Le mot "âme" a de nombreux synonymes interchangeables. Pour en citer quelques uns, on peut dire que l’âme est l’Amour, la conscience, l’unité, l’Ego et le Soi supérieur, le principe christique, l’Ange de la Présence, la Lumière, le Service.
L’âme existe partout ; au niveau de l’atome, dans tous les règnes, au niveau des planètes. Elle est le 2ème grand principe universel après la Vie.
Pages 24 à 26 du Traité sur la Magie Blanche, vous trouverez une définition complète de l’âme. Pour faciliter la lecture, j’ai cherché à en donner une présentation simplifiée et raccourcie.
1. L'âme, macrocosmique et microcosmique, universelle et humaine, est l'entité qui vient à l'existence quand l'aspect spirituel et l'aspect matériel entrent en rapport.
a. L'âme n'est donc ni esprit, ni matière, mais le rapport entre les deux, à ce titre, elle est donc une synthèse d’énergie matérielle, qualifiée par le R3 ; l’intelligence créatrice, et d’énergie spirituelle qualifiée par l’un des sept rayons.
b. L'âme est la médiatrice entre esprit et matière ; c'est le principe intermédiaire, qui a pour objectif de relier le plus haut et le plus bas.
c. Dans son essence, l’âme est R2 (cf. les qualités du R2).
d. L'âme est le facteur conscient en toute forme, la source de cette perception consciente dont sont douées toutes les formes, et de la réaction aux conditions environnantes du groupe, manifestée par les formes de chaque règne.
e. L'âme peut se définir comme l'aspect significatif en chaque forme (causé par l'union de l'esprit et de la matière) qui sent, qui est conscient, qui attire ou repousse, réagit ou refuse de réagir, et maintient toutes les formes en un état constant d'activité vibratoire.
2. L'âme est la force d'attraction de l'univers créé et, quand elle agit, elle lie toutes les formes afin que la vie de Dieu puisse se manifester ou s'exprimer par elles. L’âme utilise la matière, la forçant à prendre certaines formes, à répondre à certaines vibrations et produisant les différents règnes. L’âme habite donc tous les règnes de la nature, leur conférant leurs caractéristiques distinctes et des formes de manifestation diverses.
a. L’âme est ce qui permet la naissance, le développement et la croissance des formes.
b. L'âme est la force de l'évolution.
3. L’âme dans les différents règnes :
a. L'âme est donc ce qui donne des caractéristiques distinctes et des formes de manifestation diverses.
b. Les qualités, vibrations, couleurs et caractéristiques sont, dans tous les règnes, des qualités de l'âme, comme le sont aussi les pouvoirs latents en toute forme, cherchant à s'exprimer et à démontrer leur potentialité.
c. L’âme détermine la qualité, la forme et la couleur des végétaux et des minéraux, ainsi que leur nature spécifique.
d. Plus spécifiquement, dans le règne végétal, l’âme donne la capacité de réagir aux rayons du soleil, de produire l’éclosion d’une fleur en bouton, l’harmonie des couleurs et les parfums.
e. Dans le règne animal, l’âme produit l’instinct, la capacité de chasser sa proie et pour un animal domestique la capacité d’aimer son maître et de dépasser ses instincts pour chercher à comprendre ce que son maître veut de lui. Par le dressage fait avec amour, nous aidons les animaux à progresser dans leur évolution.
f. Dans le règne humain, l'âme rend l'homme conscient de son milieu et de son groupe, et lui permet de vivre sa vie sur les plans physiques, émotionnel et mental. Elle lui permet finalement de découvrir sa dualité, car une partie de l'homme répond à l'âme animale, et l'autre reconnaît son âme divine.
5. L'âme de l'univers est capable de différenciation ou plutôt (à cause des limitations de la forme à travers laquelle elle est obligée d'agir) capable de reconnaissance à différents taux de vibration et stades de développement. La nature de l'âme dans l'univers se manifeste donc dans certains grands états de conscience, avec bien des stades intermédiaires, dont les principaux sont les suivants :
a. Conscience, ou état de perception dans la matière même, due au fait que la Mère-Matière, fécondée par le Père-Esprit, réunit vie et matière. Ce type de conscience est celui de l'atome, de la molécule et de la cellule, dont toutes les formes sont construites. Ainsi sont obtenues les formes du système solaire, d'une planète et de tout ce qui s'y trouve.
b. Conscience intelligente et sensible, c'est-à-dire celle que manifestent le règne minéral et le règne végétal.
c. Conscience animale ; c'est la perception de la réaction de l'âme de toutes les formes du règne animal où elle produit les distinctions, les espèces et la nature.
d. Conscience humaine ou conscience de soi vers laquelle tend le développement de la vie, de la forme et de la perception des trois autres règnes. Ce terme s'applique à la conscience individuelle de l'homme qui, dans ses premiers stades, est plus animale que divine, à cause de la domination du corps animal avec ses instincts et ses tendances. H.P.B. définit l'homme comme un "animal, plus un Dieu". Ensuite, cette conscience devient plus proprement humaine, ni purement animale, ni entièrement divine, mais fluctuant entre ces deux états, faisant du règne humain un vaste champ de bataille entre les paires d'opposés, entre l'attraction de l'esprit et la séduction de la matière ou mère-nature, et entre ce qui est appelé le soi inférieur ou l'homme spirituel.
e. Conscience de groupe ; c'est la conscience de la totalité qui est atteinte par l'homme par le développement préalable de sa conscience individuelle : synthèse de la vie de sa nature animale, affective et mentale et, en plus, l'étincelle divine qui habite la forme ainsi constituée. (…)
L'âme peut donc être considérée comme la sensibilité unifiée et la perception consciente relative de tout ce qui est sous-jacent à la forme d'une planète et d'un système solaire, lesquels sont la totalité de toutes les formes, organiques et inorganiques, selon la distinction des matérialistes.
L'âme, bien qu'elle constitue une totalité, est toutefois limitée dans son expression par la nature et la qualité de la forme où elle se trouve. Par conséquent, il existe des formes très sensibles et très expressives de l'âme, et d'autres qui, à cause de leur densité et de la qualité des atomes dont elles sont formées, sont incapables de reconnaître les aspects supérieurs de l'âme ou d'exprimer plus que sa vibration, son ton ou sa couleur les plus bas. L'infiniment plus petit étant reconnu, l'infiniment grand, admis, il reste que l'un et l'autre ne seront que des concepts abstraits tant que la conscience de l'être humain ne sera devenue inclusive aussi bien qu'exclusive. Ce concept sera compris quand l'homme sera en contact avec le deuxième aspect, quand il comprendra la nature de l'âme. Rappelons aussi que, comme la triplicité fondamentale de la manifestation s'exprime symboliquement en l'homme par sa quote-part d'énergie (énergie physique), son système nerveux et son corps physique dense, ainsi l'âme peut être connue comme triplicité, correspondance supérieure de la triplicité inférieure.
Une autre définition se trouve dans le Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 75 à 76.
a. Sensibilité, ou réponse sensitive au contact, et par ce moyen, accroissement conséquent de la connaissance.
b. Conscience, du milieu environnant, et développement des instruments par lesquels la conscience peut se développer.
c. Lumière, ou radiation, l'effet réciproque entre la vie et l'entourage.
Alice A. Bailey Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 146.
La qualité de sensibilité de l'âme :
L'âme est ce facteur dans la matière (ou plutôt ce qui résulte du contact entre l'esprit et la matière) qui produit la réponse sensible et ce que nous appelons conscience dans ses différentes formes ; c'est aussi cette qualité essentielle, latente ou subjective, qui se manifeste comme lumière ou radiation lumineuse. C'est la "radiation propre émanant de l'intérieur" qui est caractéristique de toutes les formes. La matière, per se, dans son état non différencié, avant d'être mise en activité par le processus créateur, ne possède pas d'âme, et de ce fait ne possède pas les qualités de réponse et de radiation. Ce n'est que lorsque ces deux (la matière et l'esprit) sont mis en contact et fusionnent, au cours du processus créateur et évolutionnaire, que l'âme apparaît et donne à ces deux aspects de la divinité l'opportunité de se manifester comme trinité et la possibilité de démontrer l'activité sensible et la lumière radiante magnétique.
Alice A. Bailey Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 146.
La qualité de conscience :
Symboliquement, dans les premiers stades de son évolution, l'homme est, sous l'angle de la conscience, relativement non responsif et inconscient, comme l'est la matière dans les premiers stades de son processus de formation. L'atteinte de la pleine conscience est le but du processus évolutionnaire. Symboliquement parlant encore, l'homme non évolué n'émet ou ne manifeste pas de lumière. La lumière dans la tête est invisible, quoique l'investigateur clairvoyant puisse voir la faible lueur qui est celle de la lumière inhérente aux éléments qui constituent le corps, et la lumière cachée dans les atomes qui constituent la nature formelle.
Alice A. Bailey Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 147.
La qualité de lumière :
L'âme est essentiellement lumière, à la fois littéralement du point de vue vibratoire, et philosophiquement du fait qu'elle constitue le vrai moyen de la connaissance. L'âme est lumière symboliquement parce qu'elle est semblable aux rayons du soleil qui luit dans les ténèbres ; l'âme, par l'intermédiaire du cerveau, apporte la révélation. Elle projette sa lumière dans le cerveau, illuminant ainsi progressivement la voie de l'être humain.
Alice A. Bailey Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 148.
"On peut dire que Dieu est en nous et en dehors de nous, et il en est de même de notre Moi supérieur. La plupart des humains n’ont pas une conscience assez développée pour sentir que leur Moi supérieur est en eux-mêmes. C’est pourquoi le travail du disciple est de chercher à s’unir avec son Moi supérieur qui est toute-lumière, tout-amour et toute-puissance, afin de sentir ce qu’il est en réalité et se retrouver.
Il a été dit: « Connais-toi toi-même. » Or la véritable connaissance de soi, c’est de se connaître en haut. Tant qu’on n’aura pas conscience d’être une parcelle de la Divinité, on ne se connaîtra pas et on ne sera jamais ni fort, ni libre, ni sage. Se connaître, c’est s’être trouvé soi-même et avoir trouvé Dieu. En trouvant Dieu, on trouve la liberté, le bonheur, la joie et non seulement en soi, mais dans les autres hommes, et aussi dans les animaux, les plantes, les pierres. Quand on a trouvé Dieu en soi-même, on Le découvre partout, dans tous les êtres, dans toute la nature, et c’est cela véritablement se connaître."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
"Pensez à vous concentrer chaque jour sur le Principe divin afin de l'attirer et qu'il établisse en vous sa demeure. En réalité, le Principe divin est toujours en vous, mais des murs et des murs vous séparent de Lui, des couches d'impuretés produites par votre façon de vivre désordonnée, égocentrique. Toutes ces couches d'impuretés sont autant d'obstacles qui empêchent l'amour de Dieu et ses bénédictions d'arriver jusqu'à votre conscience, et votre conscience de s'élever jusqu'à Lui.
Jésus dit dans les Évangiles : « Celui qui accomplit mes commandements, mon Père et moi viendrons établir en lui notre demeure. » C'est seulement quand vous vous déciderez à vous soumettre à ses règles, à agir selon sa volonté, quand vous accepterez d'obéir à ses ordres, que le Principe divin viendra enfin vivre et se manifester en vous."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
« L'être humain tel que les Initiés le comprennent, est un être complet. Les deux pôles positif et négatif sont les deux parties d'une unité qui s'est divisée au cours de l'évolution.
À l'origine, l'être humain était à la fois homme et femme, c'est ce qu'on appelle l'androgyne. Au moment où s'est produite la séparation des sexes, chacun est parti de son côté, mais chaque principe porte en lui-même l'empreinte, l'image de l'autre profondément gravée dans son âme. C'est vrai pour les femmes comme pour les hommes, aucun être ne fait exception.
Mais un jour, cette rencontre des deux principes doit se faire véritablement, parce que l'amour entre les deux principes est plus puissant que tout. En réalité, notre âme soeur, c'est nous-même, l'autre pôle de nous-même. Si nous sommes en bas, l'autre pôle est en haut et il communie avec le Ciel, avec les Anges, avec Dieu dans la perfection et la plénitude.
C'est pourquoi dans toutes les Initiations on enseignait aux disciples comment s'unir à cet autre pôle. Dans l'Inde, le Jnani-yoga donne des méthodes grâce auxquelles le yogi parvient à s'unir à son Moi supérieur, car c'est en s'unissant à son Moi supérieur qu'il s'unit à Dieu Lui-même.
En Grèce, on retrouve la même idée exprimée dans la formule inscrite au fronton du temple de Delphes: « Connais-toi, toi-même.» Ici, se connaître, ce n'est pas connaître son caractère, bon ou mauvais, avec ses qualités ou ses défauts, non, c'est trop facile.
Il est dit dans la Genèse : « Et Adam a connu Ève >> et Abraham a connu Sarah…
La vraie connaissance est une fusion des deux principes. « Connais-toi, toi-même » signifie : trouve l'autre pôle en toi et tu deviendras une divinité. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov - L’amour et la sexualité- Éditions Prosveta
Quand un homme meurt, son âme se sépare du corps physique ; mais pendant qu’il est vivant, l’âme aussi peut quitter le corps à tout moment pour voyager dans l’espace, s’instruire, ou même visiter des amis qui vivent très loin dans d’autres lieux, afin de les aider, de les consoler, de leur faire des révélations. Très peu de personnes sont capables de se dédoubler. Même la nuit, quand elles dorment, leur âme reste là à tourner autour du corps physique sans rien apprendre ni faire aucun travail ; alors, à plus fort raison sont-elles incapables de quitter consciemment leur corps pendant le jour pour voyager dans l’espace et revenir ensuite reprendre leur activité quotidienne.
Omraam Mikhaël Aïvanhov - Les fruits de l’arbre de vie p 205 - Ed. Prosveta.
... l'initié a affronté deux épreuves majeures, décrites symboliquement par les termes : "terrain ardent" et "lumière claire et froide". C'est seulement lorsqu'il a réussi à surmonter ces épreuves qu'il peut – ou que le groupe peut (lorsqu'on envisage l'initiation de groupe) – avancer et explorer les vastes espaces de la conscience divine. L'initié est soumis à ces épreuves lorsque l'âme exerce son emprise sur la personnalité et que le feu de l'amour divin détruit les amours et les désirs de la personnalité intégrée. Deux facteurs tendent à engendrer cet état de choses : la lente progression de la conscience innée vers une maîtrise plus grande, et le développement assidu de l'"ardente aspiration" dont parle Patanjali. Lorsque ces deux facteurs sont portés à une vivante activité, ils placent le disciple au centre du terrain ardent qui sépare l'Ange de la Présence du Gardien du Seuil. Le terrain ardent est présent au seuil de tout progrès nouveau, tant que l'on n'a pas pris la troisième initiation.
La "lumière claire et froide" est la lumière de la raison pure, celle de la perception intuitive infaillible ; sa lumière révélatrice, intensive et incessante constitue, dans ses effets, une épreuve majeure. L'initié découvre la profondeur du mal et, en même temps, il est poussé au progrès par un sens grandissant de la divinité. La lumière claire et froide révèle deux choses :
A. L'omniprésence de Dieu dans toute la nature et donc dans toute la vie de la personnalité de l'initié ou du groupe d'initiés. Les yeux se dessillent, ce qui entraîne paradoxalement "l'obscure nuit de l'âme", et l'impression d'être seul et privé de tout secours. Cela conduisit (dans le cas du Christ, par exemple) à ce moment effroyable dans le Jardin de Gethsémani, qui fut consommé sur la Croix lorsque la volonté de l'âme-personnalité se trouva en conflit avec la volonté divine de la Monade. La révélation descend sur celui qui s'efforce de se maintenir dans l' "unité isolée" (terme qu'emploie Patanjali pour désigner cette expérience 3). Cette révélation est faite à l'initié qui, depuis des siècles, est séparé de la Réalité centrale et de toutes les implications qu'elle comporte. [18@40]
2 La Lumière de l'Ame (Livre II, Sutra 1), page anglaise 119.
3 La Lumière de l'Ame (Livre IV, Sutras 25, 34), pages anglaises 420, 428.
L'omniprésence de la divinité dans toutes les formes inonde la conscience de l'initié, et le mystère du temps, de l'espace et de l'électricité se trouve révélé. L'effet majeur de cette révélation (avant la troisième initiation) est d'amener le disciple à prendre conscience de la "grande hérésie de la séparativité", trouvant un point focal en lui-même, individu séparé, pleinement conscient, connaissant son passé, conscient maintenant de son rayon et du pouvoir qui le conditionne, centré en sa propre aspiration et cependant partie intégrante du grand tout. A partir de ce moment-là, il sait que rien n'existe hors la divinité ; il l'apprend par la révélation de la séparativité inhérente à la vie de la forme, par le processus de la "nuit obscure de l'âme" et par la suprême leçon qu'elle apporte – la signification de l'isolement et du processus de libération entraînant la fusion dans l'unité, grâce à l'émission du son, du cri, de l'invocation, symbolisée par le cri du Christ sur la Croix. Ses paroles exactes ne nous ont pas été transmises. Elles varient selon chaque rayon, mais entraînent la reconnaissance de la fusion divine, où tous les voiles de séparation sont "déchirés du haut en bas" (ainsi que l'exprime le Nouveau Testament).
B. L'omniscience du Tout divin est aussi révélée à l'initié par le moyen de la lumière claire et froide, de sorte que les phases d' "expérience isolée" (appellation occulte parfois employée), prennent fin à jamais. Je souhaite que vous compreniez, dans la mesure où votre niveau de conscience actuel vous le permet, ce que cela signifie. Jusqu'ici le disciple-initié a fonctionné en tant que dualité et en tant que fusion entre énergie de l'âme et force de la personnalité. Maintenant ces formes de vie lui apparaissent telles qu'elles sont essentiellement, et il sait que – en tant qu'énergies dirigeantes et dieux temporaires – elles n'ont plus d'emprise sur lui. Il se déplace progressivement dans un autre aspect divin, emportant avec lui tout ce qu'il a reçu pendant les ères de relation et d'identification étroites avec le troisième aspect, la forme, et avec le deuxième aspect, la conscience. Il a l'impression d'être dépouillé, abandonné et seul, lorsqu'il se rend compte que la domination de l'âme et de la forme doit aussi disparaître. C'est là que réside la [18@41] détresse de l'isolement et l'impression écrasante de solitude. Mais les vérités révélées par la lumière claire et froide de la raison divine ne lui laissent pas le choix. Il lui faut abandonner tout ce qui le retient loin de la Réalité Centrale, il lui faut conquérir la vie, "la vie plus abondante" ce qui constitue l'épreuve suprême du cycle de vie de la Monade incarnée ; "quand le coeur même de cette expérience pénètre dans le coeur de l'initié, ce dernier extériorise alors, par le moyen de ce coeur, la pleine expression de la vie." Tels sont les termes de l'Ancien Commentaire. Je ne vois aucune autre manière de vous présenter cette idée. L'expérience ressentie n'est reliée ni à la forme ni à la conscience, ni même à une sensibilité psychique supérieure. Elle consiste en une pure identification avec le dessein divin. Cela est rendu possible car la volonté du soi de la personnalité et la volonté éclairée de l'âme ont toutes deux été abandonnées.
AAB - Rayons et Initiations
La cécité est le prélude de l'initiation, quel qu'en soit le degré. C'est seulement à la dernière et à la plus haute initiation que la "tendance à la cécité" prend fin complètement. Dans les premiers stades de l'évolution, la cécité est naturelle, innée, inévitable et impénétrable. Pendant des siècles, l'homme marche dans le noir. Puis vient un stade où cette cécité, naturelle devient une protection, mais entre aussi dans une phase où elle peut être surmontée. Techniquement, la cécité dont j'ai parlé est quelque chose de différent. A partir du moment où l'être humain, pour la première fois, a un faible aperçu de "quelque chose d'autre" et se voit juxtaposé à ce qui est confusément pressenti, la cécité dont j'ai parlé est imposée par l'âme à l'aspirant qui se hâte, afin que les leçons de l'expérience consciente, du discipulat et, plus tard, de l'initiation puissent être correctement assimilées et exprimées ; par ce moyen, le chercheur pressé est empêché de faire des progrès trop rapides et superficiels. C'est la profondeur et un solide "enracinement" que recherche l'Instructeur intérieur et plus tard le Maître, et la "cécité occulte", sa nécessité, son sage maniement, et son élimination finale font partie du curriculum imposé au candidat. [18@198]
La cécité est donc, ésotériquement, le lieu où l'on apprend, et elle est liée à la doctrine de l'œil, de la gorge et du cœur. Elle n'est pas liée à la vision confuse, à la perception de demi-vérités ou aux tâtonnements de l'aspirant en voie de s'instruire à son propre sujet, ou lorsqu'il a une vision du but et s'efforce de fouler le Sentier. Cela est un état normal auquel sont soumis tous les débutants, et qu'ils ne peuvent éviter, car il est inhérent à leur nature. La cécité occulte est suscitée spirituellement et masque la gloire, ainsi que la réussite et la récompense promises. Le disciple est rejeté sur lui-même. Tout ce qu'il peut voir est son problème, le minuscule champ de son expérience, et ses moyens, qui lui semblent faibles et limités. C'est à ce stade que le prophète Isaïe fait allusion lorsqu'il parle de donner à l'aspirant en lutte, "les trésors de l'obscurité". La beauté de l'immédiat, la gloire des possibilités présentes offertes, et la nécessité de se concentrer sur la tâche et le service du moment, sont les récompenses du mouvement en avant, plongeant dans l'obscurité apparemment impénétrable. Pour l'initié, cette cécité est encore plus ésotérique ; il ne lui reste absolument aucune lumière d'aucune sorte – ni lumière terrestre, ni lumière dans les trois mondes. Tout est noir. Le mystique l'appelle "la nuit obscure de l'âme". La vraie nuit obscure dont la nuit obscure du mystique n'est qu'un pâle reflet (j'emploie des termes paradoxaux) indique un état d'Existence et un stade de développement très élevés. C'est dans cette obscurité, dans ce noir que le Christ pénétra lorsqu'Il adombra l'un de ses Maîtres, le Maître Jésus sur la croix. Cela va faire résonner une note nouvelle pour beaucoup, et ne peut être révélé que maintenant. Cela concerne la facilité avec laquelle un Maître participe à l'expérience, comprise subjectivement, des disciples qu'Il a préparés à l'initiation. Cela témoigne aussi de l'identification encore plus élevée du Christ avec les initiés qui prennent la quatrième et la cinquième initiation, tel le Maître Jésus lors de l'expérience mentionnée ci-dessus. Le Christ n'est plus l'Initiateur, mais sa position vis-à-vis de l'initié est celle du Maître vis-à-vis du disciple. C'est une phase curieuse de "participation identique" qui ne suscite aucune réaction de la part du Maître ou du Christ le [18@199] Maître de tous les Maîtres, si ce n'est qu'elle permet au Participant divin lui-même de se trouver devant une autre zone d'obscurité voilant et cachant une gloire céleste encore plus grande. Ce paragraphe dépasse de beaucoup la compréhension de l'étudiant moyen, mais il sera compris par ceux dont les yeux sont ouverts pour être aveuglés.
AAB - Rayons et Initiations
Les trois premiers "signes" de l'influence grandissante de l'âme dans la vie de l'individu sont :
La recherche de sens
Cela témoigne de la présence d'un mental développé et d'une capacité à prendre du recul sur l’existence que nous menons.
Aimer de façon de plus en plus inclusive
Si la personnalité est centrée sur l'amour de soi (et de ses proches), l'âme étant Amour tend à infuser à la personnalité cet Amour pour tous les êtres et toutes les créatures de la Terre. L'influence grandissante de l'âme réduit le séparatisme, incite l’individu à inclure et à prendre en compte plus grand que lui, tant dans le règne humain que dans les autres règnes. Elle pousse l’individu à développer la conscience de groupe.
La poussée constante à l’amélioration
L’âme est à l’origine des progrès incessants de l’humanité. Ceux-ci restent lents tant que l’individu est peu en contact avec l’âme. Ils s’accélèrent à mesure que l’individu s’ouvre à sa dimension essentielle. En conscience individuelle, chaque vie donne l’occasion d’un pas évolutif, chaque vie vibre d’une note nouvelle. Quand l’âme commence à dominer, le rythme s’accélère et plusieurs changements notables surviennent au cours de l’incarnation. L’âme évite à l’homme de stagner, le pousse à s’interroger, le confronte à des situations critiques qui le stimulent à trouver des réponses inédites, ceci afin qu’il sorte des chemins balisés. Nul n’échappe à la frustration, à l’insatisfaction et est ainsi pousser à évoluer.
Voir aussi Lois.
Notre Moi supérieur est parfait, omniscient, tout-puissant, une partie de Dieu lui-même, une quintessence limpide, lumineuse, pure. .
Alors, comment se fait-il qu'il nous laisse commettre des erreurs ?
La chose la plus difficile à comprendre, c'est qu’il existe en nous-même un être qui voit tout, qui sait tout, qui peut tout, mais qui reste impassible, qui ne dit rien, qui ne souffre pas, quoi que nous fassions.
Pourquoi accepte-t-il des situations qui ne sont pas dans son intérêt ?
Et quand nous lui présentons notre philosophie, nos désirs, nos projets, nos espérances, pourquoi ne fait-il rien pour les réaliser ?
Nous ne sommes pas séparés de lui et quand nous souffrons, que nous voudrions améliorer les choses, il reste Indiffèrent, il nous laisse dans le pétrin.
Quel est donc le moyen d'arriver à le toucher ?
Il est très important de le connaître, car le jour où il décide d'agir, rien ne lui est impossible puisqu’il est au-dessus de ce qui constitue notre être propre : le corps physique, le corps éthérique, le corps astral, le corps mental.
Il est au-dessus, car tout cela, ce sont des corps, alors que lui n'est pas un corps il se manifeste à travers ces corps, mais sa région est celle qu'on appelle Aïn Soph Aur : lumière sans fin.
Quand nous voulons nous connaître, c’est-à-dire quand nous voulons le retrouver, notre Moi supérieur est immédiatement averti qu'enfin, pour la première fois, le plus grand travail qui existe sur la terre a été entrepris.
Il est averti et il se réjouit.
Tout ce que nous faisons d’autre le laisse indifférent, froid.
Qu'on devienne général, ministre ou empereur, ou qu'on soit accidenté, dans la misère ou désespéré, cela ne le touche pas.
C'est seulement le jour où nous voulons le connaître qu’il est alerté et qu’il commence à faire attention à nous.
Il existe en réalité pour le disciple deux méthodes qui lui permettent de se retrouver.
La première consiste à se concentrer sur son égo, son moi humain.
Ce moi est limité, illusoire, c'est entendu, mais il est malgré tout une réalité...
Même si vous dites qu’il n'existe pas, au moins il existe comme inexistence.
La première méthode consiste donc à se servir de ce faible moyen, de cet écran du moi, de la conscience qui n'est pas vous, une lointaine manifestation de votre Moi supérieur.
Vous vous accrochez à cette conscience, vous la retenez sans rien faire d'autre que de rester seulement conscient, et vous vous arrêtez ainsi plusieurs minutes en gardant cette conscience de vous-même...
Alors, peu à peu, cette attention, cette concentration arrive a toucher le Moi supérieur.
Mais pour que les qualités du Moi supérieur descendent dans le moi inférieur, il faut faire intervenir l’imagination.
Vous êtes là et vous pensez a votre Moi qui est en haut, vous imaginez qu’il est en train de vous regarder, c'est-à-dire que vous-mêmes, de là-haut, vous regarder ici où vous êtes dans des conditions tellement imparfaites...
Vous maintenez cette pensée et vous faites circuler le courant entre votre Moi d'en haut et votre moi d'en bas.
À ce moment-là, vous rétablissez le lien, le vrai lien, parce que d’ici, vous pensez que vous êtes là-haut, et de là-haut, vous avez la conscience d'être ici, en bas, conscient de votre Moi d'en haut !
C'est très difficile à expliquer : vous vous divisez, et vous vous unissez.
Vous vous divisez, mais depuis là-haut, vous vous regardez en train de méditer ici sur votre vrai Moi qui est en haut, et il se forme ainsi un cercle extraordinaire qui permet le développement de la conscience de soi.
Vous fermez les yeux, vous restez avec la conscience claire que vous êtes là, dans votre chambre, vous, un être vivant, un être pensant, et que votre Moi supérieur qui est en haut, qui a tous les pouvoirs et toutes les connaissances, se reflète en vous, se reconnaît a travers vous.
Il se voit et il sourit, il rit...
Vous, vous l'observez d’ici, vous regardez comment il est et lui, de l'autre côté vous observe aussi.
À ce moment-là, les deux pôles, inférieur et supérieur de votre être commencent à se rapprocher, et un jour la fusion se fait, votre moi Inférieur n’existe plus ; ce moi inférieur qui n’est pas une réalité disparaît, et seul demeure votre Moi réel, votre Moi supérieur.
Fini les faiblesses, les découragements, les obscurités.
Vous devenez omniscient, immortel, éternel.
Il faut donc imaginer que non seulement votre Moi supérieur vous regarde, mais qu’il a conscience de se regarder lui-même a travers vous, a travers votre cerveau et d’être lié a vous.
Alors, quel contact extraordinaire se produit !
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Contacter l'âme par la méditation
"Le Christ disait : « Nul ne peut aller au Père qu'à travers moi. » Ce qui signifie que l'homme ne peut réellement communier avec Dieu qu'à travers son âme supérieure. Le Christ, c'est le Fils de Dieu qui est en chaque être comme une étincelle encore enfouie. En se liant à son âme supérieure, l'homme se lie à ce principe du Christ, et à travers lui, il se lie à Dieu. Vous ne pouvez aller vers Dieu qu'à travers votre âme supérieure, car c'est elle qui représente ce qui existe de plus pur en vous-même. C'est pourquoi n'abandonnez jamais la pratique de la méditation, grâce à laquelle vous vous arrachez au plan physique pour vous élever jusqu'à la Divinité, le principe de votre âme supérieure."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
TRAVAILLONS AVEC NOTRE MOI-SUPÉRIEUR
« Celui qui dans sa vie intérieure s’efforce de donner la première place à l’activité de l’esprit, son Moi supérieur, participe déjà au travail cosmique du Christ, de Dieu Lui-même. Cette activité, qui se déploie dans une autre sphère et le plus souvent même à son insu, est quelque chose de mystérieux, mais c’est une réalité. Lorsque vous êtes absorbé dans vos tâches quotidiennes, vous êtes à mille lieues d’imaginer ce que peut être l’activité de votre Moi supérieur. Un jour, peut-être, quand votre cerveau se sera suffisamment développé, vous deviendrez conscient de ce travail qu’il réalise dans toutes les régions de l’univers. Pour le moment, l’essentiel, c’est que vous cherchiez à prendre conscience de sa présence en vous. Comment ? D’abord, pendant vos méditations, commencez par apaiser les entités qui vous habitent, mettez-les au service de l’amour et de la lumière. Peu à peu cela se fera naturellement, sans même que vous y pensiez, et c’est ainsi que vous rejoindrez votre Moi supérieur qui est une quintessence de Dieu Lui-même.
L’homme ne peut atteindre Dieu, l’Esprit cosmique, qu’en s’efforçant d’atteindre l’esprit en lui-même, son Moi supérieur. Ainsi, lorsque vous priez Dieu, c’est en réalité le sommet de votre être que vous cherchez à rejoindre. Si vous y parvenez, vous déclenchez une vibration tellement pure et subtile qu’en se propageant elle produit en vous les transformations les plus bénéfiques. Et même si vous n’obtenez pas encore ce que vous avez demandé dans votre prière, vous gagnez au moins quelques éléments très précieux. Qu’est-ce qui donne son sens à la prière ? L’effort que vous faites pour atteindre un sommet en vous-même. Grâce à cet effort, vous mettez en mouvement là-bas, très loin, très haut, une énergie qui, en venant jusqu’à vous, produit des vibrations d’une extrême subtilité, des sons, des parfums, des couleurs, et régénère tout votre être.
Le véritable spiritualiste est celui qui décide d’abandonner toutes ses occupations futiles, tous les plaisirs passagers qui ne lui apportent rien. En faisant cela, il libère en lui les énergies qui étaient paralysées, asservies par des habitudes de vie ordinaire, et il commence à donner des fruits dans le monde de l’âme et de l’esprit. Regardez l’arbre : quand il est envahi d’insectes, de chenilles, il ne peut pas donner de fruits et on doit le débarrasser de ces parasites. De même, l’être humain qui se laisse aller à la paresse, à la facilité, aux distractions frivoles, attire des parasites. Et que sont ces parasites ? Des entités ténébreuses du monde astral. Elles envahissent son corps, sa volonté, son cœur, son intellect, et elles aspirent les sucs qui devaient nourrir son Moi supérieur. Voilà la vérité : s’ils ne sont pas vigilants, les humains deviennent la demeure d’autres créatures qui épuisent leurs forces. Pour se débarrasser de ces parasites, ils doivent se mettre au service de leur Moi supérieur pour le nourrir de fruits succulents. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Un sujet de recherche des plus intéressants, voire capital à venir est celui de pouvoir prouver l'existence de l'âme :
Dans son livre "Naissance d’une science humaine : la Psychologie" (collection Carnot), Régine Plas, maître de conférence de psychologie à l’Université René Descartes à Paris retrace la genèse de la psychologie en France et dans le monde. Cette science humaine émerge durant le dernier quart du XIXème siècle se détachant petit à petit de la philosophie pour exister de manière autonome. Ce que l’histoire a souvent oublié, et qui est remarquablement mis en exergue par Régine Plas, est qu’à ses débuts, la psychologie comprenait des recherches sur ce qu’aujourd’hui nous nommerions parapsychologie, c’est-à-dire spiritisme, magnétisme animal, perceptions extra-sensorielles, télépathie, … Brefs, divers phénomènes dits psychiques qui encore de nos jours restent bien souvent inexpliqués par la science quand ils ne sont pas l’œuvre de similateurs ou de charlatans. Ces études n’étaient pas le fait de marginaux ni d’illuminés mais de savants respectés qui s’engageaient à maintenir leurs recherches dans un cadre scientifique conforme avec leur époque.
Cet état de faits n’a rien de surprenant quand nous mettons en lumière la naissance de la psychologie avec les cycles de manifestation des rayons. Le Tibétain a annoncé que la psychologie serait appelée à être la science majeure de l’ère du Verseau. Or l’ère du Verseau est sous l’égide du R7 en manifestation depuis 1675. Elle est aussi fortement influencée par le R5, le rayon de la science concrète, présent quant à lui dés 1875. Il n’est donc pas étonnant que la psychologie soit apparue à la fin du XIXème siècle et qu’elle ait été dés ses débuts mêlées d’occultisme puisque le R7 est le rayon favorisant ce type de travaux.
Parmi les 1ers psychologues, certains se sont penchés sur des recherches visant à démontrer l’existence de l’âme. En1898, le Manifeste adressé au Congrès Spiritualiste de Londres par le Syndicat de la Presse spiritualiste de France affirme que :
Aussi longtemps que la preuve scientifique de l’existence de l’âme, de sa survivance, ne sera pas établie, la maladie sociale et internationale fera de la Terre un enfer pour la majorité des hommes. Il faut qu’on soit convaincu jusqu’à l’évidence que l’être humain n’est pas seulement dû à la rencontre d’une cellule mâle et d’une cellule femelle, mais qu’il y a en lui un principe pensant qu’il ne faut pas confondre avec le jeu de l’organisme (…).
Cette entité se dissout-elle à la mort du corps ? NON, répondent les faits psychiques mis en évidence par les spiritualistes modernes. L’existence de cette entité peut-elle, du vivant de l’homme être démontrée scientifiquement ? OUI, répondent les phénomènes de bi-corporéité ou dédoublement, soit télépathiques, soit magnétiques, soit médiumniques.
Il résulte de là, qu’avant d’être une question philosophique ou religieuse, la question de l’âme est bien, quoi qu’on en dise, une question scientifique.
Extrait de Naissance d’une science humaine : la Psychologie de Règine Plas, collection Carnot, p 34.
Par la suite, afin de gagner en légitimité, la psychologie a pris, au fur et à mesure de son développement, ses distances avec ces phénomènes psychiques.
Pour autant si nous en revenons à notre époque, soit plus de 100 ans après ces travaux, nous pouvons reconnaître que le fait de prouver l’existence de l’âme reste un sujet d’étude fort intéressant pour les psychologues. Connaître ses lois, ses qualités, son fonctionnement, ses rythmes, les différences entre l’âme existant dans le règne humain et l’âme dans les trois règnes inférieurs (minéral, végétal et animal), et pour l’être humain ; le rapport âme-personnalité apporterait un regard totalement neuf sur ce que nous les êtres humains sommes, sur notre rôle et notre responsabilité. Lorsque ce qui, à l’heure actuelle n’est encore qu’une croyance pour la plupart des individus, deviendra un fait avéré et scientifiquement attesté, alors le monde entier changera. Il s’agit de réaliser un saut dans nos consciences pour percevoir ce que nous, êtres humains, sommes fondamentalement, mais aussi ce que sont les autres règnes et la vie sur cette planète.
L'étude de l'âme sera, d'ici peu, aussi légitime et respectable que la recherche des problèmes scientifiques, comme par exemple la nature de l'atome. L'investigation sur l'âme et sur les lois qui la gouvernent occupera bientôt l'attention des esprits les plus fins. La nouvelle psychologie réussira finalement à prouver son existence, et parallèlement, la réponse intuitive et instinctive de l'humanité à la nourriture de l'âme, émanant du côté invisible de la vie démontrera avec succès l'existence d'une entité spirituelle dans l'homme, une entité parfaitement sage, immortelle, divine et créatrice. Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 123.
Nous pouvons déjà indiquer quelques pistes à suivre, des axes de recherche, pour tendre à prouver l’existence de l’âme :
Etudier le fait de la continuité de la vie après la mort physique. Ce thème est actuellement très en vogue et l’humanité est globalement réceptive à cette idée. Elle fait déjà partie de la culture de nombreux peuples. Des films, certains basés sur des témoignages réels, ainsi que des films et des séries télévisées (notamment américaines) véhiculent cette notion. Des recherches sont en cours et lorsque toutes convergeront de manière irréfutable pour apporter la preuve de la continuité de conscience et d’existence au-delà de la mort de l’enveloppe physique un pas considérable sera franchi dans l’évolution de l’humanité. Nous serons alors libérés de la peur de la mort et de l’illusion de la séparation.
Etudier tout ce qui sort des manifestations habituellement reconnues quand on considère l’être humain uniquement sous l’angle matérialiste et de la personnalité. Par exemple, recenser les cas d’écrits inspirés (tels que les livres de Neale Donald Walsch), toutes les prédictions avérées, les phénomènes de télépathie, les cas de lévitations, … Une grande étude pourrait être réalisée sur ce qui se produit effectivement au cours de méditations : activité cérébrale "anormale", accès à des informations innovantes, … Travailler avec ceux qui ont la vision de l’éthérique, confronter leurs perceptions, les relier à ce que la science est actuellement en mesure de prouver pourrait également se révéler porteur. Sur des personnes volontaires, ceux qui voient l’éthérique pourraient dresser une carte de l’état du fonctionnement des 7 centres principaux, puis un bilan des glandes endocrines serait réalisé par un médecin spécialiste, corroborant ainsi ou non les observations initialement réalisées.
Etudier des personnes qui manifestent des qualités associées habituellement à la divinité, telles que l’Amour impersonnel et universel, une intelligence totalement innovante, une créativité hors du commun, une volonté que rien n’entame, bref, ceux qui sont habituellement qualifiés de génie, que ce soit dans le domaine artistique, mais aussi scientifique, politique, économique, c’est-à-dire dans tous les champs d’action de l’humanité.
Le Tibétain indique également que des découvertes sur la lumière, les radiations et sur l’évolution des particules de lumière réalisées par des scientifiques devraient apporter une nette contribution. L’évolution de la lumière au fil des temps sur la Terre a notamment entraîné l’évolution des espèces végétales et de l’être humain. La lumière sur Terre est actuellement en train de s’intensifier, notamment depuis la découverte de l’électricité et son utilisation dans le monde entier. Le Tibétain annonce que cette intensification se poursuivra jusqu’en 2025 puis se stabilisera.
Concrètement, cela signifie que toutes ces recherches seront réalisées par des groupes de scientifiques issus de disciplines très diverses, et dispersés à travers le monde. Ils seront animés par un amour pour l’humanité dans son ensemble, sans volonté de récupération des résultats pour des intérêts personnels, nationalistes ou religieux. Ils seront unis sur le plan de l’âme pouvant ainsi avoir accès à des connaissances inédites.
Unités d'énergie électrique qui incorporent ce que nous appelons l'âme de toute chose, ce qui est nommé "anima mundi", vie et âme de Celui en qui toutes les existences ont la vie, le mouvement et l'être.
Traité sur la Magie Blanche p 392.
…l'âme de toutes choses, l'anima mundi, lorsqu'elle s'exprime à travers les quatre règnes de la nature, est ce qui donne à notre planète sa lumière dans les cieux. La lumière planétaire est la somme totale de la lumière, faible et incertaine, qui se trouve dans tous les atomes de matière radiante et vibratoire, ou substance, qui composent toutes les formes de tous les règnes. Ajoutée à cela, il y a, dans la planète et aussi dans chaque règne de la nature, la correspondance au corps éthérique, avec ses centres d'énergie radiante, qui "soutient" la forme physique extérieure. Le corps éthérique de l'homme fait partie intégrante du corps éthérique planétaire et constitue son aspect le plus raffiné et le plus hautement développé. A mesure que passent les éons, l'intensité de la lumière irradiante de la planète grandit.
Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 148.
L'être humain rencontre son âme sœur douze fois pendant toutes ses incarnations terrestres. Mais, le plus souvent, cette rencontre provoque la mort, parce que les conditions de l'existence sur la terre s'opposent à la réalisation d'un amour aussi parfait, aussi absolu.
Omraam Mikhaël Aïvanhov - Le Masculin et le Féminin p 13-14.
"Consciemment ou inconsciemment, chaque être humain cherche son âme sœur. En réalité notre âme-sœur, c’est nous-même, l’autre pôle de nous-même qui vit en haut auprès de Dieu dans la perfection et la plénitude. C’est pourquoi, dans toutes les Initiations, le Maître enseignait aux disciples comment se retrouver. Dans l’Inde, le Jnani-yoga donne des méthodes grâce auxquelles le yogi parvient à s’unir à son Moi supérieur, car c’est en s’unissant à son Moi supérieur qu’il s’unit à Dieu Lui-même.
En Grèce, on retrouve la même idée exprimée dans la formule inscrite au fronton du temple de Delphes: «Connais-toi toi-même». Cette phrase n’a pas du tout le sens qu’on lui donne en général: connais que tu es un homme et qu’en tant qu’homme tu es limité. La vraie connaissance est une fusion des deux principes. C’est le sens des paroles de la Genèse: «Et Adam a connu Ève» ou «Abraham a connu Sarah»... «Connais-toi toi-même» signifie donc: trouve l’autre pôle en toi-même. Si vous êtes un homme, l’autre pôle est le principe féminin; si vous êtes une femme, c’est le principe masculin, avec lequel vous vous fusionnez dans la pureté et la lumière."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Âme et esprit - relation avec l’Âme et l’Esprit cosmiques
"Il n'existe évidemment aucune commune mesure entre l'âme et l'esprit de l'homme et l'Âme et l'Esprit cosmiques, mais dans leur essence ils sont identiques. C'est pourquoi notre âme et notre esprit ont besoin de se fusionner avec ces entités divines : l'Éternel masculin et l'Éternel féminin. Notre âme qui s'élève rejoint l'Esprit cosmique, et notre esprit rejoint l'Âme universelle. C'est ainsi qu'il y a des échanges entre nos deux entités spirituelles et les entités divines : la part masculine de nous-même s'unit à la part féminine de Dieu, et la part féminine de nous-même s'unit à la part masculine de Dieu. Les Initiés, les grands mystiques sont des êtres qui ont non seulement compris cette réalité, mais qui ont tout consacré pour la vivre, et ils goûtent des joies sans limites.
Toutes les religions enseignent qu'il faut prier Dieu, L'adorer, se fondre en Lui. Ces prescriptions sont fondées sur des lois concernant les relations qui existent entre l'homme et Dieu, entre l'âme et l'esprit de l'homme et l'Âme et l'Esprit cosmiques."
Omraam Mikhaël Aïvanhov