06 - Les activités en 1926

On trouve dans la commune, 42 professions pour « 105 patrons » comme on dit à l’époque qui emploient 302 personnes.

Les employeurs les plus importants sont les Chemins de fer de l’état (29), l’état (11 dont 5 gendarmes), Jean Delacour - le parc ornithologique (9), les PTT (7), Narcisse Lemonnier cultivateur aux Marettes (6), Albert Dussaux cultivateur à la Houssiette (5), Emile Ris Hôtelier(4), la Solidarité Sottevillaise, coopérative, (4)

Les métiers

Les métiers à vocation agricole, tels cultivateurs, herbagers (éleveurs), cressonnier, bourrelier, charron, maréchal ferrant, minotier, menuisiers, sellier sont évidemment les plus nombreux : 136 personnes (19% de la population) dont près de 50 journaliers hommes ou femmes.

Viennent ensuite près de 60 domestiques, 49 fonctionnaires ou assimilés, 35 employés, garçons, ouvriers et des serruriers, ferblantiers, charrieur de bois, blanchisseuse, repasseuse, matelassière, cocher, chauffeur, minotier, porteur de pain, cantonniers, facteurs, …

Les fonctionnaires ou assimilés

Instituteurs Germaine Humbert (33 ans), Pierre (43 ans) et Marie (48 ans) Terrade

Gendarmes : Adonis Beaurain (35 ans), Adrien Capelle (25 ans), Edouard Dupuis (49 ans), Jules Dutoit (34 ans), Louis Rabatel (40 ans)

Agent voyer : Adrien Lemonnier ( 42 ans)

Greffier de Paix : Marcel Beaufils (43 ans), élu maire en 1929

Les commerçants et artisans, professions libérales

26 commerçants, 34 artisans, 5 professions libérales forment la population d’indépendants.

Les commerçants :

Agent d’assurance : Emile Lechevalier (45 ans), boucher : Jules Saunier (57 ans), boulangers : Albert Botté (57 ans) et Gustave Duval (50 ans), charcutiers : Léon Collin (43 ans) et Jeanne Chrétien (31 ans), buraliste/débitants : Jules Auber (69 ans), Georges Bénard (49 ans) Adeline Benoit (50 ans) Marie Petit (41 ans) Hélène Poulet (28 ans) , coiffeur : Fernand Delimbeuf (40 ans), droguiste : Lucien Martin (20 ans), entrepositaire : Raphaël Havé (41 ans), épiciers : Marie Beaucher (57 ans) Paul Monclaire pour la Ruche Picarde(67 ans), hôtelier : Emile Ris (42 ans), marchande de 4 saisons : Virginie Bérubé (66 ans), mareyeur : Hubert Féron (29 ans), mercières : Gabriel Decorde (50 ans) et Marie Gallot (53 ans), ferblantier quincaillier Georges Orfeuille (30 ans),

Les artisans :

Bourrelier : François Vindic (28 ans), bûcherons : Pierre Douillet (41 ans), André Ratiéville (21 ans), Louis Rogé (39 ans), Charrieur de bois : Léon Collin (43 ans), charron - carrossier : Gabriel Marion (65 ans), charpentiers : Emile Quesne (45 ans) et Raoul Farcy (25 ans), cordonniers : Joseph Laurent (31 ans), Paul Morgan (39 ans) et Julien Savoir (27 ans), maçon : Edmond Paris (40 ans), maréchal ferrant : Pol Marchand (40 ans), menuisier : Joseph Dubois (38 ans), André Berrubé (26 ans), minotier : Victor Teurquéty (46 ans), modistes : Odette Durieu (33 ans) et Julienne Morin ( 56 ans), peintres : Robert Danet (43 ans) et Cyrille Héluin (66 ans), mécaniciens : les frères Letailleur François (32 ans) Marcel (29 ans) René (27 ans), repasseuses : Germaine Hissier (60 ans) et Marie Marion (36 ans), sellier : Adolphe Gallot (63 ans).

Les professions libérales ou assimilés

La solidarité sottevillaise

Coopérative de consommation et de production créée par des cheminots le 14 novembre 1890 et devenue en 1932 l'Union des coopérateurs de Normandie (enseigne les Coop), elle est propriétaire du moulin du Tôt.Elle emploie plusieurs personnes dont Victor Teurquéty (46 ans) minotier, Léon Quesne (69 ans) gérant, Delphine Huard (28 ans) garde du moulin, Léon Dufiel (27 ans) Journalier

Les fermes

39 cultivateurs (terme de l’époque) occupent, avec leur familles parfois nombreuses, des fermes quelquefois très modestes avec une ou deux vaches, quelques cochons, une basse cour et exploitant quelques hectares de prairie et de culture. Les plus grandes fermes sont situées sur les plateaux.Parmi tous ceux-ci 3 herbagers (éleveurs engraisseurs surtout de bovins), une herbagère, Marthe Ratel (48 ans) et un cressonnier – Léon Réal, 43 ans -.

Le comice agricole de l’arrondissement se déroule à Clères en 1928.

Le marché

Le marché a lieu le mardi, sous les halles. Les étals sont de moins en moins nombreux, l’importance de ceux de Monville (8km), le samedi, et de Bosc-le-Hard (6km), le mercredi attirent beaucoup de monde. Le conseil municipal décide la création, en 1925, d'un comité d'initiative par le conseil municipal afin de le dynamiser et de faire revivre la foire d'octobre, sans grand succès.

Le parc ornithologique de Jean Delacour

Il emploie, en cette année 1926, 9 personnes :Outre Jean Delacour (36 ans) propriétaire et ornithologue (souvent absent, occupé par ses travaux de recherches essentiellement en Asie), Francis Fooks (34 ans), aviculteur puis directeur après le départ de Jean Delacour pour l’Indochine en mai 1926, on trouve Jules Acard, (54 ans) journalier, Pierre Césari (21 ans) éleveur, Emile Durieu (66 ans) agriculteur, Joseph Franco (38 ans) chauffeur, Marguerite Lebourg (41 ans) concierge, Paul Lebourg (44 ans) jardinier, Sophie Masson (41 ans) couturière et Simonne Teurquéty (19 ans) secrétaire.

Notaire : Louis Joron (37 ans), médecin : Marius Glennie (54 ans), pharmacien : Joseph Martin (53 ans), Juge de paix : Georges Cavé (75 ans), huissier : Marcel Tesnière (50 ans)