Le retour de Napoléon vu par Adélaïde B.

En 1815, Adélaïde, jeune fille de 18 ans, ressent un mélange de frustration et d’aspiration face aux événements politiques tumultueux de l’époque. 

Napoléon Bonaparte saisit l’opportunité de l’impopularité croissante de la monarchie restaurée pour orchestrer un retour au pouvoir en mars 1815. 

Adélaïde, influencée par les convictions politiques de sa famille, se trouve animée d’un désir ardent de participer activement à la résistance : « Oh, comme j’aurais souhaité pouvoir alors changer de sexe pour me joindre aux rangs des volontaires royaux… »

Les cent jours de Napoléon (crédit Wikipédia)

Contexte historique

Napoléon, exilé après sa défaite à Leipzig en 1813, revient au pouvoir en mars 1815, marquant le début des Cent-Jours. La situation politique en France, suite à l’invasion étrangère de 1814, favorise son retour. 

Les troupes alliées occupent la France sans plan clair pour le régime futur. Le Tsar, observant l’opinion publique favorable aux Bourbons et la lassitude des guerres, soutient le retour de la famille royale. Louis XVIII, le comte de Provence, devient roi, promettant de respecter les acquis de la Révolution et de l’Empire.

Cependant, la monarchie devient vite impopulaire. Les royalistes, divisés et désireux de restaurer l’Ancien Régime, exercent une pression sur le roi. Louis XVIII est coincé entre les Français profitant des changements depuis 1789 et les royalistes contre-révolutionnaires. Cette instabilité rend possible la chute du régime.

Napoléon, humilié par son exil et craignant d’être mis à l’écart par le Congrès de Vienne, saisit l’occasion pour tenter un retour risqué qui, contre toute attente, réussit.

La réaction d'Adélaïde

« Oh combien j’aurais voulu pouvoir alors changer de sexe, afin de m’enrôler dans ces volontaires royaux qui, chaque jour, venaient s’offrir pour aller combattre l’usurpateur ! 

Si du moins, je n’avais pas été d’aussi petite taille, j’aurais pu substituer des culottes à mes jupons : mais il n’y avait pas moyen. Avec ce travestissement j’aurais été bonne tout au plus à faire un tambour, c’était trop peu.

Il fallut donc me résigner à rester sous le toit paternel… »

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Bruno Sintic