Barakat fait son rituel de concertations pour se maintenir dans la durée !

Barakat a entamé, mi-mai 2014, des discussions avec certains partis politiques et personnalités, est-ce une erreur ? Puisque certains de ses membres sont contre cette démarche et ne partagent pas l'initiative prise lors de rencontres des éléments qui ne se sont pas absentés des réunions du noyau resté actif, un débat secoue Barakat. Question de vie ou de survie,  Barakat doit démontrer que ses valeurs sont respectables  ou inaliénables !  

Par N.E. Tatem

A sa naissance, le mouvement BARAKAT paraissait comme une action ponctuelle, réitérant le "Dégage" incertain de 2011. Il lui a été recommandé, à l'heure de fraîcheur par même ses "activistes" intérieurs de s'inscrire dans la durée, et de développer chez les Algériens l'aspiration à l'émancipation des tuteurs historiques et leur système corrompu. Fournir l'opinion qui aiderait à l'alternance, ce qui rend pratique, concrète et fonctionnelle la démocratie.L'embryon d'organisation, balancé telle une étincelle dans l’obscure reconduction de Bouteflika, afin de soumettre aux jeunes algériens, plus que d'autres catégories, l’alternative de la 3ème voie (voix), différente du natif, avec la souveraineté du pays, pouvoir qui a duré plus d'un quart de siècle et celle des opposants tombés en désuétude. Mis à nue, ces derniers, par leurs échecs répétés, Barakat a-t-il terminé son projet, s'il ne cherche pas de faire aboutir ses visées ? 

Ou bien pense-t-on opportun de le promouvoir avec des partis n’ayant que le non-recevoir à s’attendre, du côté récalcitrant aux dernières rencontres avec des acteurs de la scène politique… Le site Internet TSA (Tous sur l'Algérie) dit cet article : Dissensions au mouvement Barakat sur les consultations avec les partis politiques.

Un mouvement citoyen, paisible et engagé se doit d'exister par la contribution civilisée !

Le changement pacifique, pour lequel le mouvement citoyen "BARAKAT" a été initié, pour aussi cela être tabassé sur le pavé d'Alger et dénigré par des plumes étrangères à la réalité algérienne, se doit d'être intégral et sans échec ? 

L'exigence extrémiste, tout capitaliser ou s'exténuer, peut être le choix d'individualité, la notion de groupe ramène à la variété. Ou bien de sortir à la légalité et briser les cloisons de l’isolement ? Et comme, c'est l'unique chance qui gêne la doxa du pouvoir, ce mouvement Barakat a-t-il le tact politique d’exprimer dans l'avenir ses choix ? Simplement de faire de la politique... 

L’Algérie, plongée dans le chaos d’un président tout juste capable d'apparaître sur un fauteuil roulant et livrant le pays à une explosion démesurée de la corruption, frappant manifestement la psychologie collective à travers les scandales de SONATRACH, est prisonnière des carcans de l’inertie. Après un quart de siècle qu’octobre 88 ait venu finir le monopole du parti usurpateur de la mémoire collective, cette résistance à l’autoritarisme prédateur doit-elle s’arrêter en s’enfermant ?

Le lexique algérien de la répression est incarné par l'armée et le DRS, mais c'est la police d'un certain Al-Hamel qui s'en est pris aux protestataires de Barakat. Faire ce distinguo vaut de différencier : qui fait quoi ? Sur la place du nom d'un jeune "Audin", Bouteflika a ordonné aux services d'ordre qui ne sont pas à plaindre !

Le vocabulaire de la rente, quant à lui, est présidé par le mot "pétrole". L’armée qui coiffe le DRS s'est aussi pliée à rééditer la perpétuation du (ou des) régime(s), pense-t-elle, le(s) moins mauvais. Est-elle à plaindre, elle-aussi pour toutes les frustrations, dans un contexte où les turbulences du « Printemps Arabe » élargissent le champ des haines ?

La DRS devenue une auberge espagnole, torchonnée par le 1er venu de ses déserteurs, peut être déclarée incapable d'obstruer l'hémorragie que font subir les "Kleptocrates" algériens aux caisses du pays ? Comme ne servant à rien, elle est même désignée comme le gouffre absorbant des détournements. Et cette inaptitude est inadmissible !

A bien comprendre ou expliquer, l'aspiration démocratique voulue par Barakat, en finir avec l’immobilité de la société, faire cesser la profonde torpeur que la malédiction du pétrole et l’invention de la rupture reconstructrice d'un modèle vivant et non d'une prothèse nationaliste et réactionnaire ! Mais aussi avec qui ?

Quand la rue algérienne a vécu des heures inédites en avril 2014, c'est le pouvoir qui a lâché ses chiens de battue. La traque livrée contre Barakat, par Ouyahia, parmi nombreux autres lascars de la bureaucratie institutionnelle, donne à espérer. Réfléchir encore, maintenant c'est comme prendre du retard !   

Phénoménale prestance du mouvement BARAKAT, qu'était à l'orée de l'élection présidentielle du 17 avril 2014, la promesse d'exiger du pouvoir de passer la main. Est-ce une vitesse supérieure ou une nouvelle donne de dialoguer avec la classe politique déjà malmenée et en déroute, pauvre d'elle ?

Jamais dans les annales et chroniques des mœurs politiques algériennes, un collectif de jeunes n'a si fermement cogner sur la table et crier dans les cœurs, la pertinence du passage à la seconde république. C'est que le collectif de ses anonymes, pourtant au bruit assourdissant, a su dire aux algériens que ce qu'ils secrètent dans leurs têtes est dans les espoirs qui ne s’éteignent jamais !

 عبد الرزاق مقري رئيس حركة مجتمع السلم يلتقي وفد عن حركة بركات

Abderrezzak mokri président du MSP reçoit une délégation du mouvement Barakat

Abdul Razzaq deux chef du MSP rencontre la délégation du mouvement de Barakat Abderrezzak mokri président du reçoit une délégation du MSP 

 أعضاء من حركة بركات رفقة سفيان جيلالي و العديد من اٍطارات حزب جيل جديد أين تمت مناقشة الوضع السايسي في الجزائرماضيا و حاضرا و أفاق مستقبيل .

Membres du mouvement de Barakat avec soufiane Djilali, plusieurs cadres de parti de nouvelle génération 

Le mouvement Barakat M. Ahmed Benbitour qui s'est retiré des élections de 2008 avril 2014

 Avec le 1er secrétaire du RCD