Si tu ne parles pas, tu meurs. Si tu parles, tu meurs. Parles et meurs !
A l'heure des troubles qui secouent le monde arabe, exposé à des fausses alternances au niveau des pouvoirs dirigeants, les paroles de ce communicateur, doué de clarté et de propos cohérents, valent leur pesant d'or. Les républiques arabes qui se muent sur des transitions dynastiques, sont l'exemple que les algériens aspirent à éviter.
L'Algérie qui a connu des émeutes dès le début de l'année 2011, est devant de grandes incertitudes. Les embrasements qui ont jalonné pendant plus de deux longues décennies l'histoire contemporaine de cette Algérie presque ruinée et subsistant exclusivement de ses ponctuelles ressources énergétiques, expriment largement que le chaos est l'oeuvre d'indécrottables autocrates. Ceux à l'origine de moult déviations et dévoiements de ce qui est fondamental dans l'esprit algérien épris de liberté, la démocratie.
Depuis la guerre de libération 54/62, le monopole sur les affaires a transformé la tâche historique pour l'indépendance en guerre raciale.
Puis après l'indépendance l'enthousiasme d'édification nationale s'est conjugué sans temps démocratique.
Et dernièrement la machine infernale du nationalisme religieux, présidée par des islamistes qui se sont montrés des plus dangereux de part le monde, a donné crédit aux prédateurs des rentiers de la légitimité historique de continuer à faire tourner-en-rond la société. Et à mettre un si précieux pays dans la case des derniers...