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Si tu ne parles pas, tu meurs. Si tu parles, tu meurs. Parles et meurs !
Qu'est le "hirak" de 2019 dans le parcours historique ?
Le 1er novembre 1953 a été lancé le "Front Démocratique", vite effacé, jour pour jour une année après, par le FLN. L'option de violence était le choix majoritairement épousé par la population, alors que le colonialisme tentait de rafistoler ses inégalités soutenues par les colons et les détenteurs de la citoyenneté refusant toute considération pour les Algériens. Mais avec les pratiques d'organisation et l'apport de l'éducation à partir des modèles de révolutions européennes, la tâche de mener une guerre de libération devint le programme des auxiliaires du colonialisme qui n'avaient aucune perspective, face à l'hégémonique et traumatisante domination des blancs.
Cet épisode est assez et souvent expliquée, avec des références plurielles et d'une grande richesse qui peuvent consultées dans plusieurs médias.
- Après l'indépendance, la carence du programme sociétal à la source des dérives, des inégalités et des pratiques antidémocratiques.
En 1962, dès le 19 mars jour de l'accord de cessez-le-feu, sont apparus les opportunistes et les aventuriers, parmi la population qui a enfanté ses guerriers. Depuis s'est construit le cl
ivage entre les "djounoud" (soldats) et les politiciens, soit entre l'ALN et l'appareil politique le FLN. Le premier apparaissait comme junte. Et le second, panier de crabes et nid de guêpes, était traversé de clanisme, régionalisme et même corporatisme. Les militaires imposèrent Benbella et l'entourèrent dans les rouages de l'administration. Cependant, les soldats sont, à ce jour encore, plus utile à la concorde qu'à la division d'une société encore en quête d'identité et de repères. Les théoriciens s'entendaient sur l'édification d'une nation, issue d'une désarticulation héritée d'une occupation ayant appliqué l'aliénation.
La confiscation de l'indépendance a commencé avec l'appétence au pouvoir de tous les nationalistes qui ont pris d'assaut les institutions abandonnées par l'administration coloniale. Pour expliquer ces problèmes de l'Algérie fraîchement indépendante, le flash-back est incontournable. Tout un héritage de la guerre de libération a été obtenu pour reproduire des réflexes de guérilla.
à suivre...
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