Retour au libre import de plusieurs produits...

La chute du prix du pétrole date de juillet 2014, mais ce n'est qu'en 2016 que l'interdiction d'importer n'importe quoi est entrée en vigueur. Elle visait à alléger la facture de nombreux produits qui souvent ne servent à rien. Nous avons ici même dans ces éditos insister que le pain, dont on achète la farine à l'étranger, est jetée à plus de 60 % aux poubelles...

"Nous envisageons d'imposer des droits de douane supplémentaires pour les produits finis, ce qui fait partie de notre recherche d'un instrument plus efficace", a déclaré Said Djellab le ministre du Commerce lors d'une conférence tenue lundi 30 avril. Le membre de l'exécutif a précisé que ce plan sera discuté en juin par le gouvernement.

Ce n'est pas parce que les recettes pétrolières, à cause desquelles l'Algérie est l'un des pays des plus rentiers du Monde, sont dans l'embellie. Seulement c'est un bricolage, du libéralisme dont se sont distinguées les 20 ans de règne de Bouteflika, où souvent les essais et tentatives coûtent plus chers que la planification qui risque de faire des mécontents et imposer de vrais sacrifices...

Le projet en vue consiste à lever l'embargo sur les importations de centaines de marchandises pour les remplacer par des droits de douane plus élevés. Si depuis 2016 la limitation des achats de l'étranger a été mis vigueur, en instituant la délivrance de licence (ou permis), elle est aussi reproduite à chaque début de l'année, lors du vote de la loi de finance (budget), par au moins la citation de la reconduction de la régulation. 

Parmi toute une liste, quelques 850 produits seront proposés à l'étude du gouvernement pour envisager leur libre importation. Les responsables algériens espèrent puiser de nouvelles recettes financières par les taxes douanières en autorisant l'importation de téléphones portables, des produits alimentaires et des appareils électroménagers.

Premiers résultats de notre mini-enquête et notre article.

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