Le terroriste algérien Saïd Arif appréhendé.

L'Algérie traque les agents de la terreur qui ont sévi pendant la décennie ROUGE ou NOIRE, chacun selon ! 

Stendhal pourrait égarer l'ordre de ses couleurs.

Les cruautés qui ont coûté entre 200 et 300 000 victimes humaines, outre les dévastations matérielles, ont des auteurs et sont bien algériens.

Ils doivent rendre-compte à leur peuple et à leur pays pour les crimes et les dégâts. 

Simplement les juger, tant qu'ils sont recherchés, accusés et condamnés.

Mais ils bénéficient des complicités, en premier lieu d'autres algériens jouant les "démocratistes" et les gardiens des droits humains.

CE QUI BLOQUE, sans vraiment empêcher, leur extradition devant la justice de leur pays.

VOICI UN AUTRE CAS : arrêté et attend d'être extrader.

Titre original : Aveyron L’ex-terroriste disparu à Millau retrouvé en Suède

Saïd Arif a été condamné en 2007 pour des activités en lien avec une entreprise terroriste. (© D.R)

Interdiction du territoire

Sa peine de 10 ans de prison était assortie d’une interdiction totale du territoire français et il aurait dû être expulsé vers l’Algérie à sa libération en décembre 2011. Sauf que son avocat avait plaidé et obtenu gain de cause devant la cour européenne des droits de l’homme. Me Bono, du barreau de Paris, avait expliqué que comme pour toute personne suspectée de terrorisme, son expulsion en Algérie l’exposerait à "un risque de torture et de traitement inhumain". En attendant la réponse à sa demande de droit d’asile en France, Saïd Arif avait été assigné à résidence à Millau, le temps de la procédure.

Il devait pointer au commissariat de la ville trois fois par jour. Ce qu’il a fait jusqu’au 20 janvier dernier. Ce jour-là, à 18 h, il se rend dans les bureaux de police de Millau. Et puis plus rien.

Bandes vidéos de l'hôtel de Millau

L’examen des bandes vidéo de l’hôtel millavois où il était hébergé le montrent quelques minutes après son dernier pointage, quittant l’établissement avec un gros bagage en main.

Condamné par défaut par le tribunal correctionnel de Rodez, le 2 mai dernier, pour le non-respect de son assignation à résidence, il faisait depuis lors l’objet d’un mandat d’arrêt européen.

C’est à ce titre qu’il a été interpellé lundi en Suède - destination logique puisqu’il est le père de deux enfants suédois - et renvoyé en France dès mardi. Informé par le juge des libertés et de la détention de Bobigny de sa dernière condamnation par la juridiction aveyronnaise, il a immédiatement formé opposition et de ce fait, il a été transféré hier à Rodez, sous bonne escorte.

"Il connaît bien mon dossier"

Toutefois, il a refusé d’être jugé comme la loi le lui permet, souhaitant être défendu par son avocat parisien Me Bono, "parce qu’il connaît bien mon dossier". Or ce dernier plaidait hier à la même heure devant les assises du Morbihan et a demandé un renvoi au tribunal qui le lui a accordé. Saïd Arif sera donc rejugé à Rodez le 27 juin prochain.

En attendant, il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Toulouse, conformément aux demandes du substitut du procureur Yves Gallégo, en raison notamment des forts risques de non-présentation.