Mi-2017, le déficit commercial se creuse

Nous avons présenté, avec la visibilité des bilans des 6 mois premiers mois de l'année 2017, 2 situations pénibles que l"Algérie tente d'éviter. Consultez-les plus bas. Mais comme l'incompétence des décideurs fait l'impuissance, le désastre n'est guère une positive évolution.

Nous exploitons, ici pour lé déficit commercial, les chiffres officiels qui ont été montrés le dimanche passé du 23 juillet. Il s'agit d'indications fournis par les services douaniers qui sont les seuls, aussi du côté algérien, à exister pour étayer ce déséquilibre commercial.

Les finances publiques, subissant la néfaste chute du prix du baril pétrolier qui a commencé en juillet 2014, rament toujours. Pour rattraper le déficit commercial, endémique depuis bien des décennies, les gouvernants ont tenté des réformes. 

Mais quand ces dernières n'ont pas, outre imagination que freiner le dépenses de l'Etat, elles semblent finalement inexistantes, au regard des résultats du 1er semestre de l'année en cours. Le gouvernement a initié des restrictions en rabotant les enveloppes budgétaires des importations, mais vainement. 

Les prévisions fixées n'aboutissent pas, puisque l'action est menée en position de faiblesse, sans une véritable émergence de l'économie efficiente. Les décisions centrales sont otages d'une criarde et plate médiocrité.

Le plan gouvernemental s'est fixé la frénésie irréalisable de réduire les importations de 15 milliards de dollars, pour toute l'année 2017. Elles étaient de 46,72 milliards de dollars lors de l'exercice précédent. Alors on a tablé sur les 30, or nous y voilà avec bien un large écart. 

A cela l'exécutif a prévu, sans méthodologie qui soutient ses objectifs carrément décalés des réalités, que les revenus énergétiques atteindront 35 milliards de dollars. Dès lors qu'elles s'étaient réduites de presque 28 milliards en 2016, comment donc s'imaginer l'inversion que d'autres prévisionnistes n'ont pas choisi ? 

L'Algérie a affiché un déficit commercial de 4,84 milliards de dollars au premier semestre de 2017. Il est en baisse de 54,1% par rapport à l'année précédente. Ici aussi, le retard est plus important. Impossible de songer à un redressement, uniquement l'amoindrissement peut permettre de souffler.

Ce déficit augmente en dépit des objectifs de réserver 56 milliards, en 2017, au lieu des 79 de l'année antérieure de recettes. Les exportations de pétrole et de gaz, qui représentent 95% des ventes totales à l'étranger, ont augmenté de 38,3%. Elles s'établissent à 17,19 milliards de dollars au premier semestre de 2017.

Donc globalement les résultats sont, sans aucun trophée pour s'en féliciter, ainsi : La valeur des exportations globales a augmenté de 36,2%, glissant vers le bas. Annuellement seront de 18,14 milliards de dollars. Alors que même les importations  diminuent de 3,8%, ce qui un effort moindre, vers moins de 23 milliards de dollars.