Les universitaires de Bgayeth (Béjaïa) tentent l'amélioration de leurs outils

Béjaïa le 23/02/2011

Collectif des enseignants

Université de Béjaïa

Réponse au communiqué du

Conseil des Ministres du 22/02/2011

 

Réuni au niveau de la salle 14, bloc 01 (campus d’Aboudaou), ce jour le mercredi 23 février 2011, à 10 heures, et après lecture de l’extrait du communiqué du conseil des ministres en date du 22/02/2011, nous, collectif des enseignants (issu de l’assemblée générale du 20/02/2011),

La mobilisation doit être maintenue pour une dynamique à même de poser et d’imposer les débats de fond sur les voies, textes  et moyens pour l’aboutissement vers une université performante où le principe de la gestion démocratique garantira le respect de la norme pédagogique, scientifique et objective par sa consécration effective. A cet effet, nous réitérons la nécessité et notre volonté d’agir avec toutes les universités d’Algérie pour impulser une dynamique allant dans ce sens.

Collectif des enseignants issu de l’A. G. 

 

Coordination locale des étudiants de Béjaïa

Déclaration / appel n°01

 

Suite au mouvement de protestation des étudiant(e)s de l’université de Béjaïa, nous, forces agissantes ; comités pédagogiques des différents départements, comités de cités et associations estudiantines, réunis le 24/02/2011 à la salle Mohamed HAROUN, nous nous sommes dotés d’un cadre de lutte rassembleur, appelé Coordination Locale des Etudiants de Béjaïa (C.L.E.)pour faire face aux attaques répétés conte l’université publique.

Nous C.L.E. de Béjaïa, considérant le décret présidentiel n°10-315, n’étant qu’une suite aux réformes visant à démanteler le caractère public de l’université. En effet, l’instauration de la carte universitaire en 1989, la dissolution de l’office national de la recherche scientifique (ONRS), la précipitation de la mise à mort programmée de l’ancien système sans évaluation et sans concertation des acteurs concernés (étudiant(e)s, enseignant(e)s) ne va que dans la logique de dévalorisation des diplômeset la destruction du secteur public, qui ne sert qu’une classe dirigeante.

La réponse du conseil des ministres ne répond nullement aux attentes légitimes des étudiant(e)s et ne résout aucunement la crise profonde de l’université algérienne, mais aggrave davantage la situation en confinant l’autorité pédagogique aux recteurs, nous réduisant, nous étudiant(e)s à des figurants spectateurs de la déchéance de notre avenir.

Des étudiant(e)s en sit-in devant le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), ont été dispersés par la force, bastonnés et passés  à tabac, nous dénonçons cette réponse violente de la tutelle, qui n’est quesourde oreille, mépris et répression.

Parce que notre avenir est dans notre unité, camarades étudiantes et étudiants, nous interpellons vos consciences afin de barrer la route à toutes manœuvres de la tutelle.

 

Ensemble pour une université de service public, gratuite, critique et de qualité !

 

CLE, Béjaïa, le 27.02.2011.

 

Coordination Locale des Etudiants de l’Université de Béjaïa

C.L.E.

 

Plate-forme de revendications

 

 

VIVE LA LUTTE, CAR SEULE LA LUTTE PAYE