50 000 tonnes de blé, pour importation, dans un appel d'offres de l'OAIC

La campagne moissons-battage des cultures céréalières, pour cette année 2017, semble avoir des résultats probants, grâce à une pluviométrie plus favorable que la moyenne pour nombreuses régions du pays. Mais cela n'empêche guère l'importation, devenue comme tradition de dépendance quasi incontournable, pour répondre aux besoins de la consommation elle aussi, depuis toujours, très élevée.

L'Algérie à travers son agence de grains de l'État OAIC a émis, depuis des semaines, un appel d' offres pour acheter le blé de mouture en option d'origine pour des expéditions dès Septembre 2017. 

L'information a été partagée par les fournisseurs européens, malgré que les concurrents, des Etats-Unis ou anglais qui sont censés avoir quitté l'UE (Union Européenne), sont mieux considérés par les achats algériens, du fait de la qualité de leurs blés prisés en Algérie, comme le dit cet article ICI.

La date limite des soumissions est le 4 Juillet (aujourd'hui), d'après les commerçants à l'origine de la diffusion, pour nécessité de leur propre partage, de l'appel. 

Ce dernier soumis aux enchères et un cahier des charges, jugé des plus rigoureux parmi ceux des pays ayant des besoins céréaliers, projette l'acquisition d'un volume nominal de 50.000 tonnes. 

Cependant l'OAIC achète généralement plus, car souvent la demande explose du fait de la mauvaise gestion (dont la détérioration du fait des stockages en grosse quantité et peu préservant de ce produit), de l'évasion de certaines quantités à travers les frontières vers les pays voisins et surtout le fléau du gaspillage.

Le grand désordre des jets du pain en Algérie, ne cesse de créer des dénonciations. Des prises de photos de poubelles débordantes de galettes traditionnelles fabriquées par les ménages et le pain du boulanger, apparaissent souvent sur le réseau sociaux, avec la colère de citoyens rigoureux...

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