Le monument Ait Ahmed dans le communiqué de Bouteflika : une bavure à la mémoire

En matière de manipulation, le pouvoir algérien actuel, comme tous qui ont gouverné depuis l'indépendance, est maître en la matière. Insoutenable et à dénoncer, dans son hommage au monument L'Hocine Ait Ahmed, le président Bouteflika vient démontrer que ses crapuleries n’ont aucunes limites. Da L’Ho le savait. Sa volonté, d’être enterré dans son petit village de Kabylie et non aux côté de l’Emir Abdelkader et de Kateb Yacine au cimetière d’El-Alia, priverait les loubards du « Khéchenisme » algérien d’une dernière exaction à son égard.

 

Voici le texte de Bouteflika.

Cette nécrologie, des plus officielles, dénote combien sont infiniment démesurées les haines et les hypocrisies que se sont partagés les politicards officiels pour la persécution des symboles humains qui guident toutes les déterminations des Algériens. Le fils  d’Aït Yahia d’Ain El Hammam (Michelet) ne méritait point tant l’exclusion qui lui ont été infligées après la libération. A son décès on pousse encore les perversions habituelles, qui débranchent les nouvelles générations de leurs repères, font l'ignominie.

Par le trucage de la constitution qu’il a héritée avec la limitation à deux mandats au président, Bouteflika inventa un 3ème et un 4ème malgré toutes les dénonciations. Le-voilà qu’il s’en prend à la mémoire de l’ « Aguelid » avec une tromperie qui dit long sur l’interprétation de l’Histoire algérienne et des pères géniteurs de la nation.L’oligopole des diables qui ont détourné la souveraineté nationale, continue au détriment de l’avenir des générations qui attendent le retour de l’honneur. Dans sa vénération de ce grand homme, l’illégitime raïs a inséré encore une fois le mépris, l’ignorance et la duperie à l’égard du peuple algérien qui vit la douleur de perdre, dans une certaine vexation, un de ses valeureux guerriers.

Voici le passage qui vous révélera encore le mensonge intentionnel : « Je n'oublierai point son courage, ni sa bravoure et son charisme qui ont marqué les différents évènements liés à l'Histoire de l'Algérie, depuis l'Organisation spéciale (OS) qu'il a présidée à une période des plus sombres, jusqu'à ses positions courageuses et ses avis judicieux qui éclairaient les nombreuses rencontres et conférences internationales, en passant par son évasion des geôles du colonisateur… »

Position dAïn El-Hamam dans la wilaya (département) de Tizi-Ouzou :

Dépités qu’une telle narration puisse être donnée de la plus haute autorité algérienne, plusieurs observateurs se sont offusqués. La seule fois où Ait Ahmed s’est évadé de prison, c’était le 1er mai 1966 de la prison d'El Harrach et des geôles de son propre pays. Or comme le baragouine le dernier passage, de l’hommage signé de la main même de Bouteflika, ne pas rater l’occasion de fausser la mémoire permet à l'autocratie qui sème la corruption, de nuire à ce qui les a toujours devancé et dépassé.Biographie en bref.   Voici le texte de Bouteflika.

« Dz - Ain El Hammam (Wilaya de Tizi-Ouzou) location map » par Indif — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.« Michyi et At Menguellat » par Nur atqasi — Privée. Sous licence GFDL via Wikimedia Commons.

« Michyi et At Menguellat » par Nur atqasi — Privée. Sous licence GFDL via Wikimedia Commons.

Premiers résultats de notre mini-enquête et notre article.

Enregistrez-vous pour participer à nos sondages.