La chronique de Damas 10: Il faut soutenir les peoples Tunisiens et Algériens dans leurs révoltes sociales

Avec l'aimable autorisation de Saïd Hilal Alcharifi

Les pays arabes exportateurs du pétrole sont obligés, par tacite convention avec les américains, d'investir 30% de leurs recettes pétrolières dans les bons de trésors émis par le gouvernement US. Les américains règlent leur consommation pétrolière estimée à 20 millions de barils par jour, par leur monnaie de singes, qui n'est effectivement que de vulgaire papier imprimé par eux même, sous une montagne de dette publique.

Les salafistes fanatiques musulmans sont chouchoutés par l'argent du petro dollars pour amener les croyants aux mosquées, cinq fois par jours, pour leurs apprendre à respecter rigoureusement les cultes et oublier le gaspillage de leur richesse nationales par leurs oligarchies pourries.

Aux mosquées, les gens apprennent que la misère est une grâce d'Allah, car tous les prophètes furent pauvres, et en particulier Mohammad qui a mené une vie d'austérité exemplaire, alors qu'il pouvait être plus riche que tous les rois de son époque, s'il l'a bien souhaité.

Il parait que cette mélodie ne fonctionnera pas dans la seconde décennie de ce siècle, comme ce fut le cas depuis cent ans. Les événements en Tunisie, et en Algérie sont prometteurs d'un mouvement social susceptible de s'étendre sur le reste du monde arabe qui souffre de la même maladie.

En soutenant l'action juste des peuples tunisiens et algériens, il y a une grande chance que ce mouvement se transforme dramatiquement en révolution généralisée fortement souhaitée pour remplacer ces dictatures archaïques par des démocraties modernes à l'instar des changements qui ont eu lieu en Amérique latine.

La démocratie dans les pays arabes mettront fin à tous ces excès de salafisme fondamentaliste archaïque obscurantiste financé par l'argent du pétrole de l OPEC, notamment celui du régime Saoudien.

Il est temps d'agir, de soutenir la révolte qui vient de s'éclater en Tunisie, et bientôt en Algérie, au Maroc, qui, nous espérons qu'elle ne tardera pas à regagner tous les pays du Proche-Orient.