L'espion américain Alan Gross distribuait des téléphones et des ordinateurs aux cubains en les incitant à la tâche de trahison.

En présence des membres de sa famille et des autorités consulaires, l'espion de service qui est en réalité un homme d'affaires sera jugé pour son acte largement authentifié. L'agressivité des USA contre Cuba, avec un éternel projet de déstabilisation, date des premières heures de la naissance de l'Etat socialiste.

Toutes les actions se sont vouées à l'échec. Dont la corruption de la fille la Fidel Castro ainsi que sa soeur exilées aux USA. Nombreux journalistes cubains ont témoigné avoir été contactés par la CIA pour créer des troubles, et ce depuis déjà presque 50 ans.

Titre original : Cuba: l'Américain Alan Gross jugé pour espionnage

AFP, Mise a jour : 4 mars 2011

Le procès pour espionnage de l'Américain Alan Gross s'ouvre vendredi à La Havane et menace de marquer une nouvelle dégradation des relations déjà tendues entre les Etats-Unis et Cuba.

Le parquet cubain doit requérir 20 ans de prison contre cet homme d'affaires de 61 ans, arrêté en décembre 2009 à Cuba où il se trouvait au titre d'une entreprise sous-traitante du département d'Etat américain.

Il est jugé pour "atteinte à l'indépendance ou à l'intégrité territoriale de l'Etat" cubain et dans les milieux diplomatiques de La Havane, nul ne doute que les réquisitions du parquet devraient être suivies par le tribunal. "Nous espérons qu'il recevra un procès juste et qu'il lui sera permis de rentrer à la maison", avait alors affirmé le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley.

Les autorités consulaires américaines, les parents du prévenu et les avocats de sa famille seront présents aux audiences, qui se dérouleront dans "la plus stricte intimité", selon la représentation américaine à La Havane. La durée du procès et surtout de la mise en délibéré du jugement sont totalement imprévisibles, selon les spécialistes judiciaires cubains.

Alan Gross avait été arrêté le 3 décembre 2009 à Cuba alors que, selon les autorités, il procédait à la distribution de "matériels de communication sophistiqués" à des opposants. Selon Washington, Alan Gross était employé par une entreprise sous-traitante du département d'Etat, Development Alternatives, qui cherchait à aider la communauté juive de Cuba à communiquer avec l'extérieur, à l'aide de téléphones portables et d'ordinateurs.

Son arrestation avait mis un coup d'arrêt à l'assouplissement des relations entre Cuba et les Etats-Unis -qui n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961- amorcé après l'élection de Barack Obama à la présidence américaine.

Washington a clairement indiqué qu'aucune amélioration des relations ne serait possible avant la libération d'Alan Gross, tandis que La Havane réclame de son côté la libération de cinq agents Cubains emprisonnés depuis 1998 aux Etats-Unis après avoir été condamnés à de lourdes peines pour espionnage.

AFP/Archives