Le gouvernement algérien peine à réduire la facture alimentaire

Par la rédaction :

Mi-année 2017, les chiffres continuent de tomber. Hier nous avons donné ceux de la criminalité pour les 6 premiers mois, ils sont alarmants. Consulter en bas. Nous continuons avec les dépenses d'importations des céréales, parce que le pain est plus jeté dans les poubelles que vraiment consommé par les membres des ménages...

En dépit de la chute de ses ressources financières et des efforts du gouvernement pour réduire les dépenses publiques, les charges financières pour l'importation de céréales, de semoule et de farines ont augmenté de 5,1%, au premier semestre de 2017, par rapport à l'année précédente. 

Ces chiffres officiels, ont été montrés mardi 25 juillet 2017, sur les marchés internationaux, alors qu’aucune donnée, à ce sujet, n’est sortie des officiels algériens. 

Les restrictions gouvernementales visant à diminuer la pression sur les finances publiques, depuis que le prix du baril du pétrole a perdu tout espoir de redressement, s’avèrent vains. La chute de la rente énergétique, entamée dès l’été 2014, s’annonce désormais irréversible. 

La facture d'importation pour le blé dur, le blé tendre, la semoule et la farine a atteint 1,47 milliard de dollars au premier semestre de 2017. Elle est en hausse par rapport aux 1,39 milliard de dollars pour la même période de l'an dernier, selon les chiffres douaniers que les dépêches sur l’économie mondiale ont rapporté. 

Cependant, il n'y a aucun chiffre sur les volumes que ce pays, jadis grenier céréalier en méditerranée, a importé. La production des céréales en Algérie a chuté à 3,3 millions de tonnes en 2016, soit 4 millions tonnes de moins par rapport à l'année précédente 2015. 

Le gouvernement n'a pas encore annoncé le niveau de production pour cette année, 2017. 

La facture globale pour les importations de produits alimentaires s'est élevée à 4,44 milliards de dollars en janvier-juin de 2017, contre 4,05 milliards de dollars un an plus tôt. 

Les importations de lait ont augmenté de 54,2%, tandis que les achats de viande et de légumes secs ont augmenté de 12,2% et 8,35%.