Le vieillissement démographique, conséquence d’une baisse tendancielle de la natalité et de l’augmentation de l’espérance de vie, touche le continent européen plus qu’aucune autre région du monde. Le déficit naturel, plus ou moins accusé selon les pays, ne peut être compensé que par le solde migratoire. La proportion croissante des effectifs de plus de 65 ans engendre un alourdissement de la charge qui pèse sur les actifs. Cette évolution dans les pays de l’Union européenne, tributaires de régimes de retraite par répartition, fragilise le contrat social de l’après-guerre.