1927 - Cavalcade
Souvenir de la grande cavalcade du 24 avril 1927
NEUVY
I
Avec ses maisons enfumées
Du champs des C’ris au bout du Port,
En débarquant, la vue charmée,
D’étend au loin vers Gardefort.
Descendant plus loin dans la ville,
L’on s’arrête et fixant son choix
Et l’on s’dit j’vais être tranquille
En voyant l’hôtel de la Paix.
Refrain
Ah ! Ah ! Chantons l’amour
Jusqu’au d’là Myennes,
Chantons l’amour
Sous d’autre cieux
Car c’est à Neuvy que l’on aime.
Que l’on aime encore le mieux
C’est a Neuvy que l’on aime.
Que l’on aime encore le mieux.
II
Tout à côté coule la Vrille.
Prés la route de Saint-Amand
L’été c’est rempli de charmilles
Pour s’y promener en rêvant.
Dans les prés longeant la rivière,
Au milieu des fleurs, du gazons,
L’on oublierait mêm’ sa bell’-mère.
Voyant la lune… à l’horizon.
Refrain
Ah ! Ah ! Chantons l’amour
Jusqu’au d’là Myennes,
Chantons l’amour
Sous d’autre cieux
Si c’est à Neuvy que l’on aime.
C’est dans les prés qu’on aime le mieux
C’est dans les prés que l’on aime.
Que l’on aime encore le mieux.
III
Les environs sont magnifiques
Marvy, l’Etang et ses Grand Bois,
Mais l’endroit le plus poétique,
C’est le beau domain’ du Fouillois.
Sur la hauteur, tout il domine,
L’on respire l’air à plein poumons.
Mais surtout ce qui vous anime,
C’est l’bon vin d’la maison Digeon.
Refrain
Ah ! Ah ! Chantons l’amour
Jusqu’au d’là Myennes,
Chantons l’amour
Sous d’autre cieux
Si c’est à Neuvy que l’on aime.
C’est au Fouillois qu’on boit le mieux
C’est a Neuvy que l’on aime.
Au Fouillois que l’on boit le mieux.
IIII
Bref, en ce pays de cocagne,
Tout ce qu’on y trouve est charmant.
Neuvy possèd’ mêm’ sa montagne,
Ses châteaux et son monument.
Les belle’s-mères y sont fort gentilles.
Mais leurs filles sont encore bien mieux.
Pour les amateurs de manille,
Il y a la fin’ fleur de coincheux.
Refrain
Ah ! Ah ! Chantons l’amour
Jusqu’au d’là Myennes,
Chantons l’amour
Sous d’autre cieux
Car c’est à Neuvy que l’on aime.
Que l’on aime à coincher le mieux
C’est a Neuvy que l’on aime.
Que l’on aime et l’on est heureux.
Paroles de Camille Tissier.
Sur un air Napolitain.
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