1.3 - L'économie

Le fait d’être, pendant la révolution, le chef-lieu d’un canton rapidement disparu, conféra à la commune un statut administratif particulier, qui perdurera jusqu'après 1914, avec la présence d’un greffier (huissier) de justice, d’un notaire et d’un géomètre. Ils contribuèrent à son rayonnement local et au maintien, voir au développement d’activités, de commerces et de services encore présents en 1914.

On trouvera, outre un médecin, un pharmacien, un notaire, un huissier, un percepteur, une receveuse des postes, deux instituteurs et un curé, deux blanchisseuses, deux boulangers, deux bouchers, un bourrelier, un buraliste, un charcutier, cinq cafetiers, deux charrons, cinq clercs de notaire et d’huissier, un conducteur d’omnibus, un coiffeur, dix cultivateurs, un cordonnier, huit couturières, trois couvreurs, trois épiciers, un hôtelier, trois lessiveuses, deux maçons, un maréchal ferrant, trois mécaniciens, deux menuisiers, une mercière, un messager, une poissonnière, deux peintres en bâtiment, un quincaillier, des repasseuses. Le tout favorisant l’installation d’une trentaine de ménage de « rentiers » soit près de 50 personnes (on se « retire » à Cailly) et donc de toutes sortes de domestiques et servant(e)s.

La présence de la laiterie amènera des employés (7) et des ferblantiers (2).

Le tout complété par des cantonniers (3), facteurs des postes (4), gardes chasse (2), garde champêtre.

Le téléphone a été installé en 1908, dans une cabine, assurant le secret des conversations, au sein de la recette de la poste et l’éclairage public à acétylène, en 1910 et 1914. L’électricité, ainsi que l’eau courante sont absentes et n'apparaîtront que bien des décennies plus tard.