L'insecte, rêve ou cauchemar du jardinier
Alain Provost nous emmène dans le monde des insectes qui, pour le jardinier, peuvent se répartir en deux catégories : ceux qui le font rêver et ceux qui sont un vrai cauchemar....
Ceux qui le font rêver :
- les papillons (lépidoptères)
Paon du jour Vanesse Machaon
- les coléoptères à carapace parée de couleurs vives, parfois métalliques : Lucarne, Capricorne
Cétoine dorée Rhinocéros La Rosalie
Les ravageurs des plantes cultivées : il s'agit d'un "petit" nombre d'espèces dont la taille, les couleurs, les formes ne sont pas toujours remarquables. Ce qui l'est, par contre, c'est leur nuisibilité .
Ils sont présentés suivant leur mode d'action :
les larves du sol destructrices de racines ou du collet des plantes : le ver blanc du hanneton, le ver gris des noctuelles, les tipules et enfin l'Hepiale du houblon sur le muguet.
le ver fil de fer du taupin
Pour les détruire :
le travail superficiel du sol, l'action des oiseaux, crapauds, hérissons.
la lutte biologique avec des nématodes ou des champignons
la lutte chimique à réserver, avec précaution, aux cas les plus graves.
Insectes s'attaquant aux parties aériennes :
les Mineuses dont les larves forent des galeries dans l'épaisseur des feuilles
- sur les arbres (micro-papillon : lépidoptère) : mineuses cerclées, sinueuses
- sur les plantes (mouches : diptères) tel le Liriomyza trifolii
dans les potagers : la teigne du poireau et la Mouche de la carotte,
sur les rosiers, la Magachile sorte d'abeille qui découpe les feuilles et le Cynips qui forme les galles,
les Aleurodes ou mouches blanches qui hantent surtout les serres et dont les piqûres répétées font périr les plantes,
les Cécidomyes et les psylles, (sur buis, tilleul....) dont une espèce est plus connue : la Cécidomye poirette, sur poiriers (qui provoque une déformation des fruits)
les tenthrèdes, peu différentes des chenilles mais dont l'adulte est un hyménoptère, et qui sont d'une grande voracité sur les feuilles
les chenilles défoliatrices avec des espèces tristement renommées comme la processionnaire du pin
les acariens rouges sur les arbres ou jaunes sur les plantes horticoles
les Rhynchites, voisins des charançons, qui coupent les bourgeons ou mettent les feuilles en "cigares"
les pucerons piqueurs et suceurs qui transmettent les maladies à virus
les Otiorhynques dont les dégâts sont bien répertoriés notamment sur rhododendrons et lauriers.
dégâts sur des feuilles de Viburnum davidii
la courtilière qui bouleverse les semis
les criocères dont celui du lys qui mangent les feuilles de cette plante.
La liste n'est pas exhaustive et ces espèces, peu nombreuses par rapport à l'ensemble, constituent cependant, selon les années et les circonstances, les freins plus ou moins importants à l'alimentation et à l'enchantement des hommes.