Hameaux, Fermes, Habitations isolées.
Les Berthiers : Sur la Chenille, près de la Villeneuve, à un kilomètre de Bonny.
Le Bois de Réaux : Château bâti vers 1855, sur la colline boisée dominant les vallées de la Loire et de la Vrille, à une petite distance d’un ancien monastère.
La Boulesvrie : Autrefois château seigneurial, aujourd’hui ferme.
La Petite-Boulesvrie : Maison de garde construite, vers 1860, à l’extrémité de l’allée de la Boulesvrie.
Chantereine : Ferme près de la Vrille, à l’extrémité Est de la commune. Existait déjà en 1585.
Les Cherriers : Dans les Grands-Champs. Ce village tire son nom d’une famille qui l’a habité, sinon fondé.
Les Cocus (ou Grands-Cocus) : A l’extrémité Nord-Est de la commune. Ce village tire son nom d’une famille l’ayant habité ou fondé.
Le Coteau (on prononce Couteau) : Est généralement considéré maintenant comme faisant partie du Port, dont il n’est séparé que par la route et les jardins, la ligne de chemin de fer paraissant être la limite naturelle du Bourg et du Port.
La Couarde : Jusqu’en 1868, c’était un ferme ayant fait partie de la terre de Neuvy (1583). Les terres et les bâtiments furent morcelés et un village remplaça la ferme. En 1870, la Couarde eut à souffrir de la canonnade des Allemands.
Le Coudray : Autrefois, demeure seigneurial et village, aujourd’hui village et ferme. Est situé à proximité de sources fréquentés dès la plus haute antiquité.
Nota : « Col dret » (cou droit) ; Coul dret, Couldray, puis Coudray.
La Croix-du-Veau : Maisonnette de passage à niveau du chemin de fer, bâtie en 1860, vers le bas de la rue Favrot.
L’Etang : Autrefois demeure seigneuriale, aujourd’hui ferme. Tire son nom d’un étang qui existait dans son voisinage.
Les Eves : Moulin à farine aujourd’hui en ruines.
Nota : S’écrivait autrefois Aves. Eve veut dire « eau »
La Fleur-de-Lys : Autrefois demeure seigneuriale, aujourd’hui ferme.
Le Grand-Fouillois : Ferme construite, vers 1860, après arrachage des grands bois du Fouillois.
Le Petit-Fouillois : Ferme construite vers 1900, après déboisage.
Le Foulon : Moulin à foulon, dont les ruines ont été abattues vers 1863. Il était situé sur la Vrille, au bas de la rue des Vignes.
Gardefort : Ce hameau paraît avoir une provenance militaire. Les Romains, afin de « garder » le gué de la Loire, ainsi que le raccordement des diverses routes, points ayant une grande importance stratégique, avaient dû établir un camp plus ou moins fortifié, à la sortir des bois et à cheval sur les chemins venant :
1 : de Lutèce (Paris), par le chemin des Mulets.
2 : d’Agendicum (Sens et d’Autessiodunum (Auxerre), par Faverelles.
3 : d’Augustodunum (Autun), par Annay.
La Gâtine : Autrefois poterie, près de Neuvy, sur le chemin de Saint-Vérain.
Les Grillons : Dans les Grands-Champs. Point de mire de l’artillerie allemande en 1870.
Lucy : A l’extrémité Nord des Grand-Champs.
La Maison-des-Vignes : Dans le champ de la Chapelle, triangle formé par les routes de Saint-Amand, de Faverelles et la rue des Vignes. Elle fut démolie vers 1830.
Marvy : Ferme proche de l’étang de ce nom.
Le Moulin-à-Vent : Etait situé à 200 mètres du sommet de la Grande-Montagne, dans les vignes dites « Montagnes ». Les dernières vignes ont disparu vers 1865.
Les Pelus : C’est le hameau le plus important après le Port. Est situé sur la grande route, sur le rio des Frossard et près de la Loire. Autrefois, la partie du village située sur la rive gauche du ruisseau était appelé « Le Rio ».
Le Port : On voit sur les cartes de Trudaine XVIII° que le bourg et le port était bien séparé. Sur le Port il y avait quelques habitations et des entrepôts sur le bord du fleuve pour faciliter le commerce avec les bateliers ( Maison Vée- auberge de la Madeleine) En 1785 le quai a été rehaussé aux frais du Roy « ce qui doit dans la suite rendre la port de Neuvy très commerçant » (nota de M. le curé Barbot)
Aucune habitation n’existait entre le bourg: le croisement de la route d'Annay et le Port.Pour relier le bourg situé à environ 500 m du Port des maisons furent construites en 1845 et 1847, puis vers 1864, entre autres la Mairie.
Les Vachers : Près de la Chenille.
La Vrille : Vers 1860, une usine de produits chimiques et un moulin à ocre y furent construits, mais ne tinrent pas. La grande cheminée et les hangars furent démolies peu d’années après. On modifia la maison du concierge, ainsi que les bureaux, et l’on ajouta quelques constructions pour en faire une maison de campagne.
Il existait jadis un autre hameau : les Genaulx (ou Genots), maintenant disparu. Un acte testamentaire au profit de l’église de Neuvy y fut dressé en 1694, par le curé Robineau (don d’Edme Laugère). Ce village était situé au-dessus de l’Etang, paroisse de Neuvy.
Il existait également un village ou une manœuvrerie, au Criat, à l’Est de la Fleur-de-Lys, en 1583.
Y eut-il aussi un village appelé les Granereaux, habité par la famille de ce nom ? C’est probable, mais son emplacement est inconnu.
Source : Histoire de Neuvy par Mr Jules-Marcel FRAPAT