Martinet Robert

17 mai 08

Robert Martinet

24 janvier 1931

Un souvenir

Au premier bombardement, mon Oncle Georges Martinet, n’a pas hésité à dire aux soldats allemands que c’était de leur faute.

Les soldats se fâchent, et aussitôt l’emmènent à pied à Gardefort, au coin de la ferme de Georges Drap. Arrivés en haut ils le mettent en joue le dos au mur d’un bâtiment pour le fusiller.

Tout d’un coup il y a un bruit très fort et les allemands tournent la tête pour essayer de comprendre ce qui se passe. Profitant de l’occasion et abandonnant ses sabots sur place mon Oncle a sauté par-dessus une clôture pour s’échapper sur le champ. Les soldats ont tiré dessus mais ne l’ont pas touché.

Mon Oncle Georges s’est caché dans une ferme jusqu'à l’arrivée des alliés.

Ma Grand-mère Sidonie Martinet a eu 5 fils dont l’un Zéphirin a été tué à la guerre, les autres s’appellent Armand, Marcel, René et Georges qui a failli être fusillé par les soldats allemands.