Pyrale du buis

Il s'agit d'une espèce invasive, originaire d’Asie, introduite accidentellement en France vers 2008. Elle a d’abord été repérée en Alsace.

Depuis, ce ravageur s’est propagé et rien ne semble stopper sa progression.

Il est maintenant présent en Loire-Atlantique. En 7 ans il s'est établi dans dans 51 départements.

La pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est un papillon (lépidoptère) nocturne que l'on peut voir voler le jour si on le dérange en secouant le feuillage du buis.

Sa chenille a une tête noire luisante et un corps vert clair strié de vert foncé. Elle n’est pas urticante. Au dernier stade elle mesure entre 35 et 40 mm

Elle se transforme alors en nymphe qui donnera un nouveau papillon. Les différentes phases (chenilles, nymphes, papillons) cohabitent.

On peut ainsi avoir 2 à 3 générations. Au printemps, puis en juin-juillet et septembre.

La dernière génération passe l’hiver à l’état de jeunes chenilles protégées par des cocons de soies tissées entre deux feuilles. Dès mars elles sortent de leur cocon et commencent à s’alimenter. Elles ne semblent consommer que des feuilles de buis. En quelques jours elles peuvent dépouiller complètement des haies entières

Comment repérer leur présence ?

On observe des feuilles desséchées avec des soies et des boulettes de déjection vertes ou marron. Il faut souvent écarter les feuilles pour regarder au cœur de l’arbuste.

Il est indispensable de détecter le plus tôt possible une éventuelle infestation. Si vous possédez des buis il faut les inspecter une fois par semaine.

Que faire en cas d’attaque ?

Pour de petits sujets on peut :

- écraser les chenilles non urticantes entre les doigts

- couper les parties atteintes et les brûler. Ne pas les mettre au compost où les chenilles pourraient continuer leur cycle.

Pour les grands sujets et les infestations massives on peut utiliser:

- des pièges à phéromones qui permettent de capturer les mâles et aussi d’être avisés de leur présence pour une mise en alerte.

- la lutte biologique avec le bacille de Thuringe, en veillant à aller jusqu’au cœur des buis.

- la lutte chimique à réserver aux cas désespérés.

Malheureusement ces deux méthodes ne sont pas sélectives.

Actuellement on ne sait pas s’il existe des prédateurs naturels. Il faut donc rester très vigilants pour éviter la propagation et donner l’alerte auprès :

- des voisins

- des organismes de luttes comme la Fdgdon44.

4 rue Sophie Germain -

Parc d'Activités de la Grand'Haie

44119 Grandchamp des Fontaines

02.40.36.83.03 courriel: fdgdon44@wanadoo.fr accès au site Fdgdon44

En participant au programme d’épidémiosurveillance mis en place par le Ministère de l’Agriculture, vous participerez à la collecte d'informations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de Santé du Végétal (BSV) Zones non agricoles - Espaces Verts. En savoir +