Loi de finance 2016, l'austérité éprouvante sous la vérité du prix du pétrole.

Une prédation à la sauvette pour une économie fossilisée ! 

Contexte historique frappant avec le vote de la loi de finance de la prochaine année. Dans les mêmes moments, Mr. Abdelmalek Sellal assiste à la Cop-21, où sont accablées les énergies fossiles (pétrole et charbon) pour leur nocivité. Côté jardin mondial, la seule ressource de l’Algérie va être bannie, alors qu'elle ne régule plus les besoins ! Et côté cour interne, le lendemain a commencé d'ores et déjà. Des milliers de travailleurs de SNVI se révoltent pour manque de matières premières ! A un mois de 2016, dans l’hémicycle de l'APN (Assemblée Populaire Nationale) a explosé une protestation d'une minorité à la colère vaine, le texte est passé. Voilà ce qui termine, avant de le commencer, ce sujet sur l’orientation d’une gouvernance réactivant cycliquement la ruine de son modèle. Depuis l'indépendance, la démarche mono-économique s'est confinée jusqu'au suicide. 

En matière de gouvernance depuis 1962, vous dira le dernier des connaisseurs, le pays a raté son développement. Il se détourne du modèle des pays identiques, l'ex-tiers-monde qui entame l'émergence sans l'Algérie et l'Arabie-Saoudite ou bien aussi le Venezuela. Le pays n'a pas créé une génération pouvant reprendre le flambeau du développement, auprès des pères de la couverture de la souveraineté nationale, diabolisés pour le grand ratage. Alors, la même dépréciation de la principale richesse nationale survient, récidivante ! 

Simplement aussi, l'Algérie n'a pas développé son agriculture. Au sein de laquelle, elle n'a pas replanté la forêt aux essences rustiques, voire adéquates pour créer, avec l'ensemble du secteur du travail de la terre, toutes les matières premières à une éventuelle industrie. Cette dernière, pour continuer, est censée être cohérente avec ses moyens locaux. Alors que la révolution du temps, inéluctable, avance et n'est pas faite les hommes et les femmes aptes à projeter des lendemains moins décevants. Le pétrole a perverti le projet national, laissant les glorieuses montagnes sans arbres ! A d'autres urgences ont été apportées de réponses, finalement éphémères !    

Déjà qualifiée dans la corruption de la rente, la main ultralibérale frappe à la sauvette.     

La chute du prix du baril est largement approuvée à la Cop-21, l'or noir est désormais criminalisé dans le nouveau discours. L'Algérie est condamnée de ne plus brader ses exportations énergétiques, elles n'auront plus jamais la lumière des nouvelles technologies ! Ce débat algérien, sur la loi de finance 2016, est ainsi une démonstration du blocage du système politique algérien. Puisque le budget est voté et le désinvestissement, avec la défection de la dépense publique, a commencé comme le démontre l'usine SNVI.

L'augmentation des prix des matières premières, quand elles manquent déjà à SNVI, va se généraliser d'après l'article 71, d'une loi désarmée de recettes et astreinte de cisailler les dépenses. La nouvelle norme adoptée permet surtout d'enrayer les subventions. Aussi bien celles destinées au secteur productif que celles de l'action auxiliaire de l'Etat en matière sociale, seront décidées sur rapport du ministre des finances. Lequel fera, selon l'amendement de l'article 71 pour répondre à la contestation des députés insatisfaits, un bilan annuel devant les élus.  

Composition Assemblée Populaire Nationale 2012

PT, l’alliance verte et le Front National ont dénoncé l’ouverture aux capitaux privés, des grosses entreprises. Cette nouvelle directive est prévue par l'article 66 qui insiste sur l'actionnariat national résident. L’oligarchie, telle que le qualifient des députés opposés l’atteinte aux principes du budget national et certains commentateurs critiques, s’attèle à brimer le caractère social de l’Etat. Cette fois aussi, on peut croire à la création d’emplois en démystifiant la pseudo-entreprise privée. Or les activités spéculatives et les axes corrompus amarrés aux contrats publics, approuve l’éventuelle austérité.Un débat social dans une spirale rotative qui s'accélère !

Quand pratiquement les scandales les trafics des transferts des capitaux à l’étranger, grugés par le privé importateur. Et sont incarnés  les acquisitions de biens immobiliers en Espagne et en France par les barons du régime, les mêmes décideurs ne reculent pas. S'ils ne sont pas d'idéologie ultralibérale, ce qui est moindre, ils déclinent une amplitude à l’alléchant détournement déjà en place. L’assaut d'une crise entamée, en effet le prix du pétrole passe à la trappe et perd banalement toute rentabilité. La Cop-21 a fixé à 80% de la pollution est causée par les énergies qui sont devenues arriérées.    Le secteur privé en Algérie, particulièrement le parasitaire a, plus 50 ans durant, codifié des privilèges détrousseurs. Les dynasties parasitaires sont maintenant plus fortes par rapport au passé. Elles aspirent à être régisseuses du secteur public. C’est pour cela que la loi de finance 2016 est passée comme une missive bien acheminée, par la contrainte d’élus minoritaires. Mais les médias ne répondent plus à l’exigence de délivrer la société de l’emprise d’un nationalisme qui a la latéralité de frapper d’une main. Et de l’autre main chaparder la rente réduite à une épluchure qui se fossilise.

Premiers résultats de notre mini-enquête et notre article.

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