Hevea brasiliensis

Gilbert BREBION de la Société des Horticulteurs Amateurs de Nantes et de sa Région (SHANER) nous propose la Plante mystère sous forme de devinette à partir de l'histoire d’un arbre et aussi d’un homme dont il taira le nom. Il nous donne les indices suivants :

Description

Je suis un arbre tropical, de 30m de haut, pour 1m de diamètre environ

Mon écorce est grise verdâtre.

Mes feuilles caduques se composent de 3 folioles et se développent périodiquement par étage.

Mes fleurs petites, jaunes claires, forment de petites grappes.

Enfin je suis de la famille des euphorbiacées.

Origine

Mon Habitat naturel se situe rive droite de l’Amazonie, dans les forêts du Brésil, du Nord de la Bolivie voire de l’Est du Pérou.

Jai représenté 40% de l’économie Brésilienne

De nos jours les pays l’ayant adopté sont : Les pays asiatiques, La Thaïlande, Sri-Lanka, Malaisie.

L’Afrique également, La Côte d’Ivoire, Le Libéria avec 48000ha Nigéria etc

En France le CIRAD de Montpellier fait des recherches sur cet arbre.

Histoire

En 1496 Christophe Colomb découvre un objet étonnant et le rapporte à Isabelle de Castille mais pendant 300 ans personne ne sait que faire de ce matériau.

En 1839 un homme passionné et teigneux va ruiner sa famille et aussi sa santé mais il va trouver quelque chose qui va révolutionner le monde et valoriser cet arbre

Enfin pour vous aider nous allons parler rapidement de l’enfer de Putumayo

Le rio Putumayo est un cours d’eau de 1000km. Il traverse le Pérou d’ouest en est et pénètre au Brésil pour se jeter dans l’Amazone.

Tout le long de ce fleuve se développait notre arbre.

Des entreprises s’y installèrent et prirent la main d’œuvre locale. Les familles étaient payées à la commission (qualité et quantité)

Les balances étaient truquées par les recruteurs. Lorsque la productivité n'était pas atteinte les travailleurs étaient fouettés, les femmes battues et violées.

Aujourd’hui on ne pourrait plus s’en passer. Quelle est cette plante ?

Réponse :

Je me nomme : Hevea brasiliensis Muëll

C’est à partir de mon latex que Charles Goodyear a trouvé le procédé, appelé vulcanisation, qui permet de fabriquer le caoutchouc.

Ce terme caoutchouc vient d’un langage Amérindien composé de 2 mots Cao et Tchu signifiant "Bois qui pleure" ou cahutchu qui veut dire : "les larmes de bois"

Ses graines ressemblent un peu à celles du ricin, de la même famille que lui.