Le tour de force qui coûtera cher

Les cavaliers de la campagne de Bouteflika sont rejetés plus souvent qu'applaudis. Partout où ils essaient le forcing d'imposer leur mentor maladivement réduit, ils sont devant des protestations qui ne cessent de prendre de l'ampleur.

Le monopole du pouvoir vit ses dernières heures. Et incontestablement la confiance pour la stabilité que l'actuel président pouvait incarner vire au cauchemar.  Les progrès de la sécurité intérieure, acquis par le sacrifice des actions anti-terroristes de l'armée et des citoyens, sont sur le point d'être ruinés par la mascarade électorale qui se prépare.

Le 17 avril est devenu plus une incertitude qu'un passage en douceur à une gouvernance plus performante.

Le pays qui a fait la fierté des mouvements anticolonialistes pendant les années 50 et 60, puis dans le nouvel ordre mondial en évoquant le développement des ex pays du 1/3 monde, est devant un éclatement et un effondrement.

La dictature de l'ex parti unique, le FauxFLN dirigiste, continue semant une discorde au sein même de la population que plusieurs actions ont uni.