Clères et les années folles

Doté d'un cadre remarquable, autour de la rivière la Clérette, avec le château Renaissance et son immense parc arboré, les vestiges du château médiéval, les halles du 18ème, entouré de bois couverts de jonquilles au début du printemps, aux maisons "cossues", Clères attire : les écrivains, les peintres, les poètes viennent y séjourner.

D'accès commode, carrefour de trois lignes de chemin de fer, reliant Rouen, Dieppe, Le Havre, Amiens et le pays de Caux, il voit les habitants des villages voisins converger pour "prendre le train" et accueille une armée de cheminots chargée de l'entretien des voies et leur coopérative "La Solidarité Sottevillaise".

Si les automobiles arrivent en petit nombre avec les premières limitations de vitesse, si l'électricité, le téléphone, l'eau potable, les habitations "à bon marché" se déploient, c'est surtout le rachat du château de la duchesse Choiseul-Praslin par l'ornithologue réputé et fortuné Jean Delacour, et l'installation du parc ornithologique qu'il ouvre au public en 1931, qui va bouleverser ce village et lui apporter une nouvelle et large notoriété.

La vie des habitants en est définitivement changée. Clères a bien "ses années folles".

Sont rassemblées ici, les informations saisies, prêtées, rédigées, corrigées par ceux qui ont participé à leur élaboration. Elles suggèrent ce que pouvait être Clères pendant les Années Folles, touché par les évolutions technologiques qu'une autre période a initié et développé, la Belle Epoque.