Méditation

Présentation de la Méditation mentale

La méditation mentale a pour but de permettre le contact de la personnalité avec l’âme (ou supra-conscience) via le mental. Elle repose sur l’obtention de l’alignement des trois corps inférieurs (physique, émotionnel et mental concret). La plupart du temps, ces corps font obstacle à l’écoute de l’âme. Les bruits qu’ils émettent en permanence sont comme des ondes qui brouillent la captation d’un message très discret.


L’alignement des trois corps inférieurs favorise la circulation de l’énergie de l’âme. Chacun des corps doit aboutir à une qualité d’alignement bien spécifique, ainsi qualifié :

· corps mental : fermeté (concentration)

· corps émotionnel : sérénité

· corps physique : stabilité


La fermeté est définie comme le pouvoir du mental de se maintenir dans la lumière et de devenir conscient du Plan, l’aspirant apprend à capter les idées nécessaires.

Traité sur la Magie Blanche p 274.

Une fois cet alignement opéré, il est alors possible d’atteindre le 4ème éther, le niveau sur lequel l’âme opère.


"Ab extra, ad intra ; ab intra, ad supra".

"Du monde extérieur vers le monde intérieur ;

du monde intérieur vers le monde supérieur".

Saint-Augustin

Différents types de méditations peuvent être utilisés en fonction du besoin (cf. la vidéo de Patrice Brasseur - Psychosophie sur l'art royal de la méditation). Quand on commence à pratiquer la méditation, les 1ères questions à se poser sont :

1. Quel est mon niveau de conscience actuel ?

2. Quel est l’objectif à atteindre ?

3. Comment est-ce que j’y parviens ?

La méditation mentale donne accès à un niveau de conscience plus élevé que celui dans lequel nous vivons quotidiennement. Elle permet de le vivre puis de le devenir afin qu’avec le temps, ce nouvel état de conscience se stabilise et fasse parti du quotidien. Par là-même, nous participons à l’évolution de la conscience sur Terre et accélérons notre propre processus d’évolution. Nous devenons plus lucide et disponible pour le service.

Le Tibétain détermine trois piliers dans la progression d’un disciple : l’étude, la méditation et le service. Les trois sont indispensables.


Si vous souhaitez vous initier à la pratique de la méditation, vous trouverez dans la rubrique "Partenaires" une liste d'enseignants en méditation en France et en Suisse.

Les 4 phases de la méditation

La méditation comprend 4 phases :


1. Phase d’Alignement : au cours de cette phase nous réalisons l’alignement des trois corps inférieurs et nous rejoignons l’âme (partie explicitée dans la paragraphe en-dessous dédié à l'alignement). Nous affirmons notre unité avec tout ce qui est, les âmes de chaque règne, l’Ensemble. Puis nous continuons l’alignement en imaginant la scène, ou en prononçant une phrase-clef, en visualisant un symbole avec lesquels nous cherchons à fusionner. Il faut être le plus précis possible, la scène doit être construite et quand c’est possible comprendre des sons, une présence, des couleurs, des parfums. Attention à ne pas se laisser aller à la rêverie, ni à la passivité. Si cela se produit, la concentration doit être refocalisée sur le thème de la méditation.

2. Phase d’Imprégnation : lorsque nous sentons que nous avons atteint un certain état de conscience, que nous le vivons réellement, nous nous donnons à ce vécu et par là-même, nous nous en imprégnons. C’est la phase où la conscience nous aide à rejoindre des moments de vie.

3. Phase de Circulation : au cours de cette phase, il y a prise de conscience mentale de ce qui est vécu. Nous sommes à nouveau beaucoup plus dans un moment de conscience. Le mental participe activement à ce que nous vivons. Nous posons des questions sur ce qui nous vient au cours de la méditation, nous approfondissons. Le mental pose les questions et écoute les réponses, il est en tension comme s’il voulait percevoir un son très subtil. C’est un état de réceptivité active, une tension vers une compréhension, mais dans un silence complet. Le mental est maintenu dans la lumière, attendant l’âme qui souffle comme un léger zéphyr. Même s’il peut se passer du temps et plusieurs méditations avant d’obtenir des réponses, cela viendra. Il peut se produire quelque chose de particulier au cours d’une méditation ou dans le quotidien. Une méditation doit être réalisée sans attente de résultat.

4. Phase d’Intégration : durant cette phase, le vécu de la méditation est ramené au quotidien, nous imaginons ce que les qualités perçues produiraient dans le quotidien, l’effet qu’elles auraient sur nous-mêmes, sur les personnes qui nous entourent. Cela ancre la possibilité d’un changement, d’une évolution. C’est un moment de vie. La méditation se conclut par une redistribution à l'ensemble, sur le réseau éthérique du meilleur de ce qui a été vécu, perçu durant la méditation. Ainsi, ce qui a été capté au cours de la méditation peut être accessible à d'autres méditants.


Une même méditation gagne à être réalisée plusieurs jours de suite. Il est important de ne pas rester à une première élaboration ou construction, mais dans les méditations suivantes, d’aller plus loin, d’améliorer la scène, de vivre encore plus la qualité… Ayant épuisé les ressources naturelles de notre imagination, nous allons chercher dans l’âme une authentique inspiration.

LA CONCENTRATION PRECEDE LA MEDITATION

Voici une méthode pour apprendre à méditer : “Combien de personnes qui veulent embrasser la vie spirituelle se heurtent au problème de la méditation : elles ne savent pas se concentrer... Commencez par vous concentrer, par exemple, sur une image pure, belle, que vous aimez, une image de la nature ou de l’art. Votre cerveau prendra ainsi l’habitude de se concentrer, et peu à peu vous pourrez méditer sur les sujets plus éloignés de vous : la vérité, l’éternité, l’infini, l’Absolu..."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Principes de la méditation mentale

Il est important de distinguer la méditation du mystique de celle de l'occultiste (tout est expliqué dans la vidéo de Patrice Brasseur donnée plus haut). Le mystique médite par sa sensibilité, il vit d’intenses moments d’illumination, mais est dans l’incapacité d’en parler, de l’analyser, de comprendre ce qu’il a vécu. L'occultiste médite au travers du mental, ce qui signifie qu’il peut parler de ce qu’il perçoit, le partager avec d’autres et permettre à la réalité des phénomènes vécus d’être reproductibles, analysables et interprétables. Le mental intervient comme décodeur de la méditation et cela va bien plus loin qu’une attention mentale portée à ce qui se vit pendant la méditation. Le mental perçoit et décode des états de conscience supérieure. Quand le mystique médite, il vit les qualités de Dieu puisqu’il médite par l’émotionnel, il peut alors dire : « Dieu est amour ». Quand l’occultiste médite, il tend à percevoir les idées de Dieu, le Plan, il est alors en mesure de devenir un partenaire dans la réalisation du Plan.

A ce sujet, une même méditation doit être reproduite sur plusieurs jours et pour accompagner les progrès réalisés, il est utile de faire par écrit un compte-rendu de ses méditations.

L’âge de 16-17 ans serait idéal pour commencer la méditation de type mental.

L'alignement dans la méditation

Il existe différentes techniques d’alignement, en voilà une, mais libre à vous de la modifier pour qu’elle vous corresponde davantage.

1. Respirations par le chakra frontal (ajna). On imagine que l’air que nous respirons entre et sort par ce chakra. Le centre frontal est le siège de la personnalité alignée, il aide à la concentration et à la focalisation.

2. Respirations par le centre coronal. C’est par ce centre que les énergies subtiles vont affluer. En respirant par ce centre, on se connecte consciemment à l’âme.

3. Alignement des corps inférieurs : je vous propose deux techniques, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux.

1ère proposition :

      • corps physique : imaginer son corps éthérique relié au corps éthérique planétaire. Affirmer le mot « stabilité ».

      • corps émotionnel : imaginer un lac par une nuit d’été, l’étendue d’eau est tellement calme que les étoiles se reflètent dessus. Affirmer le mot « sérénité ».

      • corps mental : le mental est en état de réceptivité silencieuse, dirigé vers la lumière de l’âme. Affirmer le mot « fermeté ».

2ème proposition : Désidentification des corps inférieurs

      • corps physique : prononcer mentalement : « je ne suis pas mon corps physique ». Imaginer votre corps éthérique baignant dans le corps éthérique planétaire, en connexion avec tout.

      • corps émotionnel : prononcer mentalement : « je ne suis pas mon corps émotionnel ». Prenez conscience que vous n’êtes pas vos désirs, vos émotions, ni vos peurs, mais vous avez des désirs, des émotions et parfois des peurs. Rejoignez par la sensibilité les différents règnes de la nature.

      • corps mental : prononcer mentalement : « je ne suis pas mon corps mental ». Vous n’êtes pas vos idées, vos pensées, ni même vos valeurs, mais vous avez des idées, des pensées et des valeurs. Tournez l’antenne du mental vers le monde de l’âme.

      • sur le plan de l’âme, affirmez votre unité avec l’Ensemble, vous êtes un avec les âmes du règne minéral, celles du règne végétal et celles du règne humain. Vous êtes âme.

A ce stade, l’alignement est effectué. Comme vous pouvez le constater, cela repose sur notre capacité à imaginer et sur l’affirmation ésotérique : « l’énergie suit la pensée ». Même si cette technique peut paraître quelque peu fastidieuse et longue, avec la pratique, l’alignement se fait de plus en plus facilement et rapidement. C’est cependant une phase qui ne doit jamais être bâclée car elle est fondamentale pour le bon déroulement des autres temps de la méditation.

𝗟𝗘 𝗦𝗜𝗟𝗘𝗡𝗖𝗘 𝗣𝗘𝗡𝗗𝗔𝗡𝗧 𝗟𝗘𝗦 𝗠𝗘𝗗𝗜𝗧𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡𝗦 𝗣𝗘𝗥𝗠𝗘𝗧 𝗗𝗘 𝗙𝗨𝗦𝗜𝗢𝗡𝗡𝗘𝗥 𝗔𝗩𝗘𝗖 𝗟𝗔 𝗟𝗨𝗠𝗜𝗘𝗥𝗘 𝗖𝗢𝗦𝗠𝗜𝗤𝗨𝗘

"Le silence est la région la plus élevée de notre âme, et au moment où nous atteignons cette région, nous entrons dans la lumière cosmique.

La lumière est la quintessence de l’univers, tout ce que nous voyons autour de nous, et même ce que nous ne voyons pas, est traversé et imprégné de lumière. Et le but du silence que nous nous efforçons de faire en nous pendant les méditations, est la fusion avec cette lumière qui est vivante, qui est puissante et qui pénètre toute la création."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Clefs pour commencer à méditer

𝗟𝗔 𝗖𝗢𝗡𝗖𝗘𝗡𝗧𝗥𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 - 𝗠𝗘𝗧𝗛𝗢𝗗𝗘 𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗔𝗣𝗣𝗥𝗘𝗡𝗗𝗥𝗘 𝗔 𝗠𝗘𝗗𝗜𝗧𝗘𝗥

"Combien de personnes qui veulent embrasser la vie spirituelle se heurtent au problème de la méditation : elles ne savent pas se concentrer. Pourquoi ? Parce qu’elles n’ont pas appris à choisir les sujets de méditation, elles se lancent à l’aveuglette, sans méthode. La première règle, c’est évidemment de choisir un sujet de nature spirituelle ; et la deuxième, de trouver un sujet que vous aimez. C’est l’amour que vous avez pour un sujet qui vous attache à lui. Si vous n’aimez pas, vous êtes comme un timbre dépourvu de colle : vous n’adhérez pas à l’objet.

L’erreur des débutants, c’est qu’ils veulent tout de suite se concentrer sur les questions philosophiques et mystiques les plus abstraites : la vérité, l’éternité, l’infini, l’Absolu, l’Être suprême. C’est une erreur. Commencez par vous concentrer, par exemple, sur une image pure, belle, que vous aimez, une image de la nature ou de l’art. Votre cerveau prendra ainsi l’habitude de se concentrer, et peu à peu vous pourrez méditer sur les sujets plus éloignés de vous. Pour avoir des résultats dans la vie spirituelle, il faut savoir se servir de la force formidable de l’amour."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Méditation et Lumière :

"La meilleure méthode pour se lier à Dieu pendant les méditations est de travailler avec la lumière, car la lumière est l’expression de la splendeur divine. Il faut se concentrer sur la lumière et travailler avec elle, se plonger, se réjouir en elle. C’est par la lumière qu’on entre en relation avec Dieu. La lumière est comme un océan de vie qui palpite, qui vibre ; vous pouvez vous enfoncer en elle pour nager, vous purifier, boire, vous nourrir… C’est au sein de la lumière que vous goûterez la plénitude."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Au niveau de la méditation elle-même, deux méthodes peuvent être distinguées :


1ère méthode : Méditation avec semence.

On part d'un mot, d'une qualité, d'un symbole, d'une phrase-clef, d'une question... et on médite autour.

Un exemple : Méditation sur la phrase clé du Verseau : « Je suis l’eau vive versée pour ceux qui ont soif ».

1. Alignement.

2. Prononciation mentale de la phrase-clef.

3. Vécu de la pensée-semence, perception de sa vibration, de sa qualité. Le mental est tourné vers la réception d’idées nouvelles.

4. Recherche mentale sur la phrase, on peut la découper en posant des questions : qui dit « je suis » ? Qu’est-ce que « l’eau vive » ? Qui sont « ceux qui ont soif » ? Pourquoi seulement « ceux qui ont soif » … ? Il y a alternance entre les phases de questionnements et les phases de silence actif où les réponses sont attendues.

5. Ramener les éléments perçus au quotidien. Distribution sur le réseau éthérique.

2ème méthode : Méditation sans pensée-semence (après plusieurs années de pratique).

Sources : Patrice Brasseur / le Tibétain.

𝗠𝗔𝗜𝗧𝗥𝗜𝗦𝗘𝗥 𝗦𝗔 𝗣𝗘𝗡𝗦𝗘𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘 𝗢𝗡 𝗠𝗔𝗜𝗧𝗥𝗜𝗦𝗘 𝗨𝗡 𝗖𝗛𝗘𝗩𝗔𝗟 𝗔𝗨 𝗚𝗔𝗟𝗢𝗣

"Vous voulez méditer mais vous ne savez pas comment maîtriser votre pensée. Supposez que vous vouliez arrêter un cheval au galop : si vous vous dressez devant lui, il vous écrasera ; vous devez donc courir avec lui en le tenant par la bride, ou par la crinière, et le tirer en arrière… Il en est de même avec la pensée. Si vous voulez brusquement arrêter son cours pour vous concentrer sur un sujet précis, la pensée, qui est en train de courir, ne s’arrêtera pas, et si vous insistez trop, vous n’arriverez qu’à bloquer votre cerveau.

Pour vous concentrer, vous devez d’abord dompter le cheval emballé qui est en vous, et pour le dompter, tâchez d’abord de ne pas vous opposer à lui, sinon c’est votre système nerveux qui recevra des chocs. Laissez donc ce cheval courir un moment, et quand vous sentirez qu’il a assez gambadé à droite et à gauche et qu’il ne se méfie pas, sautez sur son dos et conduisez-le dans la direction que vous avez choisie."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Vidéos sur la pratique de la méditation

La méditation de pleine conscience

Méditation de focalisation pour les enfants

Harmoniser la méditation avec le quotidien

Laissez-moi esquisser quelques grandes lignes à même de rendre la pratique spirituelle fructueuse et féconde. Comme je l'ai déjà indiqué, elle consiste en sessions méditatives et périodes d'après-méditations. D'aucun ont souvent l'impression que la pratique spirituelle se fait uniquement pendant les sessions; ils ignorent la nécessité de poursuivre après. Il importe de de réaliser que cette approche est erronée. Pratiquer en période d'après-méditation est d'une importance égale. Il faut donc comprendre que comment les deux se complètent l'une l'autre.

La compréhension spirituelle acquise durant la méditation doit renforcer celle de la période ultérieure, et vice-versa. Grâce à l'inspiration gagnée pendant les sessions méditatives, on peut développer de multiples vertus comme la compassion, la bienveillance, le respect des bonnes qualités d'autrui, etc. Au cours de la séance, il est plus facile d'assumer un certain degré de piété. L'épreuve réelle cependant vient au moment de faire face au monde extérieur. C'est pourquoi il fait être diligent dans la pratique post-méditative.

Quand on est assis en train de prier et de méditer, on trouve à l'évidence une certaine paix de l'esprit. On est capable de générer de la compassion envers les pauvres et les nécessiteux, et de se sentir plus tolérant à l'égard de nos rivaux. L'esprit est plus détendu et moins agressif. Mais c'est bien plus difficile de garder cette attitude quand on est confronté aux réalités de la vie.

Sauf à nous engager dans une harmonisation de nos expériences méditatives et post-méditatives, notre comportement spirituel perd de son effet.

On peut être aimable et faire preuve de compassion pendant la méditation, mais si quelqu'un nous harcèle sur la route ou nous insulte en public, il est fort possible que l'on s'emporte jusqu'à devenir agressif. On peut même répondre sur-le-champ.

Si tel est le cas, toute la pâtience, la bienveillance et la compréhension acquise au cours de la méditation s'évanouit instantanément. Bien sûr, c'est très facile de montrer compassion et altruisme quand on est installé confortablement sur son siège, mais c'est l'expérience pratique qui fait problème. Par exemple:

-Quand on a l'occasion de se battre et qu'on y renonce, c'est une pratique du Dharma. -- --Quand on a le pouvoir de malmener quelqu'un et que l'on s'en abstient, c'est une pratique du Dharma.

La pratique réelle du Dharma, c'est de se contrôler soi-même en de telles circonstances.


L'HARMONIE INTERIEURE .

SA SAINTETE LE DALAÏ LAMA.

Mantram du Mental

"Je suis pure connaissance. Bien que pur, je considère, par l'intermédiaire du mental, les idées offertes."

Explications de ce mantram tiré de La Lumière de l’Ame p 145 : l'homme véritable, le spectateur, percevant ou pensant, est la somme de toute perception, qu'elle lui parvienne par la voie des sens ou du mental inférieur ; il est en lui-même connaissance, claire vision et perception vraie. Tout ce qui existe dans les trois mondes existe en fonction de lui et pour lui ; il est la cause de tout cela et, lorsqu'il ne le cherche plus et ne tente plus de le voir, pour lui cela n'existe pas. Ce sutra est l'une des stances révélatrices du livre et donne le mot-clé de la science du yoga en son entier. Certaines pensées sont cachées dans ce texte, où se trouve contenu tout ce qui fait le fond de cette science ; et les étudiants feront bien d'y accorder la plus grande attention. Il a un effet mantrique ; s'il est énoncé comme une affirmation et constamment employé par l'aspirant, il lui démontrera la vérité de la sentence : "Ainsi qu'un homme pense, ainsi est-il."


Pour en savoir plus sur les mantram, cliquez sur le mot.

Méditations de la Pleine Lune

La Lune est une planète morte, un cadavre en décomposition voué à disparaître. Sa présence forme un bouclier entre les énergies provenant du soleil spirituel et notre planète. Dans les périodes de pleine Lune, c’est comme si cette planète avait disparu, il n’y a donc plus obstruction avec les hautes énergies spirituelles. Chaque pleine Lune de l’année constitue donc une occasion particulière de rentrer en contact avec des énergies spécifiques nous rapprochant de la Réalité.

L’année commence avec le signe du Capricorne. L’hiver est une période d’alignement, de préparation aux énergies du printemps où auront lieu trois grandes fêtes spirituelles. Le printemps est un temps d’imprégnation. Avec l’été vient la distribution et l’automne termine l’année par la phase d’intégration et de bilan. Nous avons ainsi les 4 saisons comparables aux 4 temps de la respiration : inspire, apnée haute, expire et apnée basse.

Chaque énergie qui ouvre une saison renvoie au plan mental, la 2ème au plan émotionnel et la 3ème au plan physique. Leur effet se combine avec les éléments auxquels ils font référence.

Pleine Lune du Capricorne : l’Epiphanie (janvier)

L’énergie Capricorne est à la fois une énergie de conclusion et une énergie de nouveaux commencements. Elle inaugure un nouveau cycle d’effort reposant sur un sens des responsabilités accru. Energie initiant la nouvelle année, la pleine Lune du Capricorne offre l’occasion de contacter le Plan attendu pour l’année, son thème et sa note particulière qui seront développés dans les mois qui suivent. C’est de la responsabilité de chacun de participer à ce travail.

Pleine Lune Verseau :

L’énergie Verseau, en lien avec l’ère du Verseau dans laquelle nous sommes entrés activement, stimule en nous la capacité à aimer, à développer la conscience de groupe et à servir. Elle développe le sens de l’inclusivité et de la fraternité, nous poussant à partager librement les ressources à disposition. Elle nous accompagne dans le détachement des vieilles valeurs héritées de l’ère des Poissons. Son influence agit sur la conscience lui permettant de grandir. Après l’alignement mental du Capricorne, la pleine Lune Verseau nous offre une opportunité d’aligner notre corps émotionnel sur les valeurs de l’ère du Verseau. Notre travail consiste, dans ce mois, à s’engager activement et consciemment à participer à la mise en œuvre du Plan.

Pleine Lune Poissons :

L’énergie Poissons est une énergie de sensibilité, de libération, de fusion et d’incarnation des qualités divines. Signe d’eau, les Poissons, 3ème signe de l’hiver et donc en rapport avec le plan physique gouvernent les pieds, symbolisant ainsi le fait que les qualités divines doivent être réalisées jusqu’au bout des orteils, ancrées et manifestées sur le plan physique. Elle pousse l’engagement pris en Verseau encore plus loin. Le mois des Poissons est donc l’occasion d’opérer en nous une grande purification afin que les anciennes qualités laissent place à de nouvelles terminant ainsi le cycle de l’alignement nous rendant disponible pour les puissantes énergies des trois grandes fêtes spirituelles du printemps.

Les 3 pleines lunes du printemps marquent des sommets spirituels de l’année, c’est une période d’imprégnation à des énergies de guérison. Elles sont chacune reliées à un grand centre spirituel (1 : Shamballa, 2 : la Hiérarchie, 3 : l’Humanité). Les 9 autres pleines Lunes concernent les caractéristiques divines et leur développement au sein de l’humanité. Les 12 fêtes apportent des révélations de la divinité et des occasions de service accru.

Pleine Lune du Bélier : la fête de Pâques (avril)

C’est la fête du Christ, Chef de la Hiérarchie spirituelle et l’expression de l’Amour de Dieu.

La pleine Lune du Bélier est l’occasion de rentrer en contact avec des idées fondamentales cherchant à inspirer le mental des humains. C’est le moment propice pour relayer les hautes énergies des règnes supérieurs vers les règnes inférieurs. C’est un moment de communion, de réaffirmation de la grande alliance, de l’unité primordiale et de l’affirmation de l’inéluctabilité de la réalisation du Plan.

Pleine Lune du Taureau : la fête du Wesak (mai)

C’est la fête du Bouddha, intermédiaire spirituel entre Shamballa et la Hiérarchie. Le Bouddha est l’expression de la Sagesse de Dieu, l’Incarnation de la lumière et le Représentant du Plan divin. Il manifeste la Volonté de Dieu.

Durant cette pleine Lune se déroule dans une vallée de l’Himalaya une cérémonie impliquant le Bouddha, le Christ, la Hiérarchie et les disciples. Cette cérémonie voit le Bouddha renouveler son contact et son association avec le travail entrepris sur notre planète représentée par le Christ. Nous pouvons nous-mêmes, par la méditation, participer à cette fête spirituelle.

Pleine Lune des Gémeaux : la fête de la Bonne Volonté (juin)

C’est la fête du Christ et de l’humanité qui aspire à l’Ensemble, cherche à se conformer à la Volonté de Dieu et se consacre à l’établissement de justes rapports humains. La pleine Lune des Gémeaux est l’occasion de reconnaître la nature spirituelle et divine de l’homme. Fête d’invocation, exprimant l’aspiration fondamentale à la fraternité et à l’unité spirituelle et humaine. Elle représente l’effet produit dans la conscience des hommes par les efforts conjugués du Bouddha et du Christ.

Pleine Lune du Cancer (juillet) :

L’énergie du Cancer est fondamentalement une énergie innovante. Deuxième signe de la croix cardinale après le Bélier, le Cancer renvoie aux idées devant être amenée en incarnation pour servir le Plan.

La pleine Lune de juillet est donc l’occasion, en formation de groupe, de se mettre à l’écoute des idées captées lors de la fête de Pâques pour chercher à les décoder, à les faire circuler sur le réseau éthérique et à mettre en forme celles qui correspondent à notre champ d’activité et de compétences.

Pleine Lune du Lion : la fête de l’Amour (août)

Cette fête de l’Amour est une fête spirituelle aussi fondamentale que celle du Wesak, la pleine Lune Taureau (croix fixe).

A un niveau cosmique, la constellation du Lion est reliée à Sirius, la grande étoile de l’Amour. Pendant la pleine Lune du Lion se produit un alignement entre Sirius, Regulus (une des étoiles de la constellation du Lion) et le Soleil. Cet alignement produit l’afflux d’une puissante énergie d’amour vers la Terre. Durant cette fête, la Hiérarchie rentre en contact avec des énergies spirituelles très élevées en provenance de Sirius. Par la méditation, nous pouvons participer à la distribution de cette énergie d’Amour sur la Terre.

Pleine Lune de la Vierge : l’Assomption (septembre)

L’Assomption est la fête spirituelle de la Vierge, sa signification a été quelque peu perdue. Cette cérémonie fête l’élévation de la Vierge Marie (symbole de la matière divine) au Ciel (symbole du monde de l’âme). Il s’agit en fait du processus de spiritualisation de la matière.

Les énergies de la pleine Lune de septembre peuvent être utilisées pour accompagner cette spiritualisation de la matière, que ce soit en nous, mais aussi dans le monde, pour relier le haut et le bas, faisant suite en cela aux Gémeaux (croix mutable).

Pleine Lune de la Balance :

Troisième signe de la croix cardinale, la Balance renvoie aux Lois. La pleine Lune du mois d’octobre permet de réaliser une synthèse sur le travail fait en Bélier et en Cancer en rapport avec les idées et le plan mental. C’est un temps de bilan et de cohérence mentale. C’est le moment de réaliser les idées perçues.

Pleine Lune du Scorpion :

Ce troisième signe de la croix fixe offre l’opportunité d’accentuer la fusion âmepersonnalité et ainsi, de faire naître une nouvelle créativité. Celle de la personnalité au service de l’âme sur le plan de la matière. Elle nous amène plus particulièrement à faire un point sur l’état de notre corps émotionnel. Energie dominant le disciple, le Scorpion nous met face à ce qui en nous a encore besoin d’être transformé, à ce qui résiste au monde de l’âme. Cela est d’autant plus vrai que nous avons opéré un travail de méditation suivi durant l’année. C’est l’occasion de tests et d’épreuves, qui, un fois passés, laisseront émerger une nouvelle créativité.

Pleine Lune du Sagittaire :

Cette pleine Lune, comme celle des Gémeaux, nous met en contact avec le service que l’Humanité doit apporter à la Terre et aux règnes s’y trouvant. Elle marque l’aspiration profonde de l’âme à servir sur les trois plans inférieurs : mental, émotionnel et physique, et à destination de tous les habitants de la Terre.


Méditations de pleine Lune données par le Tibétain :

Deux jours avant la pleine lune, je vous demande de commencer à cultiver l'attitude intérieure de recueillement équilibré, qui fournira de bonnes bases pour le travail à venir, et qui aidera à transférer le centre de l'attention du travail objectif au travail subjectif. C'est une attitude, plus qu'une activité. Réfléchissez à cette phrase C'est un état de conscience qui peut être maintenu, quels que soient les intérêts ou les activités extérieurs, et qui n'implique pas le silence extérieur ou la cessation d'une conduite normale. C'est une partie de l'entraînement, qui a pour but une vie double (pour le disciple), vie de participation active aux affaires du monde, et vie de préoccupation mentale et spirituelle intense.

Faites un effort très net, pendant ces deux jours, pour élever votre conscience un peu plus haut, à chacun des trois points spirituels de la journée ; au moment de la méditation, tôt le matin, au recueillement de la mi-journée, et à l'heure de contact au coucher du soleil. Si vous observez correctement les instructions, vous assujettirez vos corps subtils à six points égaux de stimulation spirituelle et vous le ferez consciemment. Puis, à quelque heure du jour de la pleine lune, mais avant l'heure exacte si celle-ci n'est pas possible, suivez la méthode indiquée ci-dessous :

1. Centrez la conscience dans la tête.

2. Imaginez-vous, vous retirant encore plus, consciemment, vers l'intérieur, vers le point de contact ou l'âme-personnalité et l'instructeur dans le monde des âmes peuvent se rencontrer, et ne plus faire qu'un.

3. Puis, maintenez-vous aussi équilibré et ferme que possible, en gardant ce calme détaché aussi complètement que vous le pouvez pendant le processus suivant, qui est poursuivi silencieusement par l'activité créatrice de l'imagination.

a. Imaginez-vous, ou visualisez-vous, debout devant une porte dorée ou d'ivoire.

b. Voyez cette porte s'ouvrir lentement, révélant une pièce longue et basse avec trois fenêtres, l'une à l'est, l'autre à l'ouest, et la troisième au nord. Assis devant la fenêtre de l'est sur une chaise basse sculptée, et tournant le dos à la fenêtre, vous pouvez visualiser un Maître, en méditation profonde, cherchant à entrer en contact avec vous et avec tous ceux qu'il a la responsabilité d'instruire.

c. Puis, imaginez-vous avançant lentement dans la longue pièce (qui est son bureau et sa pièce de travail), puis vous arrêtant debout devant lui. Voyez aussi vos frères de groupe, debout avec vous. Puis chacun de vous peut se constituer, en imagination, le porte-parole de son groupe et offrir le groupe au service et à une consécration profonde au service du Plan.

d. Quand vous l'aurez accompli, imaginez que vous voyez le Maître se lever de sa chaise. Puis, en tant que groupe, face à l'Est, prononcez en groupe la Grande Invocation. Essayez de suivre consciemment le Maître alors que les mots sont prononcés, et écoutez attentivement en utilisant l'imagination. Cela impliquera une concentration intense.

Faites ceci jusqu'au moment de la pleine lune de mai, car c'est un exercice préparatoire afin de vous entraîner tous à la participation ésotérique.

Analysez soigneusement, chaque mois, votre réussite ou votre échec à observer cette discipline, et notez avec exactitude toutes les réactions, tous les résultats et phénomènes. La réussite dépendra de votre aptitude à parvenir à une réorientation et une concentration mentales fortes, à vous maintenir détaché de l'activité du cerveau, et cependant à conserver, en même temps, l'attention de veille du cerveau. Les effets qui en résultent, les réactions et l'enregistrement de toute réalisation doivent être notés pendant les deux jours qui suivent le moment de la pleine lune, car les informations et la connaissance filtrent souvent très lentement, à cause de l'alignement inadéquat des corps. La pleine lune de mai inaugurera le premier effort unifié véritable pour synthétiser subjectivement les groupes existant actuellement. Cette synthèse et cet essai collectif deviendront un effort annuel à mesure que le temps passera, et il aura lieu bien régulièrement à chaque fête de Wesak.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 24 à 26.

Suite :

1. Au moment de la pleine lune (qui couvre cinq jours) imaginez que vous êtes un océan d'azur, et qu'à l'horizon un soleil éclatant se lève lentement.

2. Imaginez que vous vous jetez dans l'océan, débarrassés de toute entrave, souci ou angoisse, et nagez vers un bateau à rames, se trouvant entre vous et le soleil levant. En nageant, vous vous apercevrez que vos frères de groupe nagent aussi dans la même direction. Vous vous reconnaissez et vous vous aimez les uns les autres.

3. Puis, imaginez-vous grimpant dans le bateau. Quand tout le groupe sera embarqué, voyez-vous alors chacun saisissant une rame, et tous ensemble, avec rythme et fermeté, ramant vers le soleil levant. Il y a harmonie de geste, de dessein et de direction.

5. Puis apercevez – entre vous et le soleil levant – la silhouette d’un Maître qui vient à vous. Dans le clair sentier de lumière, vous pouvez le voir distinctement. Vous le voyez tous ensemble.

6. Puis dites, silencieusement, et en tant que groupe :

"Nous avançons dans la lumière ainsi que tu nous y invites.

Nous sortons de l'obscurité, poussés par l'âme de tous.

Nous jaillissons de la terre et plongeons dans l'océan de lumière.

Ensemble, nous venons.

Ensemble, nous avançons,

guidés par l'âme que nous servons

et par toi, le Maître que nous connaissons.

Le Maître intérieur et le Maître extérieur sont "Un".

Ce "Un", nous le sommes.

Ce "Un" est tout,

mon âme, ton âme, le Maître et l'âme de tous."


L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 122-123.

Méditations et prière

"La prière n’est pas une occupation pour des gens crédules auxquels on a raconté que le Seigneur n’a rien d’autre à faire que de venir les entendre marmotter. La vraie prière est basée sur une science concernant la structure de l’univers et les différents états de la matière. Au-delà de la terre, de l’eau, de l’air et du feu, il existe un grand nombre de régions de plus en plus subtiles, peuplées d’êtres lumineux: anges, archanges... Et de la même façon que nous pouvons puiser dans la terre, l’eau, l’air, la lumière, tout ce qu’il nous faut, dans ces régions aussi nous pouvons puiser tout ce dont nous avons besoin pour notre santé, notre bonheur et notre épanouissement.

Nous devons savoir d’abord que l’univers est hiérarchisé, ensuite qu’au sommet de cette hiérarchie, il y a un Être qui est tout amour et qui a tout distribué afin qu’aucune créature dans l’espace ne manque de rien. C’est à nous maintenant de chercher par la prière à atteindre ces régions, afin d’y prendre tous les éléments que notre cœur et notre âme désirent, et dans les moments d’incertitude et d’angoisse y trouver un refuge."

Omraam Mikhaël Aïvanhov