger. Cela implique une compréhension de son mécanisme intérieur – les sept centres de son corps vital – par lequel doit s'écouler, sous la direction de l'âme, l'énergie contactée. Ceci implique aussi le perfectionnement de l'appareil réceptif et du mécanisme spirituel nouvellement construit, qui lui permet de prendre contact, ésotériquement, avec le monde extérieur et, ésotériquement, avec le monde des âmes. Ceci suppose un processus soutenu de perfectionnement intérieur, jusqu'à ce qu'il ne reste rien de plus à faire dans le cadre individuel. Ce travail, dans sa majeure partie, est accompli au moment de la quatrième initiation, et il est entièrement accompli à la cinquième initiation.

Tout cela prend beaucoup de temps, mais, quand l'initié a partiellement réussi, quand sa compréhension est quelque peu éclairée, que son emploi de l'énergie, son pouvoir de direction commencent à s'appliquer intelligemment, il peut alors commencer à travailler dans le cadre des sept groupes majeurs, c'est-à-dire dans la Hiérarchie. Cela s'effectue d'abord à la périphérie de l'aura hiérarchique et plus tard en tant que travailleur conscient, accepté et consacré, dans un ashram – cet ashram dépendant de son type de rayon. Il est alors en mesure de découvrir combien sont étroitement imbriqués les sept supplémentaires (ses propres sept centres) et les sept groupes majeurs de la Hiérarchie. Il en vient à comprendre que c'est seulement quand ses centres sont un peu éveillés et mis au diapason, qu'il lui est possible de travailler dans le cadre plus vaste de la Hiérarchie, car il développe lentement en lui-même, sous l'influence de la surveillance hiérarchique, s'exerçant par le canal de ses sept centres, les sept supplémentaires, la qualité des groupes majeurs et l'expression de vie des sept groupes planétaires, les sept rayons.

Ainsi, sous un angle nouveau qui est pratique et non simplement théorique, il commence à s'apercevoir qu'il est une partie inaliénable d'un groupe d'ensemble, et que ce fait incontestable entraîne des responsabilités et des devoirs. Il découvre que sa principale responsabilité – en termes spirituels – est de ne permettre, dans les sept supplémentaires, à aucun obstacle d'entraver le libre flot de l'amour issu des sept majeurs, et plus tard le libre flot de la vie (inspiré par le dessein) issu des sept planétaires. Il sait maintenant qu'ils forment tous un grand conseil de direction au moyen duquel la volonté de Dieu est mise en œuvre. Il sait maintenant qu'il est une minuscule partie de ce grand Tout imbriqué, un atome conscient et responsable à sa périphérie. Puis, à mesure qu'il progresse et apprend à se soumettre à la loi des Sept Supplémentaires, il s'aperçoit que, sous l'angle de la vie et par sa propre direction consciente développée petit à petit, tous les pouvoirs de la divinité sont siens et qu'il peut les utiliser, une fois qu'il lui a été fait confiance, comme c'est le cas pour tout initié avancé. Il lui est alors donné toute liberté de coopérer complètement au dessein sous-jacent au Plan. Il est sorti du règne humain pour entrer dans la Hiérarchie ; plus tard il passera du groupe hiérarchique dans Shamballa, ou il quittera tout à fait la vie planétaire pour entreprendre ici ou là un service plus grand et plus étendu.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 124-125.

Les disciples doivent toujours garder à l'esprit qu'ils croissent en répondant eux-mêmes à leurs propres questions. La tâche du Maître n'est pas de répondre aux questions que le disciple pourrait résoudre lui-même avec un peu de temps ou de réflexion, mais de suggérer ou de projeter dans la pensée du disciple le genre de question qui convient à sa pensée et ensuite de stimuler son mental abstrait de manière qu'il puisse parvenir à trouver la réponse.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 835.

Disciple et Guérison :

…aucun disciple ne doit se mettre entre les mains d'un guérisseur magnétique, d'un opérateur par irradiation, ou d'un expert psychologue quelconque ! Jamais un disciple ne doit se permettre d'avoir recours aux émanations de l'aura d'un guérisseur de hasard, ni se soumettre à un psychologue académique inexpérimenté si connu soit-il. Toutefois, il peut se livrer à la sage habileté d'un médecin ou d'un chirurgien opérant sur le plan physique, car – pour un disciple – le corps physique n'est qu'un automate. Le disciple peut donc avoir recours aux moyens physiques pour soulager le corps.

Guérison Esotérique p 21.


Les effets du disciple sur son entourage :

…tous les disciples sont des centres d'énergie dans le corps de l'humanité et sont en passe de devenir des foyers d'énergie focalisée et dirigée. Leurs fonctions et leurs activités produisent toujours et inévitablement des effets, résultats, réveils, ruptures, et réorientations dans la vie de ceux qui les entourent. Aux stades initiaux, les disciples produisent ces effets inconsciemment. Il arrive donc fréquemment que les résultats sur les personnes touchées soient indésirables, et que l'énergie ne soit pas dirigée, défléchie, ou retenue avec sagesse. A l'arrière-plan de toute sage direction de l'énergie, il faut qu'il y ait une intention intelligente. Par la suite, lorsque les disciples auront appris consciemment à exister et seront devenus des centres irradiants de force curative consciemment dirigée, cette énergie d'abord animatrice puis transmise sera employée plus constructivement sous forme psychologique et physique. Néanmoins, dans tous les cas, le disciple devient effectivement influent et ne peut jamais être ce qu'on appelle ésotériquement "inaperçu à sa place et sans impact sur d'autres âmes". Son influence, son rayonnement, et sa vigoureuse énergie lui suscitent inévitablement des difficultés. Ses problèmes sont basés sur les relations humaines qu'il a établies karmiquement, et sur les réactions des gens qu'il fréquente soit pour le bien soit pour le mal.

En principe, l'influence d'un disciple de la Grande Loge Blanche est fondamentalement bonne et spirituellement cristallisante. Superficiellement et dans ses effets extérieurs – surtout quand le disciple est en cause – on découvre des situations difficiles, des fissures apparentes, et des fautes aussi bien que des vertus chez ceux qui en sont touchés. Tout cela peut persister pendant de nombreuses incarnations, jusqu'à ce que la personne ainsi influencée devienne ce qu'on appelle "ésotériquement réconciliée avec l'énergie émanante".

Guérison Esotérique p 97-98.


Un disciple sert ; il écrit et parle ; ses paroles et son influence s'infiltrent dans la masse des hommes et les éveillent à une activité quelconque – souvent bonne et spirituelle, parfois mauvaise antagoniste, et dangereuse. Il faut donc qu'il tienne compte des réactions que son travail déclenche non seulement sur lui-même, mais encore, dans un sens général et spécifique, sur les masses qu'il commence à influencer. C'est une tâche malaisée, surtout pour un débutant qui travaille selon le Plan. Le disciple hésite entre le plan mental, où il cherche normalement à opérer, et le plan astral où la majeure partie des hommes est focalisée. Cela le conduit dans le royaume des mirages avec les dangers qui s'ensuivent. Il s'en va en conscience vers ceux qu'il cherche à aider, mais c'est tantôt en qualité d'âme (et alors il surexcite souvent ses auditeurs) et tantôt sous un jour personnel (et alors il nourrit et rehausse leurs réactions personnelles).

A mesure que le temps passe, les difficultés soulevées par l'indispensable approche du cœur lui enseignent à se tenir fermement au centre. Il émet la note, donne son message, distribue l'énergie d'amour dirigée, influence son entourage, mais reste impersonnel, n'étant qu'un agent directeur et une âme compréhensive. L'impersonnalité peut se définir comme un retrait de l'énergie personnelle. Tous les disciples savent bien que l'impersonnalité donne jour à ses propres problèmes. Toutefois, ils ne peuvent qu'attendre le moment propice pour amener l'autre personne à comprendre plus clairement la signification et le sens ésotérique des justes relations humaines.

Guérison Esotérique p 98-99.


Tout ce qu'un disciple ou un aspirant doit faire à l'égard de ses semblables est de stimuler la lumière qui est en eux, les laissant libres de marcher dans leur propre lumière et sur leur propre chemin le long du Sentier.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 485.


Le Christ exprima cette idée en d'autres termes lorsqu'Il dit "Tout homme qui accomplit Sa volonté, saura" ; selon la loi occulte, l'action précède toujours la connaissance, car la connaissance est acquise par l'expérimentation et l'expérience. Le disciple ou l'aspirant travaille toujours dans le noir, surtout dans les premiers stades de son développement, et il suit un instinct profond et caché vers l'activité juste. En acquittant son pénible devoir de façon persévérante, tout d'abord sous la pression de la conscience, puis sous l'impulsion de son âme qui s'éveille, puis sous l'influence du Maître, il avance de l'obscurité à la lumière ; il découvre que l'obéissance à ses instincts spirituels le conduit inévitablement dans le règne de la connaissance, et que la connaissance – lorsqu'elle est acquise – se transforme finalement en Sagesse. Il devient alors un Maître, et ne travaille plus dans le noir.

D'ordinaire, les aspirants souffrent amèrement des cycles d'obscurité qu'ils semblent traverser ; ils se plaignent de la difficulté de travailler dans le noir, et de ne voir de lumière nulle part ; ils oublient que la capacité de travailler dans l'obscurité et dans la lumière, n'est qu'une seule capacité inhérente. La raison en est que l'âme ne connaît que l'existence, que la lumière et l'obscurité ne sont – pour l'âme – qu'une seule et même chose. Par-dessus tout, la connaissance vient de l'expérimentation consciente, et là où il n'y a pas activité expérimentale, aucune expérience ne peut être acquise. La connaissance est la récompense de ces deux facteurs ; connaissance qui n'est pas théorique, mais qui est prouvée, effective et le résultat intelligent d'un dur travail ; c'est aussi le résultat d'une fréquente détresse (utilisée correctement) et de l'anticipation spirituelle.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 375-376.


A tous les moments de décision, énumérez à vous-même le nombre de vies susceptibles d'être affectées par ce que vous faites, et rappelez-vous qu'en foulant le Sentier du disciple, votre sphère d'influence et le nombre de ceux qui sont affectés par vous croissent régulièrement. Pour la personne ordinaire, bonne, bien intentionnée et douée d'un sens normal de responsabilité, les décisions sont prises sur la base des effets qu'elles peuvent avoir sur la famille, le bureau ou le rayon relativement restreint d'un petit cercle d'amis. Dans le cas du disciple en probation, les décisions ont souvent un résultat un peu plus important. Lorsqu'il s'agit d'un disciple accepté, de tels choix affectent beaucoup de personnes, car ceux qui sont liés par le service conjoint sont inclus dans les autres groupes, et ces derniers peuvent souvent être inconnus ou comporter des gens qui réagissent à l'aura du disciple, ainsi qu'à son groupe de compagnons de travail.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 511.

Rayons de disciple

L'une des caractéristiques principales du disciple du septième rayon est son sens éminemment pratique. Il travaille sur le plan physique avec l'objectif constant d'amener des résultats qui détermineront les formes de la culture et de la civilisation prochaines. Vers la fin du cycle du septième rayon, il travaillera également avec ardeur à perpétuer ce qu'il aura réalisé. Il manie la force afin de construire les formes dont il a besoin et il le fait plus scientifiquement que ne le font les disciples des autres rayons. Le disciple du sixième rayon est beaucoup plus abstrait et mystique dans son travail et dans sa pensée ; il possède rarement une compréhension réelle du juste rapport entre la forme et l'énergie. Il pense presque entièrement en termes de qualité et fait peu attention au côté matériel de la vie et à la véritable signification de la substance en tant que productrice de phénomènes. Il a tendance à regarder la matière comme étant mauvaise de nature, la forme comme une limitation et n'accorde d'importance qu'à la conscience de l'âme.

La Destinée des Nations p 119.


Le disciple du septième rayon travaille consciemment au moyen de certaines lois qui gouvernent la forme et son rapport avec l'esprit ou la vie.

(…)

… par sa connaissance du rituel (qui est l'ancienne méthode codifiée par laquelle les énergies d'attraction et de manifestation à employer sont organisées et mises en rapport) par sa compréhension des "Mots de Pouvoir", qu'il découvre par expérience, par l'utilisation du pouvoir du son, le disciple de l'avenir travaillera à construire le nouveau monde avec sa culture et sa civilisation.

La Destinée des Nations p 122.

Il vous apparaîtra de toute évidence que les disciples du septième rayon détiennent un grand pouvoir, c'est pour cette raison que dans tout enseignement qui les concerne, l'accent est mis sur la pureté du motif. Dans le passé, s'agissant de disciples du R6, on insistait sur la pureté du corps.

La Destinée des Nations p 123.

Les disciples du Nouvel Age mettront l'accent sur le principe mental, parce qu'il conditionne la pensée et la parole. Tout le travail magique est basé sur l'énergie de la pensée et de la parole (l'expression des deux centres magiques auxquels il est référé plus haut), par conséquent, la pureté du motif et du mental est considérée comme une base essentielle.

La Destinée des Nations p 124.

La note-clé du disciple du septième rayon est "Radiation Active" De cela découle l'apparition dans la pensée mondiale de certaines idées nouvelles, la radiation mentale ou télépathie, l'emploi de la radiation calorifique et la découverte du radium. Tout cela dénote l'activité du septième rayon.

La Destinée des Nations p 125.

Différence entre Disciple et Initié :

…on connaît un disciple par l'influence qu'il exerce autour de lui, et un initié par le large rayon de son service au monde.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 126.



Disciple et Télépathie :

En ce qui concerne le disciple, l'abandon de la perpétuelle considération des circonstances et problèmes personnels conduit inévitablement à un clair détachement mental ; ceci fournit alors ces régions de libre perception mentale qui rendent la sensitivité supérieure possible. Graduellement, à mesure que le disciple acquiert la véritable liberté de pensée et le pouvoir de recevoir l'impression du mental abstrait, il se crée à lui-même un réservoir de pensée qui devient disponible pour l'aide au prochain et pour les nécessités de son service mondial croissant. Plus tard, il devient sensitif à l'impression de la Hiérarchie qui, d'abord purement ashramique, est transformée ultérieurement en une impression hiérarchique totale dès que le disciple devient un maître ; le Plan constitue alors la substance dynamique fournissant le contenu du réservoir de pensée auquel il peut puiser. Ceci est une déclaration d'une importance unique et extraordinaire. Plus tard encore, il devient sensitif à l'impression de Shamballa, et la qualité de la Volonté, qui soutient le Dessein planétaire, est ajoutée au domaine de connaissance qui lui est accessible. Je cherche surtout à souligner ici l'existence d'un réservoir grandissant de pensée, que le disciple crée en réponse aux impressions nombreuses et variées auxquelles il devient de plus en plus sensitif ; les idées, les concepts et les objectifs spirituels dont il prend conscience sont progressivement formulés par lui en idées avec leurs formes-pensées appropriées, auxquelles il apprend à recourir quand il veut servir son prochain. Il se trouve en possession d'un réservoir ou d'un nuage de substance mentale, résultat de la propre activité de ses pensées, de sa réceptivité innée, qui lui procure le matériel d'enseignement et la "fontaine de connaissance" à laquelle il peut puiser lorsqu'il cherche à aider d'autres individus.

La Télépathie et le Corps Ethérique p 101-102.

Pour exprimer cet objectif dans les termes les plus élevés possibles, les disciples et les initiés apprennent (par la méditation) la technique selon laquelle le Mental de Dieu, Mental Universel, ou processus de pensée du Logos planétaire, peut être enregistré. Actuellement, pour la majorité d'entre eux, c'est par l'intermédiaire de l'ashram qu'ils enregistrent la pensée divine telle qu'elle s'affirme dans le Plan qui se fait jour, et dans la vitalité qu'elle donne au dessein de la vie. Le Maître communique la nature du Plan ou du Dessein – selon le rang de l'initié – et celui-ci l'accepte selon la loi de Libre Obéissance occulte. Mais le disciple, ou l'initié, ne doit pas dépendre éternellement, pour la transmission de la pensée divine, de Ceux qui sont plus avancés que lui. Il doit prendre ses propres contacts et se brancher lui-même sur le "nuage de pluie". Il doit, sans aide, pénétrer les processus de pensée de Sanat Kumara (par la télépathie ou impressibilité spirituelle permise).

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 148-149.



Disciple et temps

Les disciples, dans leur noviciat, font plus d'erreurs quant au temps, qu'aucune autre erreur ; ceci est naturel et l'on pouvait s'y attendre, car "temps" n'est qu'un mot désignant les événements courants de la vie journalière. Le temps n'est autre chose qu'une succession d'événements, enregistrés dans la conscience du cerveau physique ; ces événements risquent d'avoir un effet trop important sur le disciple : Cependant, à partir du moment où il peut envisager les événements comme des aspects du temps, non seulement il commence à développer en lui une continuité de conscience nécessaire, mais aussi un sens des proportions dont l'effet est sain et stabilisant.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 377.

Le disciple ; un centre magnétique de lumière

Un disciple est un centre magnétique de lumière et de connaissance dans la mesure exacte où il est capable de maintenir son aura magnétique en état de réceptivité. Elle invoque alors constamment un ordre supérieur d'impressions ; elle peut être évoquée et mise en "activité distributive" par ce qui est inférieur et demande de l'aide. En temps voulu, le disciple devient par conséquent, une petite réflexion de la Hiérarchie, invocatoire – comme celle-ci l'est envers Shamballa – et facilement évoquée par la demande humaine.

La Télépathie et le Corps Ethérique p 103.

Le Disciple dans le travail de groupe 

Un disciple, et plus tard un initié d'un certain degré du plus élevé au dernier, a une double relation à établir et à maintenir :

  1. Avec ceux d'un degré semblable auxquels il est associé dans le travail. Leurs rapports réciproques leur permettent alors (comme résultat de leur unité de groupe) d'être en relation avec les niveaux de conscience et d'activités plus élevés que les leurs. C'est cependant là une relation de groupe qui dépend de l'établissement de relations réciproques entre les membres du groupe.

  2. Avec ceux auxquels il est lié karmiquement, ou par son propre choix qui peut ne pas être karmique du tout et constituer seulement une décision nouvelle ; ou encore par suite du choix fait par d'autres, lui ouvrant ainsi des voies permettant des contacts que lui-même, travaillant isolément, n'aurait jamais eus mais qui sont le résultat du pouvoir d'attraction de l'âme du groupe.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 222.

Disciple de Shamballa

Il y a des disciples de Shamballa comme il y a des disciples de la Hiérarchie ; c'est un fait qui n'a pas été reconnu jusqu'ici et auquel il n'a jamais été fait allusion dans aucun écrit relatif aux sujets occultes. Il est sage et utile de vous en souvenir. Ces disciples de Shamballa sont puissants, obstinés et souvent cruels, ils imposent leur volonté et n'admettent aucune opposition à leurs désirs ; ils commettent des fautes, mais cependant ils sont de véritables disciples de Shamballa et ils travaillent à l'accomplissement de la Volonté de Dieu autant que les disciples et les Maîtres de la Hiérarchie œuvrent pour la manifestation de l'Amour de Dieu.

La Destinée des Nations p 20.


Au sujet de l’extériorisation de la Hiérarchie ; manière dont le disciple aborde l’extériorisation dans sa conscience

Les disciples envoyés par les divers ashrams n'arrivent pas sur terre conscients d'une haute mission, et connaissant bien la nature de la tâche qui leur a été assignée subjectivement. Dans le cas de certains disciples, qui seront de grande élévation et ayant rang d'initiés, ils peuvent avoir la conviction d'une mission (si on peut employer ce terme) dans leur extrême jeunesse, et ainsi s'orienter vers la tâche de leur vie, dès le début ; cette conviction s'accroîtra, s'approfondira et se clarifiera avec les années. Mais il faut se souvenir que la majorité des disciples ne réagira pas ainsi. Ils arriveront en incarnation avec certains dons et certains talents innés, avec certaines idées fermement enracinées, dotés d'idéaux irrévocables et d'un cerveau réceptif à un mental bien développé. Ils se frayeront un chemin normalement, selon leurs tendances et prédilections naturelles, vers le domaine de l'activité humaine où il est prévu qu'ils travaillent, et dans lequel ils doivent apporter certains changements fondamentaux, en accord avec l'intention hiérarchique. Cette intention hiérarchique leur sera généralement inconnue, bien qu'il puisse parfois en être autrement ; toutefois la tâche à accomplir leur paraîtra impérative et nécessaire, et devant être accomplie à tout prix. Ils trouveront leur voie vers la politique, les mouvements éducatifs, la science ; ils travailleront dans le domaine humanitaire, social et financier ; ils adopteront ces modes d'activités par inclination naturelle, et non parce qu'ils "obéissent" aux instructions d'un Maître. Ils réussiront dans leur effort, car la puissance de la Hiérarchie sera derrière eux, et l'ashram intérieur peut faire beaucoup pour ses disciples travaillant à l'extérieur, lorsqu'il s'agit d'ouvrir des portes, de mettre en œuvre des efforts et d'organiser des contacts ou autres facilités ; tout ceci s'accomplit, néanmoins, sans que l'impulsion intérieure soit évidente. La reconnaissance de cet effort intérieur dépendra de la position du disciple dans l'ashram. Quand le disciple est très avancé, il peut prendre conscience de sa haute mission, et savoir que ce n'est pas une intention fanatique venant de lui-même, mais une tâche précise, entreprise en réponse aux projets ashramiques. De tels cas seront l'exception et non la règle, surtout dans les premiers stades. Ces travailleurs hiérarchiques réuniront autour d'eux des disciples moins avancés, qui travailleront dans la même direction, par communauté d'intérêt, mais non par la reconnaissance d'instructions similaires – ce qui est très différent. Dans l'un des cas, la conscience de la mission est développée par des périodes d'établissement de plans précis avec l'ashram, et en consultation avec le Maître ou ses collaborateurs chevronnés. Dans le cas plus général, le disciple réagit et travaille en réponse à l'impression, ignorant totalement, à ce stade, d'où vient l'impression ; il considère qu'il s'agit d'une activité de son mental, jouant le rôle d'agent directeur dans toutes les activités prévues, dans le thème et le dessein de sa vie, qui sont son service dynamique.

Une caractéristique majeure est néanmoins présente chez tous ces disciples et aspirants au travail ; c'est un profond sentiment humanitaire, et une détermination d'aider la cause du bien-être humain. Une distinction intéressante se fera jour plus tard, et influera sur l'âge nouveau, à l'encontre des méthodes du passé et du présent. Les disciples et les aspirants ne seront pas voués à un travail purement humanitaire ou social. Ce sera un motif de leur travail, non un objectif. Ils ne consacreront pas leur vie et leurs efforts uniquement au soulagement des besoins des hommes. Toutes les phases de la vie humaine – politique, finance, science et religion – seront reconnues comme leur tâche immédiate mais, à l'avenir, le motif ne sera pas principalement la réussite dans les affaires, ou l'ambition de la personnalité, mais l'impulsion à subordonner ces dernières à l'effort général et à l'aide de l'humanité dans son ensemble, dans une vision à long terme.

(…)

Ces disciples peuvent être conscients de ce que leur action et leur pensée font partie d'un effort dans l'évolution ; dans cette mesure ils sont conscients de leur mission, mais la valeur de cette attitude est qu'elle les relie, par la conscience, à beaucoup d'autres personnes, ayant des motifs semblables et conscientes d'une vision similaire. Il est évidemment sage de se rappeler que de tels disciples ont le type prononcé de leur rayon, et sont des personnalités intégrées, dans le sens le plus élevé du terme. Ils travailleront sur terre, en tant que personnalités de haut degré, sous l'impact de motifs forts émanant de l'âme, en réponse à l'impression de l'ashram ; toutefois, dans leur cerveau physique, il n'en savent rien et s'en soucient encore moins. Une partie de leur efficacité dans le service est due au fait qu'ils ne sont pas préoccupés par le contact de l'âme et par l'idée d'un service académique. Ils ont les yeux fixés sur le travail à faire, leur cœur est avec leurs semblables ; ils ont la tête pleine de méthodes, techniques et pratiques qui élèveront le niveau de l'effort dans le domaine qu'ils ont choisi. D'où leur réussite inévitable.

Ce travail de préparation à l'extériorisation de la Hiérarchie ne sera pas demandé aux disciples qui sont intensément intéressés par la réceptivité personnelle à l'âme, qui travaillent diligemment au contact de l'âme, qui se préoccupent de l'art de servir consciemment, font du service un but, et qui sont vivement conscients du fait de l'ashram et de l'existence du Maître. On peut faire confiance aux disciples avancés, qui sont stabilisés dans l'ashram, et qui sont si habitués au Maître que celui-ci ne prend pas dans leur conscience une importance excessive pour travailler dans le monde selon une ligne correcte, et exécuter le travail de préparation. Ils ne peuvent pas être détournés de leur attention exclusive à la tâche, par un appel ou une suggestion de l'âme : ils sont donc libres pour faire le travail prévu.

La situation relative à la conscience du disciple en cette période d'intense difficulté, mais de grand intérêt, qui confronte l'humanité, pourrait donc être résumée dans les déclarations suivantes :

  1. Le disciple n'est poussé par aucun désir d'extérioriser la Hiérarchie, ou de voir l'ashram auquel il est affilié fonctionner physiquement sur le plan extérieur. Il peut n'avoir nullement conscience de l'intention hiérarchique. S'il est conscient de ce dessein sous-jacent, c'est tout à fait secondaire dans sa conscience. Le bien de l'humanité et un avenir spirituel stabilisé pour l'humanité sont les motivations majeures de sa vie.

  2. Le disciple est de tendance strictement humanitaire. Il travaille pour l'humanité Une, et bien que peut-être conscient de son affiliation à la Hiérarchie, sa loyauté, son service et l'intention de sa vie sont entièrement dirigés vers la cause du perfectionnement de l'homme. Par cette attitude, il en arrive à ressembler aux Maîtres, dont la directive de vie n'est pas influencée par les possibilités hiérarchiques, mais par l'adhésion aux desseins de Shamballa, dans l'action, dans les relations, et quant au Plan concernant toutes les unités de vie dans les trois mondes.

  3. L'intuition du disciple est vive et active ; les idées nouvelles, et les nouveaux concepts vitaux sont au premier plan de son esprit. Il répudie presque automatiquement la pensée réactionnaire et conservatrice du passé – et, sans fanatisme ou insistance excessive, il vit, parle et instruit selon les lignes nouvelles des justes relations humaines.

  4. Le disciple, préoccupé des plans hiérarchiques pour l'avenir, a l'esprit très ouvert en ce qui concerne le développement des vrais pouvoirs psychiques. Il déplore et réprime tous les états et formes de pensée négatifs, lorsqu'il les rencontre dans son entourage, mais il encourage le développement de toutes les formes de perception sensibles supérieures, qui élargissent la conscience humaine et enrichissent son contenu.

  5. Selon sa condition hiérarchique, il deviendra de plus en plus un canal de pouvoir dans le monde. L'affirmation de la Bible (ou plutôt l'injonction) de prendre racine vers le bas et de porter des fruits vers le haut, a pour lui une signification occulte profonde.

Extériorisation de la Hiérarchie p 523-524 et 525-526.

Les facteurs importants pour le disciple sont :

  1. L'objet tout entier de l'humanité

  2. . Sa condition actuelle, ses problèmes et l'opportunité présentement offerte. Un disciple cherche à tout moment à aider l'humanité et à faciliter les processus d'évolution aussi bien qu'à développer le profond amour pour l'humanité qui est la marque distinctive de l'initié et du Maître.

  3. L'objet de l'initiation

  4. . L'étude de celui-ci conduit à considérer son développement subsidiaire et son objectif de base qui est l'identification avec l'âme du disciple, avec l'âme du groupe, avec l'âme de l'humanité et avec l'âme en toutes formes.

  5. L'objet du service

  6. . Il ne s'agit pas du service tel qu'on le conçoit généralement. Son implication normale a beaucoup perdu de son sens en raison d'une insistance erronée. L'initié conçoit le service comme une expression spontanée, naturelle, d'un contact nettement effectué avec l'âme. Cette expression est amenée sur le plan physique, donnant perspicacité, sens pratique et inspiration au disciple lorsqu'il travaille sur le plan extérieur d'expression. La plupart des disciples sont vaguement occupés à atteindre l'inspiration, mais ils ignorent tout des stades antérieurs de perspicacité conduisant à l'expression pratique et avisée du besoin satisfait sur le niveau de l'existence journalière. Une des entreprises majeures du disciple accepté (ou, comme je préférerais le dénommer, du disciple acceptant) est de se transformer, d'un idéaliste bien intentionné, en un homme d'action au profit de l'humanité.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 112-113.

Disciple et relations :

Chaque lien qu'on noue sur terre ne signifie pas forcément qu'on reconnaisse un lien de l'âme. Nous établissons de nouveaux liens et nous instaurons de nouvelles lignes de karma et de dharma. Une des premières choses qu'un disciple doit apprendre est d'être capable d'estimer justement l'âge relatif de l'âme de ceux auxquels il s'associe. Il découvre bien vite que cet âge varie. Il apprend à reconnaître ceux dont la sagesse et la connaissance dépassent les siennes, à coopérer avec ceux se trouvant avec lui sur le Sentier et à travailler pour ceux qu'il peut aider mais dont l'état d'évolution n'est pas égal au sien. Le schéma ordonné de sa vie peut alors prendre des formes bien définies et il peut commencer à travailler avec intelligence.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 362.



La paix et la sérénité dans le chemin du Disciple :

Je vous signale que sérénité et paix sont différents. La paix ne peut jamais être que temporaire ; elle se réfère au monde de la sensation et à des états susceptibles d'être troublés. Il est essentiel pour le progrès et il est inévitable que chaque pas en avant soit marqué par des troubles, par des points de crise et de chaos remplacés plus tard, lorsqu'ils ont été confrontés avec succès, par des périodes de paix. Mais la paix n'est pas la sérénité et un chéla n'est autorisé à demeurer dans l'aura du Maître que lorsque la sérénité a remplacé la paix. Sérénité signifie le calme profond exempt de troubles émotionnels qui distingue le disciple focalisé dans un "mental maintenu fermement dans la lumière". A la surface, et du point de vue du monde, sa vie peut se trouver dans un état de changement violent et continuel ; tout ce qu'il aime et tout ce à quoi il est attaché dans les trois mondes peut s'écrouler autour de lui ; mais en dépit de tout, il demeure fermement équilibré dans la conscience de son âme, et sa vie, dans ses profondeurs, demeure paisible. Il ne s'agit pas là d'insensibilité ni d'autosuggestion forcée ; il ne s'agit pas non plus d'une possibilité d'extérioriser la conscience d'une manière telle, que l'individu ignore les choses et les événements qui le touchent. C'est l'intensité de sensation transmuée en une compréhension focalisée.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 853.


Disciple et solitude :

Je parle de la solitude du disciple qui, ayant accepté cet état, devient un disciple consacré et quitte une vie centrée sur le plan physique et identifiée aux formes d'existence dans les trois mondes ; il se trouve au point médian, entre le monde des affaires extérieures et le monde intérieur de l'âme. Sa première réaction est de se sentir seul ; il a rompu avec le passé ; il met son espoir dans l'avenir, mais n'en est pas sûr. Le monde tangible auquel il est habitué doit être remplacé – il le sait – par le monde intangible des valeurs, ce qui implique un nouveau sens des proportions, une nouvelle échelle des valeurs, et de nouvelles responsabilités. Ce monde, il croit qu'il existe, et il s'y avance bravement et théoriquement, bien qu'il demeure, pendant un certain temps, entièrement intangible ; il trouve peu de personnes qui pensent et sentent comme lui, et le mécanisme du vrai contact n'existe chez lui qu'à l'état d'embryon. Il s'arrache à la conscience de masse dans laquelle il était plongé jusque là, mais il n'a pas encore découvert le groupe dans lequel il sera un jour consciemment absorbé. En conséquence, il se sent seul, abandonné et dépossédé.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 43-44.



Disciple et âge :

Un point majeur survient pour tous les disciples aux environs de trente-cinq ans, puis un autre à quarante-deux ans.

(…)

Un autre point-clé vient toujours à l’âge de cinquante-six ans.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 507.


La 63ème année de votre vie, comme celle de tous les disciples, sera une année de crise et de très grandes opportunités.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 603.

Lorsqu'il atteint l'âge de quarante-neuf ans, le disciple doit avoir un sentier clairement tracé pour sa vie de service.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 700.


70 ans :

Le choix qui s'offre à vous n'est pas tellement de savoir où vous allez travailler, mais de savoir si vous êtes arrivé au niveau le plus élevé de votre vie de service et ne pouvez donc aller plus loin, ou s'il existe encore en vous des sources d'intérêt et des élans intérieurs qui vous permettront d'aller vers l'extérieur et plus loin dans la vie de l'esprit. Tel est souvent le choix placé devant le disciple qui est près d'atteindre les soixante-dix ans d'entreprise humaine ordinaire, comme c'est votre cas aujourd'hui. La difficulté réside dans le fait que, fondamentalement, les deux décisions sont correctes. Peu de personnes, néanmoins, affrontent ce choix consciemment ou intelligemment, ou, l'ayant fait, observent la décision prise. Du point de vue de l'aspirant ordinaire, ce choix est relativement peu important, car l'équation temps importe peu à ce stade ; quelques années de plus ou de moins sont sans importance dans l'éternité de la réaction de l'âme. Donc, une décision de se détendre, de maintenir le point atteint, mais de ne plus lutter davantage n'offre aucune prise à la critique. Rappelez-vous cela.

Du point de vue du disciple accepté – tel que vous – ce choix implique plus de choses qu'il n'apparaît au premier coup d'œil. Cela pourrait vous rendre service, ainsi qu'à tous ceux qui liront ces instructions à l'avenir, que je m'étende un moment sur le problème inévitable du disciple au travail, sur le problème de l'homme qui atteint l'âge que vous avez atteint. Va-t-il se reposer sur ses lauriers (…) ou va-t-il – pour employer une expression biblique – "ceindre ses reins" à nouveau, et avancer avec un élan neuf vers un sommet de réalisation encore plus élevé ? Va-t-il faire preuve du pouvoir de la septième vague qui le portera en avant, beaucoup plus loin sur la plage de l'expression de la vie, ou bien le fort contre-courant de la fragilité humaine va-t-il empêcher un effort renouvelé ?

Les raisons pour lesquelles le disciple doit au moins essayer de ne pas se relâcher indûment, et de poursuivre l'effort en dépit de la fatigue (fatigue due aux années), en dépit des "grincements" croissants de l'appareil humain et de la poussée inévitable venant d'un service constant et d'un contact constant avec les autres, pourraient être énumérées de la façon suivante :

  1. Il doit s'efforcer d'emporter le rythme du service et d'une vie fructueuse lorsque – libéré du corps physique – il se trouve de l'autre côté du voile. Il ne doit pas y avoir de lacune dans ce service.

  2. Il doit s'efforcer, autant qu'il le peut, de conserver la continuité de sa conscience en tant que disciple au travail, et ne doit permettre à aucun hiatus de se produire entre son point actuel de tension et le point de tension qui survient après l'expérience de la mort.

  3. Il doit s'efforcer de clore l'épisode de son expérience de vie de telle sorte qu'il soit apparent qu'il est membre d'un ashram ; il ne doit permettre aucune rupture de relation établie, ni aucune cessation de l'influx de vie ashramique transmis par lui dans le monde des hommes. Du fait de la détérioration naturelle et normale du véhicule physique vieillissant, cette activité n'est pas tâche facile ; elle exige une nette concentration de l'effort, ce qui accroît la tension dans laquelle le disciple vit constamment.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 478-479.



Relation Maître et disciple : les différents degrés de discipulat :

Le disciple sur lequel le Maître peut se reposer avec le plus de confiance est celui qui est capable, au cours de périodes de changement, de conserver ce qui est bon et fondamental tout en rompant avec le passé et en ajoutant ce qui peut servir dans le présent immédiat. Une attitude de compromis spirituel est juste, nécessaire et difficile à trouver. La plupart du temps, les disciples discutent et sont en désaccord sur les méthodes à suivre et sur les points non essentiels ; ils s'occupent de détails d'organisation ; et ceux-ci n'ont pas l'importance de l'unité intérieure de vision et de la capacité de faire des concessions lorsque aucun tort réel n'est impliqué et lorsqu'un compagnon de travail ne parvient pas à comprendre un point donné. Il faut que les disciples veillent à ne pas créer d'entraves au travail par des formes quelconques d'affirmation de leur personnalité, par l'imposition de leurs propres idées ou par des manifestations d'autorité, toutes basées sur d'anciens processus.

Réfléchissez-y. Le disciple, certain qu'il a toujours raison, assuré que son interprétation de ce qui est nécessaire est infailliblement juste, sûr que les autres doivent être amenés à coopérer suivant les méthodes qu'il a mises au point, ce disciple peut gravement nuire à la qualité du travail. La tâche du disciple moderne est de percevoir le besoin et ensuite d'y répondre, et c'est là, de nouveau, une partie de la nouvelle technique d'invocation et d'évocation qui émerge.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 779.


  1. Les aspirants au Sentier sont les disciples des disciples d'un degré inférieur.

  2. Les novices sur le Sentier sont les disciples des disciples d'un plus haut degré.

  3. Les disciples acceptés sont les disciples d'un adepte et d'un Maître.

  4. Un adepte est le disciple d'un Maître.

  5. Un Maître est le disciple d'un Mahatma.

  6. Les Mahatmas sont les disciples d'initiés plus hauts encore.

  7. Ceux-ci sont eux-mêmes les disciples du Christ ou du dignitaire qui est à la tête du corps des Instructeurs.

  8. Le chef du corps des Instructeurs est un disciple du Seigneur du Monde.

  9. Le Seigneur du Monde est le disciple d'un des trois esprits planétaires qui représentent les trois aspects majeurs.

  10. Ceux-ci à leur tour sont les disciples du Logos solaire.

La Lumière de l’Ame p 62.


Les trois degrés de travailleurs :

Les disciples doivent savoir que les Maîtres ont trois degrés de travailleurs. Il y a ceux qui accomplissent l'œuvre difficile dans le monde extérieur. Ils matérialisent les formes à travers lesquelles la Hiérarchie peut exprimer ses intentions ; ils établissent les contacts humains. Ces disciples sont nombreux ; ils ont choisi eux-mêmes et librement d'accomplir ce travail, parce qu'ils ont compris les besoins présents et futurs de l'humanité et qu'ils se sont engagés à servir. Il y a ensuite ceux qui servent de liens entre les Frères Aînés de la race, les Maîtres de la Sagesse qui incarnent le plan divin, et les travailleurs mentionnés plus haut. Je ne dis pas qu'ils servent de liens entre le disciple et son Maître, car c'est là un rapport direct dans lequel personne ne peut intervenir, particulièrement aux stades avancés. Cependant, ce second groupe de disciples actifs agit comme intermédiaire pour l'exécution du plan dans le monde. Les disciples se tiennent prêts à se rendre n'importe où lorsqu'ils en sont priés, apportant ainsi l'aide de leur sagesse et de leur expérience, augmentant la capacité de travail de ceux qui sont à la tâche, se concertant avec eux. Plusieurs disciples de cette catégorie se trouvent actuellement avoir été envoyés d'une manière expresse dans le monde afin d'activer le travail chaque fois que cela est possible et d'augmenter l'attraction magnétique des centres à travers lesquels peut s'écouler la force spirituelle du Nouvel Age.

Tout cela est une préparation à l'effort suprême que la Hiérarchie des Maîtres projette de faire. Si vous tous qui êtes à la tâche en ce moment travailliez avec une consécration et une dévotion totales, donnant tout votre temps et consacrant tout votre intérêt à cette cause, il serait possible de préparer le terrain d'une manière telle que l'effort prochain des Maîtres se révélerait suffisant en ces circonstances exceptionnelles.

Le troisième groupe est celui des Maîtres Eux-mêmes et de Leurs initiés travaillant avec Eux. Ils travaillent essentiellement du côté intérieur. Leurs activités sont limitées surtout au plan mental et à l'utilisation scientifique de la pensée. Ainsi, Ils guident Leurs travailleurs et Leurs aides, influencent et dirigent Leurs disciples actifs et les disciples du monde.

Il existe actuellement sur le plan intérieur un projet tendant à fondre les manières différentes qu'ont l'Occident et l'Orient d'approcher la sagesse antique et la Hiérarchie. Pour réaliser parfaitement cette intention, la coopération et l'échange réciproque de sagesse et de connaissance sont essentiels. Les objectifs des deux méthodes, mystique et occulte, sont les mêmes.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 39-40.


il y a quatre classes de chelas ou disciples, qui sont :

  1. Ceux dont la lumière commence tout juste à briller. Ils sont appelés les "observants de la pratique" ; ce sont ceux qui viennent d'entrer sur le Sentier. Ils sont les novices, les aspirants.

  2. Ceux dont l'intuition s'éveille et qui font preuve d'un développement correspondant du pouvoir psychique. C'est un stade qui présente un grand danger, car de tels disciples sont susceptibles de se laisser séduire par les possibilités de pouvoir que confère la possession des facultés psychiques. Ils sont enclins à se leurrer et à considérer le pouvoir psychique comme un indice de croissance et de développement spirituels. Ce n'est pas le cas.

  3. Les disciples qui ont surmonté toutes les séductions des sens et ne se laissent pas abuser par l'aspect forme dans les trois mondes. Ils ont conquis les sens et vaincu la nature de la forme.

  4. Ceux qui ont passé au-delà de tout ce qui précède et se tiennent fermes dans la véritable conscience spirituelle. Ce sont les illuminés, qui ont progressé à travers les sept stades de l'illumination. Voir Livre II, Sutra 27



Les 6 stades du Discipulat :

  1. Le stade où un disciple est contacté par le Maître, par l'intermédiaire d'un autre chéla sur le plan physique. C'est le stade du "Petit Discipulat".

  2. Le stade où un disciple plus avancé assure, du niveau égoïque, la direction du chéla. C'est le stade du "chéla dans la Lumière".

  3. Le stade où, suivant les besoins, le Maître entre en contact avec le chéla au moyen :

  4. a. De la claire expérience d'un rêve.
    b. D'un enseignement symbolique.
    c. De l'utilisation d'une forme-pensée du Maître.
    d. D'un contact au cours de la méditation.
    e. Du souvenir très net d'une entrevue dans l'Ashram du Maître.
    C'est précisément le stade du Disciple Accepté.Le stade où, ayant démontré sa sagesse dans le travail, ainsi que la valeur qu'il donne au problème du Maître, le chéla apprend comment, au besoin, il peut attirer l'attention du Maître et ainsi faire appel à Sa
    force, Sa connaissance et Ses conseils. Il s'agit là d'une chose qui se produit instantanément et qui, pratiquement, ne prend en aucune façon le temps du Maître. Ce stade porte le nom particulier de "Chéla sur le Fil", ou sur le sutratma.

  5. Le stade où il est permis au chéla de connaître la méthode par laquelle il peut produire une vibration et un appel qui lui donne le droit d'avoir une entrevue avec le Maître. Cette autorisation n'est donnée qu'aux chélas éprouvés et dont on peut être certain qu'ils n'utiliseront cette méthode que pour les seuls besoins du travail : aucun motif, aucune anxiété de nature personnelle ne l'amènerait à en faire usage. A ce stade, le chéla est appelé "le Chéla dans l'aura".

  6. Le stade où le chéla peut, à n'importe quel moment, obtenir l'attention du Maître ; il est tout le temps en étroit rapport avec Lui. C'est le stade où un chéla reçoit la préparation pour une initiation immédiate, ou, ayant déjà pris cette initiation, il est chargé d'exécuter un travail spécial en collaboration avec son Maître. Le chéla, à ce stade, est décrit comme "le Chéla dans le cœur de son Maître".

Il existe un stade plus avancé, comportant une identification encore plus étroite, et où se produit une fusion des Lumières, mais il n'y a pas de description appropriée des termes employés pour voiler le nom qu'on lui donne. Les six stades mentionnés plus haut sont une paraphrase destinée à des esprit occidentaux ; il ne faut en aucune manière considérer cette paraphrase comme une traduction de termes anciens.

Du point de vue du Maître, c'est l'aptitude de l'âme à maîtriser son instrument, la personnalité, et à travailler par son intermédiaire, qui est intéressante, c'est ce genre d'aptitude qu'Il recherche, et Il ne regarde pas la réaction de la personnalité.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 65.


La valeur, pour l'ashram, d'un disciple entraîné qui travaille réside dans son aptitude à "voir avec l'ashram" quelle est l'activité nécessaire, ainsi que la technique et la manière de réaliser un autre développement du Plan éternel. A cela doit s'ajouter la compréhension qu'a le disciple de la civilisation et de la culture dont il fait partie, et la compréhension du domaine dans lequel son effort doit s'exercer. Fonctionnant en tant qu'être humain et faisant partie du grand panorama de la vie, il peut interpréter pour l'ashram ce qu'il voit de l'étendue du mal, ce qu'il note de la lutte de l'humanité vers le bien, et de la grande "voix révélatrice" des masses muettes. Ces suggestions quant à la manière immédiate de transformer les idées hiérarchiques en idéaux humains ordinaires sont importantes pour le Maître de son ashram. Sa valeur, pour cet aspect du travail hiérarchique, est qu'il n'est pas un Maître, qu'il a nécessairement un contact plus étroit avec la vie quotidienne des êtres humains ordinaires, et que le domaine de ses activités est celui des personnalités, tandis que le Maître et les disciples anciens travaillent avec les âmes. Quand un disciple est véritablement une personnalité pénétrée par l'âme, il peut apporter au Maître une aide très précieuse. Il y a lieu de signaler qu'il existe trois types de travailleurs hiérarchiques :

  1. Les âmes ; c'est-à-dire les initiés qui ont pris la quatrième initiation, de la Renonciation et chez qui le corps de l'âme, le corps causal, a été détruit. Ce sont les gardiens du Plan.

  2. Les personnalités pénétrées par l'âme ; ce sont les disciples et les initiés des trois premières initiations par l'intermédiaire desquels les "âmes" travaillent à l'accomplissement du Plan.

  3. Les aspirants intelligents qui ne sont pas encore des personnalités pénétrées par l'âme, mais qui reconnaissent la nécessité du Plan et recherchent le bonheur de leurs semblables.

4. Le groupe le plus élevé formule le Plan ; le second groupe "modifie, qualifie et adapte" le Plan, selon les nécessités humaines contemporaines, assurant ainsi la continuité progressive et régulière du Plan ; le troisième groupe est composé des agents qui apportent le Plan à l'humanité et cherchent à le rendre exécutable, guidés par le compromis spirituel, compromis mis en évidence par le second groupe.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 373-374.

Conditions dont le Maître doit tenir compte dans sa relation avec le disciple pour le travail de groupe

1. Le karma du disciple. De ce dernier, le disciple sait peu de chose et le Maître sait beaucoup. Il n'a pas le droit d'intervenir dans ce karma, car la croissance et le développement du disciple se font lorsque le disciple affronte l'inévitable des événements, accepte son karma et travaille à le compenser, poussé par un motif juste. Permettez-moi une illustration. Le Maître sait que c'est la destinée du disciple, et que ce dernier est capable d'exécuter un certain travail, servant en cela l'humanité d'une façon particulière. Il sait aussi que c'est son devoir d'amener le disciple jusqu'au point de compréhension et de l'aider à accomplir correctement son devoir. Mais, lorsqu'Il examine le karma du disciple, Il s'aperçoit qu'une maladie mortelle va dans quelques années l'abattre, et empêcher à la fois l'effort et la réalisation. Il renonce donc au processus éducatif qui, autrement, aurait été obligatoire pour Lui.

2. Moyens défectueux. Souvent dans une incarnation particulière, il manque au disciple quelque caractéristique nécessaire, ou quelque qualité désirable, soit dans sa nature émotionnelle, soit dans l'un de ses autres corps. Il peut, par exemple, avoir un bon véhicule physique, un grand dévouement et un intellect brillant, mais ne pas avoir de persévérance ; le Maître sait donc qu'une coopération régulière et un effort continu ne sont pas encore possibles. En conséquence, Il n'ose pas mettre le disciple, avec d'autres membres de son ashram, à un travail et un service désignés, car Il sait qu'il mettra en péril la réussite des efforts conjoints. Le groupe doit donc continuer sans l'aide qu'autrement ce disciple donnerait avec compétence.

3. Un point d'aveuglement. C'est l'un des empêchements les plus fréquents que rencontre le Maître lorsqu'Il cherche a conduire ses disciples sur la Voie du Service. Le disciple a quelque grande faiblesse dominante dont il est tout à fait inconscient. Si on lui signale son existence, il la nie catégoriquement et sincèrement. Il affirme violemment posséder la vertu ou force opposée. Mais, pendant tout ce temps, cette affirmation indique simplement l'effort de son âme pour construire une qualité qui, lorsqu'elle sera assez forte, expulsera le défaut qui fait obstacle. Tant qu'il existe cet état de choses, il n'est pas possible d'intégrer complètement le disciple à l'ashram, et il n'est pas non plus possible de le convaincre que – sous ce rapport spécifique – il est complètement aveugle. La vision viendra, finalement et inévitablement, mais ce sera le résultat de l'effort personnel du disciple et d'un éveil engendré par lui-même ; une fois éveillé, l'aveuglement ne sera plus jamais possible.

  1. Une nature trop enthousiaste. Cela entraîne le disciple à s'élancer en avant frénétiquement, dans un effort pour accomplir la tâche indiquée, pour prouver au Maître sa solide détermination et, aux autres membres de l'ashram, sa grande utilité. Cet enthousiasme peut faire échouer les projets choisis, raccourcir la vie du disciple, interférer de ce fait avec son karma, et faire de lui une source d'amusement et de souci pour son groupe.

Tous ces facteurs et beaucoup d'autres encore plus subtils doivent être envisagés par le Maître, de même que l'âge, le milieu et les cycles de temps du disciple.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 458-459.

Fusion de la conscience du Maître avec celle du disciple 


Il vous sera donc évident que la présence d'un Maître aura un effet puissant quand il s'agit d'un disciple en tant qu'individu. J'emploie ce terme séparatif car il indique la cause de la difficulté ou même du danger possible. Une difficulté de ce genre est toujours possible tant qu'il existe chez le disciple le moindre instinct séparatif ou égocentrique ; il lui faut longtemps pour atteindre à ce désintéressement et à cet esprit inclusif qui lui permettront de se tenir en présence du Maître et de n'offrir aucune barrière au contact direct avec le mental du Maître. Ce contact, conduisant à la fusion désirée, comporte certains stades clairement précisés :

1. Parfois, pendant les heures de méditation du disciple, à un moment de grande tension ou lors d'une crise (reliée à ses activités de service), il peut se produire une fusion momentanée de son mental avec celui du Maître. Ceci ne peut se produire que lorsque la focalisation mentale est si stable et d'intention si fermement dirigée que les réactions émotionnelles ou intrusion dans les affaires de la personnalité, sont éliminées.

2. Plus tard, dans son enseignement, il se peut que le Maître s'efforce de faire impression sur le mental du disciple et l'entraîne ainsi à reconnaître ce que nous pourrions considérer comme un appel direct du Centre de l'ashram.

3. A mesure que le disciple prouve sa valeur et son absence de désir pour le soi séparé, l'interrelation entre le mental du Maître de l'ashram et celui du disciple ne rencontre plus d'entraves ; en conséquence, il n'y a pas de risque de stimulation excessive, de satisfaction de soi, ou d'apparition de caractéristiques qui troubleraient le rythme de l'ashram. Il peut y avoir (lorsque le Maître le veut) un flux de pensée entre les deux. Tout d'abord l'impression est portée entièrement par le Maître, et le disciple est simplement un agent qui peut être impressionné par des idées et instruit selon une ligne particulière qui sert l'humanité, il ne peut, néanmoins, produire aucun courant de pensée retournant vers le Maître. Plus tard, à mesure qu'il progresse dans la lumière, tout en servant, il lui est permis de faire parvenir au Maître sa propre réaction à l'impression.

4. Puis vient le stade final où il peut être fait confiance au disciple pour qu'il soit l'agent initiateur de l'impression et de contact, il est autorisé à évoquer l'attention du Maître et à pénétrer dans le Centre de l'ashram.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 441-442.


Disciple accepté

C'est une vérité occulte qu'aucun homme n'est réellement admis comme disciple accepté dans le groupe d'un Maître, avant qu'il soit devenu spirituellement impressionnable, et qu'il puisse fonctionner comme un mental en collaboration avec sa propre âme. Avant cela, il ne peut pas être une part consciente d'un groupe fonctionnant sur les plans intérieurs, rassemblé autour d'une force personnalisée, le Maître ; il ne peut pas travailler en rapport véritable avec ses compagnons disciples. Mais lorsqu'il peut œuvrer quelque peu comme âme consciente, alors le Maître peut commencer à l'impressionner avec des idées de groupe par sa propre âme. Il se tient alors pendant quelques temps à la périphérie du groupe. Finalement, lorsque sa sensitivité spirituelle s'accroît, il peut être impressionné décisivement par le Maître et se voir enseigner la technique du contact. Plus tard, le groupe des disciples, réuni par une forme-pensée synthétique, peut l'atteindre et il devient ainsi automatiquement l'un d'eux.

La Télépathie et le Corps Ethérique p 34.

Concernant ma remarque relative aux "disciples acceptés", je vous rappelle que le Maître n'en accepte aucun. Il ne fait que reconnaître des capacités et des pouvoirs acquis et il s'efforce ensuite de les utiliser pour l'avancement du plan divin. Il faut donc que les disciples se posent la question suivante : l'aspect amour de ma nature attire-t-il les gens vers moi personnellement de façon que je puisse les aider, ou bien établit-il entre eux et moi une action réciproque de l'âme ?

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 314.


L'état de Disciple accepté


La seconde période dans laquelle un homme est un disciple accepté est peut-être une des plus difficiles de toutes les périodes de ses vies. Le disciple est définitivement une partie du groupe du Maître quand il est à tous moments dans la conscience du Maître et qu'il est retenu dans Son aura. Ceci implique le ferme maintien d'une haute vibration. Je voudrais que vous considériez quel en sera l'effet. Maintenir cette vibration est toujours une chose difficile à faire, elle implique fréquemment une intensification de tout ce qui existe dans la nature d'un homme, et spécialement au début peut conduire à de singulières manifestations. Si un homme veut cependant être capable de maintenir la force résultant de l'application de la Baguette de l'Initiation, il doit démontrer sa possibilité d'agir ainsi à un stade antérieur, faire preuve de son pouvoir de se maintenir avec stabilité, et d'avancer fermement quand il est soumis à l'intensification de la vibration venant du Maître.

L'homme doit se discipliner afin que rien ne puisse pénétrer dans sa conscience qui pourrait, en quoi que ce soit, nuire au groupe auquel il appartient ou être contraire à la vibration du Maître, si je peux l'exprimer ainsi, afin de vous donner une conception de ma pensée. Quand l'homme participe au groupe inclus dans l'aura du Maître, il est tout d'abord maintenu dans la périphérie de cette aura jusqu'à ce qu'il ait appris à se débarrasser automatiquement, et à rejeter immédiatement chaque pensée et chaque désir indignes du Soi et par conséquent nuisibles au groupe. Jusqu'à ce qu'il ait appris à agir ainsi, il ne peut pas progresser dans une relation plus étroite, mais doit rester à la place d'où il peut être automatiquement exclu.

Mais graduellement il se purifie davantage, graduellement il développe la conscience de groupe et pense en termes de service de groupe ; graduellement, son aura prend de plus en plus la coloration de l'aura de son Maître, jusqu'à ce qu'il fusionne et mérite le droit d'être recueilli plus près du Cœur de son Maître. J'expliquerai plus tard la signification technique de cette phrase en traitant du travail du Maître avec, l'étudiant. Il est suffisant de dire que lorsque le terme de "disciple accepté" se modifie (et il varie dans différents cas), le disciple avance toujours plus près du cœur du groupe et trouve sa propre place et son activité fonctionnelle dans ce corps constitué. Le secret est la découverte de sa place, non pas tellement sa place sur l'échelle de l'évolution (car elle est approximativement connue), mais sa place dans le service. Cette chose est plus importante que vous ne le réalisez, car elle couvre la période qui, à sa fin, démontrera définitivement le sentier qu'un homme suivra après la cinquième initiation.

Lettres sur la Méditation Occulte p 264-265.

Un disciple accepté est un disciple qui :

  1. A admis l'existence de la Hiérarchie, avec l'implication de fidélité et de coopération que comporte cette admission.

  2. A accepté le fait que toutes les âmes sont une et s'est donc engagé à s'exprimer comme âme. Le service qu'on attend de lui est d'éveiller et de stimuler toutes les âmes qu'il contacte.

  3. A accepté la technique occulte du service. Le service qu'il rend à l'humanité détermine toutes ses activités et subordonne sa personnalité aux nécessités du moment. Notez cette phrase. Cultivez la perspicacité et une réponse adaptée au besoin immédiat, et non une réaction sensible à un but lointain.

  4. A accepté le Plan indiqué par les Instructeurs de la race. Il cherche à comprendre la nature de ce Plan et à en faciliter la manifestation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 111-112.

La vie du disciple consiste en une progression continue et graduelle vers le centre ; les disciples acceptés font nettement partie de la Hiérarchie. Celle-ci est un lieu de fusion de toutes les âmes sur les niveaux supérieurs du plan mental. Dans la mesure où une personne est sous l'impression de l'âme, puis sous la direction de l'âme et finalement lorsqu'elle s'identifie avec l'âme, elle progresse vers le centre de fusion. Votre amour pour l'humanité augmentant, et l'intérêt que vous portez à vous-même diminuant, vous vous déplacerez par là même vers ce centre de lumière et d'amour où les Maîtres demeurent dans l'être spirituel.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 779.

Un disciple devient un Disciple Accepté lorsqu'il commence à s'élever vers la vision, vers le sommet de la montagne ; il peut ainsi enregistrer consciemment ce qu'il a vu, et commencer à travailler constructivement pour l'extérioriser. Beaucoup d'hommes commencent à le faire. Un homme devient un Disciple du Monde, dans le sens technique du terme, lorsque la vision est un fait important et déterminant dans sa conscience et que tous ses efforts journaliers lui sont subordonnés. Il n'est plus besoin alors de personne pour lui révéler le Plan. Il sait. Son sens des proportions est ajusté à la révélation et sa vie est consacrée à faire passer la vision à une existence réelle, en collaboration avec son groupe.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 786.

Beaucoup de gens aujourd'hui sont des "disciples acceptés", ce qui, vous le savez bien, est le troisième stade ; ils ont, par conséquent, derrière eux trois expériences :

  1. Le stade du "Petit Discipulat", stade élémentaire, éprouvant et agité. Il en est parlé parfois comme du "stade où les racines de l'homme-plante sont secouées ; le stade dans lequel les racines jusqu'alors enfoncées sont détachées, et l'air et la lumière troublent la paix des âges. C'est la paix de la mort, l'âge de la pierre, la tombe de la vie."

  2. Le stade du "Chéla dans la Lumière".

  3. La première initiation : Elle précède toujours le stade de discipulat accepté. Aucun Maître ne prend un disciple dans Son Ashram et ne l'accepte tant que la naissance du Christ n'a pas eu lieu en lui. Saül doit devenir Paul, comme le disent les Chrétiens. Le petit enfant au sein des entrailles du temps émerge dans le monde des hommes ; du point de vue de la complète identification avec la matière (la mère), il devient lui-même et cherche consciemment à fouler les chemins de la vie et à devenir ce qu'il est. C'est une répétition ésotérique du processus physique consistant à devenir un individu séparé. Entre l'état "d'individualité isolée" et celui "d'unité isolée", il se trouve un autre état auquel on donne le nom "d'identité isolée". C'est ce stade qui nous intéresse ici, avec ses implications ésotériques. L'unité isolée décrit le stade atteint par le Maître ; l'individualité isolée est celui du disciple ; l'identité isolée avec l'âme est celui du disciple jusque, et y compris, la troisième initiation.

  1. L'unité isolée est la consommation de la conscience aryenne. L'identité isolée est reliée à la conscience atlantéenne de l'angle de la correspondance plus élevée.

  2. L'unité isolée est liée au plan mental et gouvernée par le cinquième Rayon de Connaissance Concrète ou Science ; c'est une réflexion de la volonté-de-connaître. L'identité isolée est liée au plan astral et gouvernée par le sixième Rayon de Dévotion ou de Sensibilité Idéaliste ; c'est une réflexion déformée et instable de la volonté-d'aimer. L'individualité isolée est liée à l'expression sur le plan physique et gouvernée par le troisième Rayon d'Intelligence Active ; c'est une réflexion, de nouveau déformée et instable, de la volonté-d'être.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 817-818.

Les disciples qui ont pris la deuxième initiation sont considérés comme "initiés en probation". Du point de vue de la Hiérarchie, ils ne sont considérés comme réellement initiés que lorsqu'ils ont pris la troisième initiation. On appelle parfois la première initiation "l'initiation lémurienne", et la deuxième, "l'initiation atlantéenne" ; mais la troisième initiation, celle de notre race aryenne, est considérée techniquement par la Hiérarchie comme étant la première initiation. C'est une nouvelle façon de considérer la question, à laquelle je vous demande de réfléchir. Le terme de Disciple Accepté comprend donc les stades de la première et de la deuxième initiation. Lorsqu'un disciple a pris la troisième initiation, techniquement, il n'est plus un disciple accepté, même s'il demeure dans le groupe d'un Maître jusqu'à ce qu'il ait pris la quatrième initiation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 829.


Les disciples initiés ne s'intéressent qu'à la vision, au Plan, à sa direction et sa matérialisation sur terre.

Les disciples acceptés s'emploient à l'apprendre ; pendant ce temps, il leur faut réagir à la vision d'une manière que je pourrais qualifier de subsidiaire ; Ils s'occupent du Plan et de la distribution des forces qui le matérialiseront. Ainsi se trouve coordonnée toute l'activité de l'Ashram. Les disciples nouvellement acceptés, qui apprennent seulement à coopérer servent "d'agent d'expérimentation". Le succès de l'effort dans le monde extérieur dépendra de leur réaction au Plan et aux vérités imparties, de leur capacité à percevoir les besoins, à établir le rapport nécessaire entre ce besoin et le moyen de le satisfaire, et de leur capacité à travailler avec les disciples du monde, qui sont en définitive responsables de certains aspects du Plan vis-à-vis du Maître de l'Ashram.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 832.

…un disciple accepté avance, si je puis m'exprimer ainsi, au moyen de trois réalisations vibratoires :

  1. Il réagit à la vibration, à la note ou la qualité d'un Ashram, suivant son type de rayon. Il contacte la périphérie de la sphère d'un groupe placé sous la domination d'un Maître, et il devient un disciple accepté en pleine conscience de veille. Le Maître est conscient de sa présence sur la périphérie extérieure de Sa conscience ; ses condisciples sont conscients d'un autre point de lumière dans l'Ashram, en grande partie en raison de l'effort qu'ils doivent faire, afin de contrebalancer les réactions de la personnalité du nouveau chéla à l'égard de ce nouveau mode de vie, à l'égard des effets produits dans sa conscience par sa pénétration dans le monde de la signification, et à l'égard du déversement de sa dévotion vis-à-vis du Maître. Protéger le Maître des réactions violentes du nouveau chéla et se tenir entre Lui et le néophyte devient la tâche des chélas plus avancés. Un chéla-initié le prend en main et agit comme intermédiaire. Le chéla, ainsi que je l'ai signalé précédemment, se trouve en contact avec le Maître uniquement lorsque le Maître le désire et lorsque cela est bon et utile pour le groupe entier.

  2. Il comprend toujours mieux la nature et la note de son Ashram, et il avance de la périphérie vers l'intérieur de la sphère d'influence du Maître de Son groupe ; il commence alors à participer de plus en plus à la vie de groupe et il est de moins en moins intéressé par lui-même. Par conséquent, il devient dans l'Ashram un élément actif ayant plus de valeur, et il lui est confié des charges et des tâches bien définies, pour lesquelles il est personnellement responsable vis-à-vis du chéla initié qui l'a pris en charge. Le Maître commence à le contacter plus fréquemment ; il se décentralise, son développement et sa croissance propres deviennent pour lui de moins en moins importants par rapport au service rendu aux autres. De ce fait il est autorisé à attirer l'attention du Maître lorsque le groupe a besoin d'aide ; ainsi, il devient un chéla sur le fil. L'antahkarana s'édifie rapidement et le flux de la vie venant de la Triade Spirituelle augmente lentement et régulièrement. Le chéla a atteint un point où, sur le plan extérieur, il assemble autour de lui, comme une sphère d'influence due au rayonnement de son âme, par la voie de sa personnalité. On pourrait dire qu'aucun disciple ne devient un chéla sur le fil tant qu'il n'a pas, dans le monde extérieur, beaucoup de personnes qui, sur un niveau plus bas de la spirale, sont pour lui ce qu'il est pour le Maître, des chélas sur le fil. D'une manière déformée et souvent peu satisfaisante, il est occupé à former son propre groupe et c'est très souvent le cas actuellement. Le monde est rempli de disciples qui luttent, qui sont intensément occupés à former des organisations, à grouper autour d'eux ceux qu'ils peuvent aider, émettant ainsi une note particulière et apprenant les rudiments, je répète, mon frère, les rudiments du travail de groupe tel que la Hiérarchie désire le voir exécuter.

  3. Il répond avec force et, de son point de vue, de manière inattendue à la vibration du Maître qu'il saisit, lorsque Celui-ci fonctionne au centre de Son groupe. Il a reconnu l'appel vibratoire du Maître ; il est devenu conscient de la qualité de l'Ashram évoquée par le Maître. Il est maintenant admis dans le lieu secret qui se trouve au cœur de l'Ashram et il devient un chéla dans l'aura.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 853 à 855.

Les disciples opèrent dans des groupes mondiaux ; beaucoup d'entre eux y font un travail beaucoup plus efficace que ceux qui s'assemblent dans certains groupes ésotériques. Le disciple accepté avancé a toujours son propre groupe qu'il assemble autour de lui pour accomplir un travail actif et créateur. Je voulais vous le rappeler. La mesure de la capacité d'un disciple réside dans son influence sur les autres s'exerçant par la plume, par la parole, personnellement.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 864 à 865.

Disciple du monde

Un disciple du monde est un homme qui a accompli un progrès certain dans l'ajustement entre le particulier et l'universel, entre le spécifique et le général, et entre la propre sphère de son milieu environnant et le monde extérieur des âmes nécessiteuses. Le problème dont de tels disciples se préoccupent n'est pas l'ajustement des relations entre l'homme spirituel intérieur, l'âme, et son instrument le soi inférieur et personnel. Leur intérêt primordial est de remplir les obligations immédiates de la personnalité et en même temps d'agir sur le monde des hommes, en raison d'une puissante impulsion intérieure qu'ils ressentent de participer au service et aux responsabilités de leur Maître et de Son groupe. Ces hommes sont toujours des disciples acceptés dans le sens technique du terme ; ils sont toujours capables de se mettre à même de recevoir les impressions spirituelles, ce qu'ils peuvent faire à volonté. Ce sont des individus intégrés sous l'angle de la personnalité et capables de réaliser le contact avec l'âme à tout moment. Ils ne sont pas encore parfaits, n'étant pas encore des Maîtres ; ils ont encore à passer la quatrième initiation, mais leurs propres imperfections ne sont pas le souci majeur de leur âme, ni le leur ; les besoins du monde et la demande d'aide spirituelle et psychique que formule le monde tiennent dans leur conscience une place prédominante. Ils ont une claire vision des gens, mais ils sont fondamentalement exempts de l'esprit critique ; ils reconnaissent automatiquement les imperfections, mais elles ne les empêchent en aucune manière d'aimer avec compréhension et d'être prêts à aider sur tous les niveaux où le besoin s'en fait réellement sentir.

Les disciples du monde pensent en termes de groupe et ils le font avec un degré croissant et soutenu d'inclusivité. Ils voient dans une juste perspective leur propre groupe, leur propre cercle de compagnons de travail et leur propre champ de service, car ils sont en étroit contact avec le Tout qui les environne. Ce sont des points actifs de focalisation pour les Forces de Lumière dans les trois mondes d'activité humaine ; ils se trouvent dans chaque domaine et chaque école de pensée.

(…)

La tâche essentielle des Maîtres est de développer chez Leurs disciples un sens universel leur permettant de voir immédiatement la situation se détachant sur le fond du passé, et illuminée par la lumière de la connaissance du Plan, lequel concerne toujours l'avenir, excepté pour les rares esprits qui pensent toujours en termes de l'ensemble. Les modèles du plan immédiat se trouvent entre les mains des disciples du monde ; l'exécution de ces modèles est confiée, sous l'inspiration et avec l'assistance des disciples du monde, à tous les disciples acceptés. Ni les disciples du monde, ni les disciples acceptés ne sont des visionnaires mystiques, ou de vagues idéalistes, mais des hommes intelligents qui cherchent la manière pratique par laquelle ils pourraient faire du plan une expérience réelle et un succès sur la terre.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 787-788.

"Quand vous avez un désir très élevé, très spirituel, il se peut qu’il provoque immédiatement en vous la nature inférieure qui suscite des forces adverses. Le monde supérieur et le monde inférieur sont liés, et ce que vous souhaitez de magnifique en haut, éveille dans les racines de l’être des forces et des désirs contraires. Bien sûr, chez le disciple instruit, éclairé, ces manigances de la nature inférieure réussissent beaucoup plus difficilement, car en même temps qu’il travaille, médite, construit, il sait qu’il doit placer autour de lui des êtres qui surveillent et le protègent. Voilà un disciple évolué : il a pris des précautions.

D’ailleurs, dans la franc-maçonnerie primitive dont la philosophie était basée sur une science véridique, on représentait le maçon en train de travailler avec une truelle dans une main, et dans l’autre une épée pour se défendre. Donc, le maçon travaille, mais en même temps il surveille pour être sûr qu’a la faveur de l’obscurité certains ennemis n’essaient pas de se faufiler dans la forteresse pour l’envahir."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

L'Initié

C'est quelqu'un qui, dans la dualité de sa nature (âme et personnalité) va de l'avant. Son point de tension n'est plus la personnalité. Il a fusionné en lui-même ses deux aspects divins qui constituent maintenant une unité intégrée.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 58.


La marque de l'initié est son manque d'intérêt pour lui-même, son propre développement et son propre destin ; tous les aspirants qui deviennent des disciples acceptés ont à maîtriser cette technique de désintéressement.

Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 18.

Tout initié est, techniquement, un transmetteur de force, et son travail est triple :

1. Fournir un véhicule triple offrant la nécessaire résistance à la force et capable de la recevoir et de la conserver.

2. La transmettre sous forme d'énergie au monde qu'il sert.

3. En emmagasiner une certaine quantité dans un double but :

a. Fournir un réservoir de force pour les cas urgents et les travaux spéciaux, selon la demande des Grands Êtres.

b. Jouer le rôle de dynamo pour le groupe que toutes les âmes avancées, les disciples et les initiés réunissent autour d'eux, sur un plan ou sur un autre, dans les trois mondes.

L'attitude de l'initié à l'instruction devrait être celle du motif spirituel juste, ce motif étant l'accomplissement intelligent de l'aspect volonté de la divinité, ou de la Monade. Ceci implique la fusion de la volonté de la personnalité avec la volonté-sacrifice de l'âme ; une fois réalisée, elle conduit à la révélation de la Volonté divine. Nul ne peut avoir la moindre conception de cette Volonté, à moins d'être un initié. En second lieu, cette phrase suppose la libération de la faculté de perception spirituelle et de compréhension intuitive, impliquant la suppression de l'activité du mental inférieur concret, du soi personnel inférieur, et la subordination de l'aspect connaissance de l'âme à la lumière pure et claire de la compréhension divine. Quand ces deux facteurs commencent à devenir actifs, apparaît la vraie activité spirituelle sur le plan physique, trouvant son motif dans la source élevée qu'est la Monade, et sa mise en œuvre dans la raison pure de l'intuition.

Vous verrez donc que ces facultés spirituelles supérieures ne peuvent intervenir que lorsque l'antahkarana commence à jouer son rôle.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 28.


S'ils sont des disciples initiés, ils sont de moins en moins conscients des activités et réactions de la personnalité, car certains aspects de la nature inférieure sont alors si bien maîtrisés, si purifiés, qu'ils sont tombés en dessous du seuil de la conscience et qu'ils ont pénétré dans le monde de l'instinct. Ils n'en ont donc pas plus conscience qu'un homme endormi n'est conscient du fonctionnement rythmique de son véhicule physique endormi.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 81.


Le véritable initié sera reconnu à sa normalité sage et sanctifiée, à sa constante conformité à ce qui convient le mieux à la collectivité selon les lois sociales du pays, à sa maîtrise de lui-même et à son abstention d'excès de toute nature, ainsi qu'à l'exemple de vie spirituelle et disciplinée et de droiture morale qu'il donne à tous ceux qui l'approchent.

Initiation Humaine et Solaire p 180.


… nul homme n'est un initié s'il ne comprend pas que la vie de l'initié consiste à enregistrer constamment une connaissance nouvelle, qui doit être transmuée en sagesse pratique, des faits occultes qui doivent être insérés intelligemment dans la vie de service de l'initié, et des inclusions nouvelles de zones de conscience. Ces dernières doivent devenir le champ normal d'expérience et d'expression ; elles deviennent alors un domaine d'expansion ultérieure.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 293.

Initié et épanouissement

…tout ce que l'initié subit et tout ce qu'il accomplit est la correspondance ésotérique supérieure de la triple manifestation d'énergie de l'esprit, qui a caractérisé la première phase de son épanouissement, c'est la personnalité. Je souhaite attirer votre attention sur le mot "épanouissement", car c'est peut-être le terme le plus explicite et le plus juste, en ce qui concerne le processus de l'évolution. Il n'y en a pas de meilleur dans votre langue. L'initié a toujours existé. Le divin Fils de Dieu a toujours su ce qu'il était. L'initié n'est pas le résultat du processus de l'évolution. Il est la cause de ce processus et, au moyen de celui-ci, il perfectionne ses véhicules d'expression jusqu'à devenir initié dans les trois mondes de la conscience, et dans les trois mondes de l'identification.

L'épanouissement s'effectue selon le type déterminé par le rayon, et chaque stade de l'épanouissement inférieur triple rend possible plus tard (dans le temps et dans l'espace), l'épanouissement supérieur dans le monde de la Triade spirituelle. Ce que je fais, dans ces instructions, c'est indiquer la relation entre la personnalité triple et la Triade spirituelle, reliées par l'antahkarana. Chacun de ces trois aspects inférieurs a sa note propre et ce sont ces notes qui font résonner les trois requêtes ; celles-ci suscitent de la part de la Triade spirituelle une réponse qui leur permet d'atteindre la Monade – en attente – dans son haut lieu de Shamballa.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 50.


Initié et maya

L'initié travaille en partant de "l'intérieur du cercle", le cercle ou domaine de maya. Il doit donc poursuivre ses activités en partant du cœur même du mystère de ces forces ; il peut y réussir, car il est en mesure de connaître le type d'énergie avec lequel il est aux prises, de comprendre la nature des forces grâce auxquelles il peut et doit manipuler les "énergies de maya", et dominer ainsi le plan éthérique. Il perçoit aussi où tel voile finit et où tel autre commence et, à partir de ce niveau, il peut réussir à mettre ces énergies vivantes et tourbillonnantes en conformité avec le modèle divin.

Il faut noter aussi que les énergies, projetées par l'initié dans le monde de maya, sont dirigées par lui à partir des divers centres de son propre corps et à partir du point central d'énergie de chaque centre utilisé. C'est à partir du "joyau central dans le lotus" que travaille l'initié, et ces sept centres focaux, ces sept joyaux sont la correspondance du joyau dans le lotus égoïque. Cela signifie donc que la réussite du travail "au sein des voiles de maya" implique toujours l'utilisation de l'aspect volonté et l'emploi conscient de cette quote-part de force de Shamballa que l'initié est capable de s'approprier et d'utiliser, parce qu'il a commencé à travailler en tant qu'agent focalisant la Triade spirituelle et non plus en tant qu'âme ou que personnalité gouvernée par l'âme. Ceci est un point important à ne pas oublier.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 147.

L'initié est un centre de radiation de lumière et d'amour. Cette radiation a deux effets :

a. Elle a fait de lui un facteur essentiel d'unité dans l'ashram du Maître.

b. Elle lui a permis de réunir autour de lui son propre groupe et ainsi de commencer à former son propre ashram.

(…)

L'initié qui rayonne la lumière et l'amour est lui-même magnétisé par l'aspect supérieur des aspects divins connus – la Vie. Elle s'exprime par la volonté et le dessein, et donc est de caractère dynamique. L'initié est constamment chargé par la vie, et en conséquence il peut travailler avec la loi dynamique d'Evolution qui (selon les termes de la règle que nous examinons) "portera le groupe, en bloc, vers la Triade supérieure".

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 211.


Quelle est la différence entre ce que sait l'aspirant et ce que connaît le disciple initié ?

C'est la différence qui existe entre deux champs et zones de perception. On dit d'abord à l'aspirant "connais-toi toi-même" ; puis on lui indique la relation entre la forme et l'âme ; la zone couverte par sa connaissance est celle des trois mondes, à laquelle s'ajoute le niveau du plan mental où son âme est focalisée. Le disciple initié connaît la relation de la périphérie avec le centre, de l'Un avec la multitude, de l'unité avec la diversité. Le postulant s'intéresse à la triplicité : lui-même en tant que connaissant, son champ de connaissance, et ce qui est l'agent de la connaissance, le mental. Le disciple initié fait plus qu'enregistrer la triplicité ; il se préoccupe de la dualité de la manifestation, de l'énergie-vie en ce qu'elle affecte la force-matière, de l'esprit et de la substance. La connaissance de l'initié n'a rien à voir avec la conscience reconnue par le mental, en tant que facteur du processus de l'évolution. Sa connaissance est liée à la faculté d'intuition et à la perception divine qui voit toute chose comme en elle-même. La manière la plus simple d'exprimer cette connaissance de l'initié est peut-être de dire que c'est la perception directe de Dieu, utilisant ainsi des termes mystiques ; la connaissance de l'aspirant est liée à l'aspect de la divinité que nous appelons l'âme dans la forme. Pour exprimer la chose d'une manière encore différente, je pourrais faire remarquer que l'aspirant s'intéresse à la connaissance de l'âme et de la matière, tandis que l'initié s'intéresse à l'âme et à l'esprit.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 231-232.

Si vous voulez bien noter vos attitudes et vos actions présentes, vous découvrirez qu'en tout premier lieu (et je pourrais ajouter, presque nécessairement) elles se centrent autour de vous-même, de ce que vous reconnaissez, de ce que vous comprenez de la vérité, et du progrès que vous faites sur le Sentier. Mais – lorsque vous parviendrez au niveau d'initié – l'intérêt porté à vous-même déclinera jusqu'à disparaître et, comme le dit une Expression ancienne, "Seul Dieu restera." Seul CELA – qui est beauté, bonté et vérité – demeurera dans la conscience ; CELA, qui n'est pas la forme, mais la qualité qui est derrière la forme, et indique le destin, l'âme, la place, le niveau. Réfléchissez à ces mots car ils vous décrivent sur quoi plus tard, au fil de l'évolution, vous mettrez l'accent.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 234.

Travail de l’initié :

L'initié crée à l'extérieur de lui-même, ce qui est sa contribution individuelle à la totalité des formes créatrices par lesquelles la Hiérarchie s'efforce de créer "un nouveau ciel et une nouvelle terre". Il ne s'occupe pas de ce que lui-même exprime en tant qu'âme au sein d'une personnalité ; il a pris l'habitude d'une juste expression de l'âme dans les trois mondes, et l'apparition de sa qualité (pour en revenir à notre emploi des mots originels – vie, qualité, apparence) est automatique et ne requiert aucun plan préalable. Néanmoins, il s'occupe de la succession de ses activités que je vais énumérer :

1. Maintien du contact hiérarchique, dont le contact direct et conscient avec l'âme n'est maintenant qu'un corollaire, vu qu'il est devenu une habitude.

2. Perception ininterrompue de sa place ashramique ; je ne parle pas de lieu mais de degré, chose très différente.

3. Concentration réfléchie sur le Plan hiérarchique, dans la mesure où son ashram en a assumé la responsabilité ; il s'efforce de partager cette responsabilité intelligemment et efficacement.

4. Reconnaissance de la contribution immédiate de l'ashram et de sa contribution immédiate, en tant que partie intégrante de l'ashram. Ceci écarte le mysticisme visionnaire et produit l'occultiste actif.

5. Etude de méthodes créatrices de son Rayon particulier et visualisation de ce qui sera exprimé quand le travail créateur aura pris la forme voulue.

6. Projection consciente de sa contribution sur le plan physique extérieur. Un projet de création tangible est entrepris et finalement réalisé.

7. Il joue ainsi son rôle en amenant à l'objectivité l'entreprise créatrice de son ashram.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 235-236.

L'initié travaille à partir de sa position sur ce côté intérieur. Au cours des premiers stades du processus initiatique, il travaille dans le monde de l'âme. Après la troisième initiation, il travaille constamment dans le monde des causes, jusqu'à ce qu'il soit assez avancé pour travailler dans le monde de l'Existence. L'aspirant s'efforce de saisir le dessein du monde de l'âme et d'appliquer la connaissance acquise à sa vie quotidienne, avec compréhension.

Le disciple s'efforce de comprendre la signification du monde des causes et de relier cause et effet de manière pratique. L'initié de degré plus élevé utilise la puissance de ces trois mondes, de l'âme, des causes, et de l'Existence, pour mettre en œuvre le dessein de Sanat Kumara.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 269-270.

…l'initié apprend à pénétrer le domaine de la raison pure à partir du règne du mental ; il s'y polarise, et la vérité se précipite. C'est ainsi qu'il a appris à pénétrer, et les trois stades précédant la pénétration ont forcément été successifs, jusqu'à ce qu'il ait acquis une telle facilité qu'il puisse les transcender instantanément. Par la vie dans les trois mondes, il a appris à pénétrer dans le monde du mental ; le mental inférieur concret est devenu son instrument, intégrant sa personnalité, lui ouvrant le monde de la pensée, et mettant en son pouvoir les processus de création de formes-pensées. Il a appris par la méditation à prendre contact avec l'âme, le Fils du Mental, qui est lui-même ; avec le temps il s'est identifié avec cette âme ; en fait, il devient l'âme, et peut créer dans le monde de la pensée les formes vivantes qui apportent lumière, aide et vérité aux autres ; ainsi, il sert. Il apprend aussi, par le développement de la perception, à pénétrer les niveaux de la pensée abstraite, antichambre du monde de la raison pure et, par ces trois aspects du mental, il découvre qu'il est en possession des "trois clés" qui vont lui permettre de se plonger dans la connaissance, la sagesse et la raison du Mental universel. C'est ce qui lui est révélé lorsqu'il pénètre plus profondément dans ce qui est appelé les Arcanes de la Sagesse, le Mental de Dieu, le troisième Aspect divin. C'est essentiellement ce que recouvre l'expression symbolique "le nuage de pluie des choses connaissables". Ce nuage est un symbole de la zone encore non révélée des desseins de Dieu, qui peuvent être immédiatement révélés si les disciples et les initiés veulent bien "pénétrer jusqu'au point de précipitation".

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 299.

L'initié doit maîtriser les techniques de différenciation entre :

  1. Sa propre énergie ou ses énergies, engendrées du fait de ses expériences de vie au cours des siècles.

  2. L'énergie de son rayon qui, correctement utilisée, conditionne son travail avec la Hiérarchie et pour elle.

  3. L'énergie de l'ashram dont il peut disposer lors des activités instaurées par l'impression. Dans les premiers stades, il l'appelle l'énergie de son Maître, mais il apprend plus tard que, en réalité, c'est l'énergie engendrée par le groupe de son Maître, l'ashram.

  4. L'énergie hiérarchique, ou énergie de certains ashrams associés ou du groupe tout entier d'ashrams, la Hiérarchie. L'emploi de cette énergie, hautement qualifiée et très puissante, n'est possible que lorsque le disciple a obtenu l'accès à certains privilèges, et que l'on peut compter sur lui pour utiliser ces pouvoirs correctement.

  5. L'énergie du Chef de la Hiérarchie, ou force christique comme elle est appelée parfois. Cette force apporte, parmi les énergies habituellement disponibles, certaines qualités influentes émanant de Shamballa, et donc reliées à l'aspect Volonté. Ce type de force n'avait pas jusqu'ici été mis à la disposition des disciples au travail, mais elle est maintenant disponible, ayant été libérée cette année, à la Fête de Wesak (1948). Même maintenant, elle ne peut être utilisée que par des disciples en qui on a la plus haute confiance et, en général, par ceux de premier rayon, rayon de Volonté ou de Pouvoir, ou de deuxième rayon, celui d'Amour-Sagesse. Il s'agira des rayons de l'un ou l'autre des véhicules majeurs – c'est-à-dire celui de l'âme ou celui de la personnalité. Il y a naturellement des exceptions à cette règle, et ces exceptions seront de plus en plus nombreuses avec le temps. A l'heure actuelle, les véhicules de premier et de second rayon sont ceux qui offrent la ligne de moindre résistance.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 357-358.


Le contact des initiés de haut degré et des membres d'un ashram a les trois effets suivants sur l'humanité


  1. Sur les hommes évolués, les aspirants, les disciples en probation et les disciples, l'effet est stimulant et magnétique.

  2. Sur les êtres humains ordinaires, peu réceptifs, mais qui enregistrent l'impact et sont sensibles à l'impression, l'effet n'est pas bénéfique mais souvent destructif, car leur corps éthérique n'a pas la compétence voulue pour accueillir et employer des vibrations si élevées.

  3. Sur les humains non développés, l'effet se traduit par la "condensation ou concrétisation" ; toutes leurs caractéristiques naturelles (la substance spécifique de leurs trois corps) sont solidifiées créant ainsi une barrière automatique à l'entrée des impulsions et des vibrations trop élevées.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 300.

L'initié vit dans le monde des causes, car c'est évidemment le monde de l'initiation. Il s'occupe donc des événements de base qui jouent le rôle d'impulsions vitales, et entreprend uniquement les activités formulées par lui en tant qu'âme, et (gardez ceci à la pensée) en tant qu'âme dont la personnalité est initiée. A cause de cette capacité de la personnalité de voir les choses comme l'âme les voit, ses activités sont le résultat d'une intention spirituelle délibérée.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 426.

Etre un disciple.pdf

Qu'est-ce qu'être un disciple ?

Qualités à développer :


Il apparaîtra donc que l'étudiant a besoin des qualités suivantes avant d'entreprendre la tâche ardue de devenir un Maître conscient de la Magie.

Pureté physique. Ceci n'est pas facile à acquérir, mais suppose plusieurs vies d'effort acharné. Par l'abstinence, la continence juste, la vie propre, le régime végétarien et une maîtrise de soi sévère, l'homme élève progressivement la vibration de ses atomes physiques, construit un corps d'une résistance et d'une force toujours plus grandes et réussit à se "manifester" dans une enveloppe plus raffinée.

Liberté éthérique. Ce terme n'exprime pas tout ce que je cherche à communiquer, mais il suffit faute de mieux. L'étudiant de la magie qui peut se lancer en toute sécurité dans cette entreprise, aura construit un corps éthérique de nature telle que la vitalité ou force et énergie praniques puissent circuler sans entraves ; il aura formé un réseau d'une ténuité telle qu'il ne forme pas barrière à la conscience. C'est tout ce que l'on peut dire sur cette question, vu le danger impliqué, mais c'est suffisant pour transmettre des indications à ceux qui commencent à savoir.

Stabilité astrale. L'étudiant de la magie aspire, par-dessus tout, à purifier ses désirs et de ce fait à transmuer ses émotions, afin que la pureté physique inférieure, la réponse mentale supérieure et le pouvoir de transmutation soient également disponibles. Chaque magicien doit apprendre le fait que, dans ce système solaire, pendant le cycle humain, le corps astral est le pivot de l'effort ayant une action réflexe sur les deux autres enveloppes, la physique et la mentale. Il s'efforce donc de transmuer (comme on l'a souvent dit) le désir inférieur en aspiration ; de changer les couleurs inférieures et grossières qui caractérisent le corps astral de l'homme ordinaire en tons plus clairs et plus purs appartenant à l'homme spirituel, et de transformer sa vibration normale chaotique et la "mer de vie tempétueuse", en réponse régulière et rythmique à ce qui est le plus élevé et le centre de paix. Il effectue ceci par une vigilance constante, une maîtrise de soi incessante et une habitude régulière de la méditation.

Équilibre mental. Ces mots sont employés dans leur sens occulte, où le mental (tel qu'on le conçoit habituellement) devient l'instrument sûr et pénétrant du penseur habitant la forme et le point à partir duquel il peut s'avancer jusqu'aux domaines supérieurs de la compréhension. C'est la pierre de fondation d'où une expansion plus élevée peut partir.

Que l'étudiant potentiel de la magie ne se lance pas dans des recherches et des expériences avant d'avoir satisfait à ces injonctions et avant que sa pensée tout entière ne soit tournée vers leur manifestation dans la vie quotidienne. Quand il aura travaillé ainsi, assidûment et infatigablement, quand sa vie du plan physique et son service porteront témoignage de la transmutation intérieure, il pourra alors procéder, parallèlement à sa vie, à des études et travaux de magie. Seul l'Ange solaire peut accomplir le travail du magicien blanc et il l'effectue par la domination des anges lunaires et leur complète subjugation. Ils sont dressés contre lui, jusqu'à ce que, par la méditation, l'aspiration et la maîtrise de soi, il les plie à sa volonté et en fasse ses serviteurs.

Traité sur le Feu Cosmique p 838-839.