Liberté

La liberté est l’un des thèmes majeurs de l’humanité. C’est un attribut avant tout spirituel, sous-jacent à l’ensemble de l’évolution. Elle existe à plusieurs niveaux que l’humanité gravit avec le temps.

Il y a tout d’abord la liberté physique qui consiste en la capacité de pouvoir jouir de son corps et de ses déplacements tout en étant affranchi des pulsions les plus basiques. L’esclavagisme, mais aussi la licence sexuelle et la gloutonnerie sont à l’opposé de cette liberté physique. Dans le cas de l’esclavagisme, l’être humain est rabaissé au statut d’objet, son humanité lui est retiré par ceux qui exercent un pouvoir abusif sur lui. Dans le cas de la licence sexuelle, mais aussi de la gloutonnerie, l’homme est prisonnier de ses pulsions, totalement dominé par elles et il semble ne pouvoir faire autrement que les subir. Il baigne dans la maya. L’homme qui a dominé ses pulsions physiques est libéré de la maya.

Vient ensuite la liberté émotionnelle. Un premier niveau de cette liberté émotionnelle réside dans la capacité de se connaître assez bien pour pouvoir affirmer ses goûts et intérêts propres.

Un pallier dans la liberté émotionnelle est franchie quand l’être humain en vient à aimer une autre personne plus que lui-même. Ceci n’est pas à confondre avec la dépendance affective ou le fanatisme où la personne peut penser qu’elle aime réellement une autre personne, alors qu’en fait, elle est totalement prisonnière de sa dévotion et de son idéal, n’ayant aucune objectivité ni aucun contrôle sur les émotions éprouvées. Par cet amour personnel et irraisonné, elle ne fait que nourrir sa propre nature émotionnelle et ainsi renforce son esclavagisme et son aveuglement. Elle baigne totalement dans les mirages. Dans ce cas peuvent être compris la personne totalement fan d’une star de cinéma, mais aussi celui qui s’est trouvé un maître, un gourou qu’il suit sans remise en cause. Chez certains, cette forme de dépendance est projetée sur des objets, ce qui donne alors lieu à ce qu’on appelle le fétichisme. Les personnes porteuses du R6 (en émotionnel et / ou en personnalité) sont particulièrement sujettes à cette forme de dépendance.

Les personnes adeptes d’émotions fortes sont aussi dans une forme de dépendance émotionnelle.

Chez les personnes dotées du R2, on trouve la dépendance au fait d’aimer et d’être aimé, ce qui peut chez certaines provoquer des comportements de séduction, de la manipulation, avec par exemple le fait de chercher à rendre service pour être apprécié et reconnu.

Ceux qui réagissent aussi excessivement à toute remarque ou critique, qui ont naturellement tendance à tout ramener à eux par un excès de conscience de soi et une grande focalisation sur leur personne manifestent également qu’elles ne sont pas libérées de leur nature émotionnelle.


Liberté mentale

La libération de la dépendance au monde des émotions se fait à travers un désintérêt vis-à-vis de ce qui peut survenir au petit moi, une décentration, où les réactions émotionnelles sont notées, mais non considérées comme réellement importantes. C’est par l’usage du mental discernant, cherchant et trouvant la voie du juste milieu que la domination de la nature émotionnelle peut être trouvée.

…la liberté est un état mental et non une condition de l'être.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age p 364.


Lorsque l’être humain devient polarisé mentalement, il tombe alors dans l’illusion et son objectif devient alors de sortir du monde de l’illusion afin de connaître une vérité supérieure. Il peut être prisonnier de ses propres idées et théories, sachant que celles-ci sont justes, mais uniquement parcellaire. Toute idée, toute théorie peut être supplantée par une idée qui lui sera supérieure.

L’intuition, l’inspiration et l’illumination sont les moyens de sortir de l’illusion mentale.

Cette évolution implique de passer par le processus de renonciation qui libère définitivement l'homme de l'emprise des trois mondes.

Ensuite, vient le stade la libération de la domination de la personnalité, l’individu évolué passe de la conscience de soi à la conscience de groupe. A ce sujet, la citation suivante apporte des éclaircissements intéressants.


Le mirage de l’autorité : Le disciple s'est quelque peu libéré de la domination d'un enseignement orthodoxe et de l'autorité d'un instructeur. Il est devenu indépendant de leur domination dans la mesure où il peut s'en rendre compte. Mais, connaissant sa propre faiblesse et l'attrait de la personnalité, il se méfie de soi-même et des systèmes de domination. Il apprend graduellement à ne dépendre que de lui-même, à prendre ses propres décisions, à découvrir la vérité par lui-même ; il apprend à choisir lui-même sa route.

Mais, comme tous ceux qui n'ont pas encore pris des initiations supérieures, il peut être séduit par sa propre liberté ; alors, automatiquement, il se lance dans le mirage de son idéal de liberté, idéal qu'il a créé lui-même. Il devient prisonnier de la liberté. Il rejette toute règle excepté celle qu'il appelle la "règle de sa propre âme" oubliant que le contact avec son âme est encore intermittent. Il revendique le droit de prendre seul ses décisions. Il se complaît dans la liberté récemment trouvée. Il oublie qu'ayant délaissé l'autorité exercée sur lui par l'enseignement et par l'instructeur, il lui faut maintenant apprendre à accepter l'autorité de son âme et du groupe d'âmes auquel il est affilié par son karma, son type de rayon, son propre choix et le caractère inévitable des effets de l'union totale. Il a renoncé à la direction d'une autre personne sur le Sentier ; ses yeux s'étant partiellement ouverts, il cherche maintenant à fouler le Sentier vers le but. Il oublie cependant qu'il foule le Sentier en union avec d'autres, qu'il existe certaines "Règles de la Route" qu'il lui faut apprendre et apprendre aussi en pleine harmonie avec les autres. Il a échangé la loi individuelle contre la loi de groupe, mais il ne la connaît pas telle qu'elle doit être connue. Il chemine seul, de son mieux, se glorifiant d'avoir atteint la liberté en se soustrayant à l'autorité. Il se promet à lui-même qu'il ne tolérera ni guide, ni autorité.

Ceux d'entre nous qui le regardent d'un niveau où la vision est plus claire le voient devenir de plus en plus plongé dans l'obscurité par le brouillard, par un mirage qui augmente peu à peu autour de lui, tandis qu'il devient "prisonnier du brouillard de la liberté" et qu'il se délecte de ce qu'il considère comme son indépendance. Lorsque sa vision sera plus claire ; lorsque sa perception mentale se sera développée, il saura que la Loi du Groupe doit s'imposer à lui et s'imposera ; il saura que la règle de la nature inférieure ne fait que céder la place à la loi de l'âme qui est une règle de groupe, qui agit sous la loi de groupe. En luttant, le disciple s'est dégagé de la masse de ceux qui cherchent la Route et il est passé sur la Route elle-même. Il a donc devancé les masses, mais il n'est pas seul, même s'il le pense.

Il découvrira un jour les autres qui cheminent avec lui sur la même route et dont le nombre augmente au fur et à mesure qu'il progresse. Cette règle de réciprocité, de reconnaissance, de travail et de service de groupe s'imposera à lui jusqu'à ce qu'il découvre qu'il est membre du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde, travaillant suivant les mêmes règles qui régissent leur activité. A mesure qu'il apprend à cheminer avec eux sur la Route, leurs motifs et les techniques de service qu'ils ont choisies pénétreront sa conscience. Tout naturellement, il commencera à se soumettre à ce rythme plus élevé, à accepter les lois qui régissent la vie et la conscience de groupe. Finalement, il entrera dans les lieux silencieux où demeurent les Maîtres de la Sagesse ; il travaillera avec eux au même rythme que le groupe, obéissant ainsi aux lois du royaume spirituel qui sont les lois subjectives de Dieu.

Souvent, le long de la Route, le disciple se révoltera contre l'autorité qui s'exerce sur lui et il retombera dans le mirage de sa prétendue liberté. On se libère de la domination de la personnalité. On se libère de la domination des personnalités, mais on ne se libère jamais de la Loi de Service et de la relation constante d'homme à homme et d'âme à âme. Demeurer réellement libre, c'est demeurer dans la lumière limpide de l'âme qui est essentiellement conscience de groupe.

Par conséquent, si vous êtes assailli par l'inquiétude, désirant la possibilité de cheminer librement, ne voulant supporter aucune autorité, veillez à ne pas subir le mirage du désir d'être libéré de l'influence de votre groupe ; soyez bien sûr que vous ne cherchez pas, âme sensible, un moyen de fuir. J'emploie cette phrase dans le sens que lui donne la psychologie moderne. Posez-vous cette question : mon confort, la tranquillité de mes pensées ont-ils une si grande importance pour moi et pour les autres que j'estime pouvoir leur sacrifier l'intégrité de groupe pour les obtenir ? Le fait d'être intérieurement satisfait est-il une excuse suffisante pour retarder l'exécution des plans du groupe ? Car ces plans se trouveront certainement retardés.

Quelle que soit votre décision, elle constituera à son tour une décision "par autorité" avec toutes les réactions qui en résulteront sur le groupe.

Le Mirage, problème mondial p 32 à 35.

Les essences philosophiques Astéria proposent un voyage au-delà des divergences de points de vue pour atteindre une terre d’évidences essentielles. Les contes, les mythes, les grands philosophes et les sages de tous les temps expriment des réalités identiques pour peu que l'on sache lire entre les lignes et voir la réalité derrière le masque du symbolisme. Astéria est dans la mythologie grecque la personnification de la nuit étoilée, elle est « essence de lumière ». Elle a vu naître toutes les civilisations, toutes les cultures, toutes les religions et toutes les philosophies. Elle nous invite à voyager au pays de la quête. Essence 1 – La quête de la Liberté La conscience humaine De l’enchaînement à la liberté La victoire individuelle Essence 2 – La quête du Sens L’évolution de la conscience De la matière à l’esprit La victoire de la conscience Essence 3 – La quête de l’Unité L’unité de la conscience De l’individu à la vie La victoire collective 

𝗟𝗔 𝗟𝗜𝗕𝗘𝗥𝗧𝗘 𝗗𝗘 𝗗𝗜𝗘𝗨 𝗦’𝗜𝗡𝗙𝗨𝗦𝗘 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗖𝗘𝗟𝗨𝗜 𝗤𝗨𝗜 𝗩𝗘𝗨𝗧 𝗟𝗘 𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗥

"L’homme n’est libre que lorsqu’il parvient à vibrer en harmonie avec l’Esprit cosmique. Seul l’Esprit cosmique, le Seigneur, est libre, absolument libre, et c’est donc dans la mesure où il se fusionne avec Lui que l’homme devient véritablement libre. Car c’est la liberté du Seigneur qui pénètre en lui. Qu’il s’éloigne du Seigneur, qu’il se sépare de Lui, c’est fini, il n’est plus libre. Il peut, lui, se croire libre, mais en réalité il est esclave d’autres forces, d’autres volontés, d’autres influences : ce sont elles qui le dirigent à son insu.

Nous devons donc supplier le Seigneur de ne pas nous laisser libres, mais de nous prendre à son service. Car la liberté de Dieu s’infuse dans le cœur de celui qui veut être son serviteur. Et alors, presque à notre insu, nous sommes poussés à n’accomplir que des actes éclairés, justes, nobles, car ce sont d’autres qui nous inspirent : des entités divines."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Le secret de la troisième initiation est la manifestation d'une liberté complète vis-à-vis des demandes ou exigences de la personnalité. Elle n'implique pas l'expression absolument parfaite de la vie spirituelle, mais indique que le service de l'initié et son comportement dans la vie – envisagés de manière large et générale, sous l'angle de la tendance de la vie et de la consécration à l'humanité – ne sont plus influencés par les limitations du soi personnel inférieur qui existent encore.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 37.


En fait de compte, la liberté est la faculté pour un individu d’exprimer toute la divinité qu’il peut manifester. Ceci est vrai également pour une nation. Il y a émancipation de ce qui est passé.

La véritable liberté se manifeste dans le fait de servir.

Les Quatre Libertés

Le 6 janvier 1941

Pour l'avenir, dont nous cherchons à assurer la sécurité, nous souhaitons un monde basé sur quatre libertés essentielles.

La première est la liberté de parole et d'expression, partout dans le monde.

La deuxième est la liberté de chacun d'adorer Dieu à sa manière, partout dans le monde.

La troisième est l'affranchissement du besoin, ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie une entente économique qui assurera à toute nation, pour tous ses habitants, une vie saine dans la paix, partout dans le monde.

La quatrième est l'affranchissement de la peur, ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie réduction mondiale des armements, à tel point et de manière si complète qu'aucune nation ne sera plus en mesure de perpétrer une agression physique sur aucun de ses voisins, où que ce soit dans le monde.

Franklin D. Roosevelt

Extériorisation de la Hiérarchie p 284-285 et 286.

Citations complémentaires :

En ce qui concerne le disciple, l'abandon de la perpétuelle considération des circonstances et problèmes personnels conduit inévitablement à un clair détachement mental ; ceci fournit alors ces régions de libre perception mentale qui rendent la sensitivité supérieure possible. Graduellement, à mesure que le disciple acquiert la véritable liberté de pensée et le pouvoir de recevoir l'impression du mental abstrait, il se crée à lui-même un réservoir de pensée qui devient disponible pour l'aide au prochain et pour les nécessités de son service mondial croissant. Plus tard, il devient sensitif à l'impression de la Hiérarchie qui, d'abord purement ashramique, est transformée ultérieurement en une impression hiérarchique totale dès que le disciple devient un maître ; le Plan constitue alors la substance dynamique fournissant le contenu du réservoir de pensée auquel il peut puiser. Ceci est une déclaration d'une importance unique et extraordinaire. Plus tard encore, il devient sensitif à l'impression de Shamballa, et la qualité de la Volonté, qui soutient le Dessein planétaire, est ajoutée au domaine de connaissance qui lui est accessible. Je cherche surtout à souligner ici l'existence d'un réservoir grandissant de pensée, que le disciple crée en réponse aux impressions nombreuses et variées auxquelles il devient de plus en plus sensitif ; les idées, les concepts et les objectifs spirituels dont il prend conscience sont progressivement formulés par lui en idées avec leurs formes-pensées appropriées, auxquelles il apprend à recourir quand il veut servir son prochain. Il se trouve en possession d'un réservoir ou d'un nuage de substance mentale, résultat de la propre activité de ses pensées, de sa réceptivité innée, qui lui procure le matériel d'enseignement et la "fontaine de connaissance" à laquelle il peut puiser lorsqu'il cherche à aider d'autres individus.

La Télépathie et le Corps Ethérique p 101-102.


La "liberté", telle que les Seigneurs de la Libération peuvent l'approuver, est en réalité une reconnaissance de justes relations humaines, librement adaptées, volontairement mises en œuvre et motivées par un sens des responsabilités qui jouera le rôle de mur protecteur ; ceci s'accomplira, non par des mesures de coercition, mais par l'interprétation correcte et la rapide appréciation que feront les masses, qui confondent jusqu'ici licence (liberté personnelle de faire ce que dicte la nature inférieure) et liberté d'âme et de conscience. Cependant cette liberté est l'aspect de la volonté divine le plus facile à saisir pour l'humanité. C'est en réalité la première révélation faite à l'homme de la nature de la Volonté de Dieu et de la qualité de Shamballa.

Encore une autre réponse à laquelle je vous demande de réfléchir est que le Christ et la Hiérarchie spirituelle ne transgressent jamais – quel que puisse en être le motif – le droit divin de l'humanité de parvenir à la liberté, en luttant pour la liberté, individuellement sur le plan national et international. Lorsque la vraie liberté couvrira la terre, nous verrons la fin de la tyrannie, politique et religieuse. Je ne parle pas ici de la démocratie moderne, qui est à présent une philosophie de pensées velléitaires, mais d'un état de choses où le peuple lui-même gouvernera ; les individus ne toléreront l'autoritarisme d'aucune Eglise, ni l'autoritarisme d'un gouvernement ou système politique ; ils n'accepteront ni ne permettront la domination d'un groupe d'hommes qui leur dira ce qu'ils doivent croire pour être sauvés, ni quel gouvernement ils doivent adopter. Je ne dis pas que ces objectifs désirables doivent être des faits accomplis sur terre avant la venue du Christ. Je dis que cette attitude envers la religion et la politique doit être généralement acceptée comme nécessaire à tous les hommes ; des mesures doivent avoir été prises avec succès, dans la direction des justes relations humaines. Voilà ce que le nouveau groupe des serviteurs du monde, les disciples, les aspirants et les hommes de bonne volonté, de tous les coins du monde, doivent croire et enseigner, en préparation de Son avènement.

Extériorisation de la Hiérarchie p 552-554.


La Croix fixe gouverne les cinq mondes du développement humain et conditionne l'expérience de tous les disciples. Grâce à la discipline et aux expériences acquises sur cette croix, le disciple passe d'une renonciation à une autre, jusqu'à ce qu'il parvienne à la complète liberté et à la complète libération.

Le O.M. correctement énoncé, libère l'âme du domaine du mirage et de l'enchantement. C'est le son de la libération, la grande note de résurrection et d'élévation de l'humanité jusqu'au Lieu Secret du Très Haut, après que tous les autres Mots ou sons aient échoué. Ce n'est pas un son triple comme le A.U.M. mais un son double, indiquant la relation de l'esprit et de l'âme, de la vie et de la conscience. Ce Mot perdu, symbole de la perte dans les trois mondes (représentés par les degrés des Loges Bleues dans la maçonnerie), doit être retrouvé et est en voie d'être découvert aujourd'hui. Les mystiques l'ont cherché ; les maçons ont conservé la tradition de son existence ; les disciples et les initiés doivent prouver qu'ils le possèdent.

Libre arbitre : On pourrait dire que dans les limites de la direction intelligente de l'homme intelligent, il existe un libre arbitre, dans la mesure où il s'agit des activités dans le règne humain. Là où il n'y a pas d'activité mentale et là où il n'y a pas de pouvoir de discrimination, d'analyse et de choix, il n'y a pas de libre arbitre. Toutefois, à l'intérieur des processus plus vastes du Plan, comme celui-ci inclut l'évolution planétaire tout entière, il n'existe pour cette unité minuscule, l'homme, aucun libre arbitre. Il est soumis, par exemple, à ce que nous appelons les "actes de Dieu", et devant eux il est sans recours. Il n'a aucun choix ni aucun moyen de leur échapper. C'est une indication sur la façon dont fonctionne le karma dans le règne humain ; le karma et la responsabilité intelligente sont liés et entrelacés d'une manière inextricable.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 34-35.


Pratique de méditation De la Liberté à la Libération : le chemin du Service

- Premier mois : Liberté.

Je me tiens au sommet de la montagne

et je respire l'air par lequel les fils de Dieu doivent vivre.

- Deuxième mois : Détachement.

Je cherche à aimer et avec mon amour de vivre,

je ne cherche pas l'amour pour mon propre petit soi.

- Troisième mois : Purification.

Que les feux de la divinité consument toutes les impuretés.

Que l'or pur émerge.

Donnez-moi l'or de l'amour vivant

afin de le répandre sur les fils des hommes.

- Quatrième mois : Lumière.

Dans la lumière de la Présence radieuse du Soi, je passe

et en servant je me joins à toutes les âmes qui servent.

- Cinquième mois : Service.

Je foule le Chemin éclairé conduisant dans le cœur des hommes.

Je sers mon frère et ses besoins.

Ceux que moi, le petit soi, je n'aime pas, je les sers avec joie parce que j'aime servir.

- Sixième mois : Libération.

Rien ne me retient maintenant,

excepté les liens de l'amour que je tiens dans ma propre âme.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 555-556.

Se libérer

Se libérer - y parvenir par ses propres efforts

"Vous voulez être libre, indépendant, mais en même temps vous ne cessez de demander qu'on pense à vous, qu'on vous aide, qu'on agisse ou travaille à votre place. Eh bien, comprenez désormais que si vous voulez vraiment être libre, vous devez apprendre à ne pas trop compter sur l'aide des autres. Chacun a ses soucis, ses problèmes, alors un jour on pense à vous et le lendemain on vous oublie...

En admettant même que le monde entier soit disposé à vous aider, vous sentirez encore qu'il vous manque quelque chose. Pourquoi ? Parce que ce dont vous avez vraiment besoin, les autres ne peuvent pas vous l'apporter, c'est vous qui devez travailler pour l'acquérir. Ce dont vous avez vraiment besoin, c'est de devenir plus raisonnable, plus fort, plus patient, plus éclairé... donc plus libre ! Et il n'y a que vous qui, par vos efforts, puissiez y parvenir."

Omraam Mikhaël Aïvanhov