2019, dans la pure tradition du 5 juillet.

Le 5 juillet 2019, à 19h40mn

Dans des éditos antérieurs, j'avais déjà remonté la demande d'audience faite, pour Bouteflika, par des personnalités nationales en 2014. Il y avait nombreux moudjahine de la libération, dont Bouregaâ et Boudjedra. (consulter nos articles -1- et -2-) 

Le clan mafieux cachait l'état physique délabré de l'homme réduit à jamais, en 2013 suite à un AVC. Et le groupe s'autorisait un pseudo-4ème mandat à celui qui, d'ancien diplomate trop agité suffi par lui-même, devient le plus honnis des présidents algériens !

En réalité les combattants qui ont pris les armes pour la décolonisation, tant les martyrs que les encore vivants, rechignaient à voir Bouteflika aux affaires. L'homme est connu comme un dangereux comploteur, un gigolo sans cœur, un prédateur extrêmement inassouvi et un tueur de haut vol, comme ceux qu'a couvé le MALG puis la SM et particulièrement la non-moins horrible DRS.

Au 5 juillet de cette année commencée avec des manifestations largement soutenues par l’immensité des foules, le régime est tombé. Et tous ses dégoutants gangsters qui se montraient en auxiliaires de l'Etat ou élus du peuple, sont devant les tribunaux ou déjà mis aux arrêts.

Alors que le peuple, secoué de sa profonde léthargie, sort chaque vendredi dans les rues, pour nettoyer les institutions des canailles qui ont dévoyé la république et torchonné la constitution.

L’épreuve continue. Puisque les préjugés antiberbères sont utilisés par les uns qui redoutent le jugement de l’Histoire pour des massacres. Et tant que d’autres rapportent encore l’idée d’une junte envers l’armée qui a fait démissionner l’indécrottable raïs. Et elle empêche encore les segments du fascisme vert de s’accaparer l’esprit des transhumances et alternances politiques.

L’heure du changement est amorcée. En cette date estivale, les Algériens parient pour le redressement du pays en sacrifiant leur repos de la saison que les canicules poussent aux fuites réparatrices des chaleurs africaines…

Les vacances d’été n’ont de goût que si l’Algérie respire l’humanisme, la justice, l’égalité, le progrès, l’émergence économique, le respect des femmes et des moudjahidine encore vivants pour guider leurs rejetons dans la cueillette du miel, des roses et du pardon qui laisse place à la liberté ! 

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