Waleed Abu Alkhair, le saoudien accusé de défiance aux monarques... Quelle liberté dans ce royaume adulé partout ?

Notre commentaire.

La magie des réseaux sociaux du Web est de révéler certaines vérités souvent peu traitées par les médias classiques comme la presse écrite et la T.V. 

Cette capacité d'informer atteint d'abord l'entourage. Puis a sa vertu de propager une actualité alternative. Les médias classiques ne la rejoigne que tard, avec la condition que ça leur rapporte. Une actualité du peuple ne peut exister que si on en fait usage.

Bien sûr, utiliser ces nouveaux moyens de communication c'est tenir compte de la faculté de s'adresser d'abord aux personnes, leur apportant une information intermédiaire à l'officielle qui n'est que celle qui dispose de moyens de matraquage. 

Les réseaux d'Internet, c'est un ancrage en société libéré des intermédiaires avides de richesses et attiré par la pub. 

Autrement Internet offre aux gens le pouvoir de s'exprimer... 

... et delà surtout la défense de convictions dont l'idéal de liberté !  

Samedi dernier, Waleed Abu Alkhair(@abualkhair), un activiste saoudien, a comparu devant le tribunal général de Jeddah pour « insulte au pouvoir judiciaire ». 

Les utilisateurs saoudiens discutaient de l’affaire Abu Alkhair sur Twitter en utilisant les hashtags #abualkhair et #wAbuAlkhair. Certains pour témoigner leur soutien à Abu Alkhair et critiquer la façon d’agir des autorités envers les activistes, d'autre pour décrire Abu Alkhair comme un « agent étranger » qui trahit le royaume saoudien avec ses connaissances. 

Il s’est par la suite avéré que l’activiste saoudien était non seulement accusé d’avoir insulté le pouvoir judiciaire mais également d’avoir revendiqué une monarchie constitutionnelle. Le juge a également refusé de lui remettre une copie de certaines charges retenues contre lui. Dans les tweets qui suivent, l’activiste publie les accusations dont il fait l'objet et raconte la première audience de son procès :

Ce qu'a diffusé l'accusé à propos de la procédure. Hilarant en matière de libertés :

Vous pouvez suivre ce cas sur Twitter. Notre compte