Si tu ne parles pas, tu meurs. Si tu parles, tu meurs. Parles et meurs !
Article pour la mobilisation, ils seront jugés le 3 mai 2014.
A la veille de la dernière élection en Algérie, ce n'était la grande incertitude. Le candidat reconduit est bardé de sa stature de vieil diplomate, ce qui faisait de lui un imbattable ! Il avait aussi la maîtrise, voire l'inspiration acquise, de la manie abjecte du sérail qui est l'exclusion de ceux qui se considèrent émancipés de l'idéologie des tuteurs historiques.
A la veille, le 16 avril des manifestations contre les élections présidentielles du 17 du même mois ont éclaté à travers nombreuses villes du pays, certes minoritaires mais initiées par des citoyens audacieux et contestataires. Mais aussi vite réprimées...
Ces deux jeunes ont été arrêtés et depuis mis en détention.
Le 1er Mohand Kadi (dit Mohand) est étudiant, âgé de 23 ans et militant de l’association RAJ, un algérien militant. Le second jeune, Moez Bennecir âgé de 25 ans, est Tunisien résident en Algérie et travaille comme assistant éditeur.
Ils sont inculpés depuis le 20 Avril d’« attroupement non armé qui a pour but de toucher à l’ordre public » et croupissent depuis à la prison de Serkaji d’Alger en attente de procès.
En vertu des articles 97 et 98 du code pénal algérien, ils passibles d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an. Human Rights Watch Condamne L’arrestation De Mohand Kadi Et Moez Benncir Et Exige Leur Libération.
Leur Procès aura lieu le dimanche 11 mai au tribunal Abane Remdhane. Un point de presse du collectif BARKAT revendiquant
leur libération est programmé pour le mercredi 07 mai au siège du RAJ.
Page Facebook du collectif de défense de Mohand Kadi et de Moez Bennecir
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