Relancer le projet national : les militants en quête d'un idéal qui les unit.

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Nous sommes devant une nouvelle page de l’Histoire du pays : le passage à la seconde république, qui n'est pas plausible. Et le projet national qui a trait à la perspective d'un Etat fiable, est encore une fois détourné par son sommet, au niveau de la présidence de la république. 

L’élection présidentielle du 17 avril 2014 est un moment crucial, rendue aussi périlleuse. Avec l’ambition maladive du président Bouteflika, pour sa volonté de briguer un nouveau mandat, la prolongation du régime qui n'a rien réussi pendant un demi-siècle. L’Algérie est déshéritée de l’intelligence que l’alternance démocratique peut générer, et les militants du changement n'ont aucun consensus pour les réunir.

Les Algériens ont été dépouillés des espérances de bien-être et surtout privés du rêve qui les motiverait. La mise en panne volontaire des mécanismes de fonctionnement des institutions s’incarne désormais dans le dessein du 4ème mandat. L'Etat est donc bloqué au nom d'un ancien et rusé diplomate. L'Algérie s'apprête, sous les yeux du monde, à continuer le pari d'un malade, dont l'incapacité est la risée de la Terre.  

Aucun idéal n’est montré à la jeunesse algérienne, qui pourtant aspire à une anagramme générationnelle, où elle prendrait son propre destin en main. Mais son impuissance politique est pesante, les jeunes algériens sont devant leur destin. Le chantage qu’une contagion du syndrome pernicieux d’un « Printemps Arabe » vidé de sa fiabilité révolutionnaire, brandit la stabilité la stabilité de l'Algérie. Entendre le maintien, d'un cas d'atteinte à la fierté d'une jeunesse déroutée et privée de tracer son futur.

La paix et la sécurité s’étaient, dès lors que les islamistes ont été désappointés en 1990/91, brisées. Depuis déjà 1/4 de siècle, octobre 1988, les armes de l'obscurantisme se sont déchaînées.  

Le parcours dangereux du terrorisme islamiste est maintenant dépassé par l'Algérie, mais le-voilà ce pays stoppé. Les militants épris de démocratie sont dispersés, aucune utopie et aucun idéal ne les rassemble !

Pourtant la modernité et les égalités traceraient bien le sentier pour le renouveau du projet algérien.