Hausse vertigineuse de la criminalité lors du 1er semestre 2017

Par la rédaction.

L'augmentation plus marquée, lors du 1er semestre, de la criminalité en Algérie, advient dans des circonstances inappropriées. Même la médiatisation est en deçà des enjeux. Surtout qu'avec l'impartialité, les journalistes, et même les lignes éditoriales, se refusent de commenter des périls probants envers la communauté nationale. 

Sachant que la perméabilité entre délinquance et terrorisme n'est plus à démontrer. Alors que dans les rouages, la corruption, généralement des détournements intolérables de biens publics, est endémique. Et dont la justice se montre incapable de la juguler ou de la traiter d'une manière tenant à l'éthique.   

La panoplie des actes délictuels n'a rien d'extraordinaire en Algérie. Ils n’inspirent pas les scénarios de films avec des caractéristiques singulières. Il s’agit bien de délinquance qui suit les sociétés humaines où qu’elles existent.

Par contre, près de 50 pour cent des individus arrêtés sont des mineurs. Ce qui est illustratif de l’implication de population plus jeune, pouvant échapper aux punitions de la justice. Et donc susceptible, par impunité légale, de récidiver. A moins qu’une autre politique, de rééducation plus appropriée, soit à l’avenir mise en vigueur.  

L'explosion du nombre de crimes, pendant le premier semestre 2017, est plus qu’alarmante que jamais, battant tous les records depuis même l’indépendance du pays. L’Algérie entre dans une phase de crise économique, réduisant les deniers qui permettaient aux dirigeants de gagner la paix sociale. Ce qui augure une anxiété collective qui peut dériver sur des situations imprévisibles et à ce stade déjà les choses se corsent.

Les institutions, gendarmerie et police, chargées de l’application la loi, en matière de criminalité, ont rapporté, avec des chiffres arrondis un total de 180 000 crimes enregistrés depuis le 1er janvier. L’équivalent d’environ 500 crimes par jour qui ont impliqué plus d’un quart de million (250 000) personnes.

Il y a quelques jours, le ministère de la justice algérien a révélé que pas moins de 3000 faits de corruption ont été enregistrés depuis 2013. Ce qui est relativement faible par rapport aux ressentiments assez reconnus par la population. Les Algériens ne cessent guère de soulever quotidiennement les hautes sphères et même l'entourage de la présidence et du gouvernement à ce propos...

Le rapport de la police et la gendarmerie, sur les activités criminelles, indique une hausse record de la criminalité au cours des six premiers mois de l'année 2017. Ces données sont rapportées, d’une manière centralisée par la presse internationale, mais peu de réactivité auprès des médias locaux, dans la manière de traitement de ces informations.

Par exemple Reporters-DZ diffuse sur Alger avec : Près de 18 900 personnes arrêtées en 6 mois pour 16 001 affaires. Il est le seul à tenter de mettre en exergue la montée du fléau.

Les crimes sont les attaques contre les personnes et les biens, les meurtres, les coups et les lésions corporelles graves, ainsi que l'enlèvement d'enfants. Les chiffres dévoilent que les wilayas de Sétif, d’Alger et de Tébessa, dans cet ordre, sont les pires en termes de nombre de crimes traités par les autorités.