Si tu ne parles pas, tu meurs. Si tu parles, tu meurs. Parles et meurs !
Le peuple égyptien utilise beaucoup les réseaux du Web.
Son élite (son intelligentsia serait le mot plus adéquate pour désigner la communauté ou bien la corporation des subjecteurs de conscience) sont des citoyens d’un engagement imprenable et dévouée. Une catégorie du peuple qui a rôdé ses connaissances dans les méandres des luttes.
Les universitaires égyptiens ont fait une légende dans le monde arabe, celle qu’ils vivent de grandes frustrations dans leurs pays. Les exils happent certains sous des cieux plus ouverts. Et ceux qui restent subsistent dans des salaires à faire rigoler leurs collègues occidentaux. Leurs modèles !
Dans les cercles islamistes que les campus abrités, la violence latente n’a pas attendu lors de ce printemps écarlate de 2011, le saint et encore moins le providentiel pour escalader les barricades de la dictature. Ils ont tout simplement arpenté avec le peuple, les jours de la révolte qui érigé sur Square Et-Tahrir le fief des insurgés et de leurs fidèles.
Le réveil s’est tissé, via Internet, parce que la colère était couvée et ligotée par un joug... de ne pouvoir s’exprimer. Simplement : la liberté de manifester son désaccord pour qu’un despote ne se mue en milliardaire !
Ce billet fait partie de notre dossier sur les événement en Egypte en 2011
Peu de temps après la démission de l'ancien premier ministre égyptien Ahmed Safik, le 4 mars, des citoyens égyptiens ont pris d'assaut les sièges de la détestée Sécurité d'état (Amn El-Dawla en arabe) de plusieurs villes telles que Alexandrie, Ismailia et d'autres.
Le 5 mars, les manifestants ont investi le siège principal de l'appareil de sécurité d'état à Nasr City, au Caire. Il avait été remarqué que beaucoup d'employés de la sécurité d'état étaient en train de détruire et de bruler de nombreux documents et dossiers pour effacer les preuves des abus et des atteintes aux droits humains perpétrés en Egypte au cours des dernières décennies.
Une salle des archives dans le siège principal de la sécurité d'état à Nasr City, au Caire : les dossiers sur les citoyens et les activistes. Photo de Hossam ElHamalawy publiée sous licence CC license.
Les habitants du Caire ont organisé un événement sur Facebook entre le 4 et 5 mars pour assiéger tous les bâtiments de la Sécurité d'état au Caire, car leurs requêtes auprès du Haut conseil militaire demandant de dissoudre l'appareil de sécurité de l'état n'avait reçu aucune réponse.
Les blogueurs égyptiens ont couvert eux-même le déroulement des événements, comme Sarah, qui a publié des photos et des informations depuis les lieux via Twitter :
Les cendres des dossiers brulés par la sécurité d'état au siège de Nasr City
Documents à moitié brûlés sur des étudiants attirés par le salafisme