1.2 - Les habitants

En 1911, les 391 habitants de la commune (deux fois moins qu’aujourd’hui) s’appellent Leclerc, Fauvel, Leprévost, Leroy, Maillard, Aubourg, Boucher, Boust, Brianchon, Louis, Torchy, Bourel, Dillard, Douillet, Dupuis, Duvivier … rarement Buron, Chandelier, Chrétien, Ternisien, Vatinel …

Ils se prénomment Marie (25), Henri (13), Georges (11), Louise (11), Eugène (10), Louis (8), Albert (7), Jeanne (7)… rarement Jéronime, Octavie, Pétronille, Sénateur, Sosthène …

La taille moyenne des conscrits en 1910-1914 (c’est la seule qui soit notée dans les archives) est de 1,64 m.

Les habitants se répartissent presque également entre hommes et femmes, 200 pour les premiers, 191 pour les secondes, avec toutefois un déficit important pour ces dernières, par rapport aux hommes, entre 20 et 40 ans (-20) et un excédent entre 40 et 70 ans. Il est plus difficile ici qu’ailleurs pour un jeune de trouver son épouse dans la commune.

Les caillais, s’ils travaillent (45 % de la population a une activité rémunérée), sont pour la part la plus importante (30 % des actifs) domestiques, servantes, journaliers aux services de fermiers, de rentiers, de commerçants ou d’artisans. Il y a autant de rentiers que de domestiques, ils forment à eux deux un quart de la population, comme les enfants de moins de 14 ans.Les artisans représentent 15 % des actifs (7% de la population), les commerçants 11 % (5% de la population).

L’école accueille une soixantaine d’élèves pour un seul instituteur en 1906, un deuxième enseignant s’installe dans la commune en 1910 et un stagiaire un peu plus tard. 63 enfants sont en âge scolaire en 1911.