Azzazni Mohamed alias Mouaâd, terroriste depuis 1990 appréhendé !

C'est le vendredi 25 mai 2012, en matinée, que  Azzazni Mohamed alias Mouaâd a été enfin arrêté. Il était établi que les terroristes algériens ne se faisaient qu'abattre, faute de ne vouloir pas se rendre et rester vivant. Ce dangereux criminel avait commencé par se faire connaître, à l'âge de la fleur de ses vingt ans, comme étant un militant des plus virulents de l'ex FIS, dans son quartier de la capitale. Ce qui l'a prédisposé à passer à l'acte. 

 

Il est considéré comme l'un des plus dangereux terroristes de la zone située à l'est d'Alger jusqu'en Kabylie. Ayant rejoint aux premières heures les activités criminelles, à l'été 1990, quand les occupations des places publiques de plusieurs villes du pays, depuis il était recherché. Quand il a été repéré par les forces de sécurité près de la localité de Tizi N’Ali Slimane, à 4 km au sud de Bordj-Menaîel, il semblait être comme le commun des habitants de cette région.

Selon des sources sécuritaires, il dirigeait la phalange terroriste qui sévissait pendant les 2 décennies (1990 et 2000), dans la région des Issers. Il avait succédé à l’émir Soheib à la tête de cette horde, quand ce dernier a été abattu. Notoirement connu dans les milieux islamistes proches du terrorisme, il a eu le temps de nouer des soutiens, dont nombreux le redoutaient s'ils ne répondaient pas à sa terreur. 

Cette prise est considérée capitale, car cet individu recèle certainement des informations des groupes agissant dans la région allant d'Alger d'où il est originaire, jusqu'à Tizi-Ouzou. Et où, en Kabylie, les méfaits de l'islamo-terrorisme restent encore récidivants et persistants encore de nos jours. Quand on sait que des régions du pays, notamment l'ouest, vivent une relative accalmie. 

Capturer vivant un tel activiste, après un parcours de 22 années et à qui est attribué la participation de nombreux actes sanglants perpétrés dans la région, constitue une arrestation importante. Qui mérite d'être diffusée.

Les autorités sécuritaires algériennes poursuivent leur travail républicain de nettoyage des poches terroristes, sans jamais pouvoir avancer quand sera éradiqué le fléau de l'insécurité causé par les intégristes religieux. Contrairement aux politiciens qui depuis des années déjà ont prétendu que les actes criminels sont résiduels. 

A l'intérieur du pays la traque est confrontée à la complicité des islamistes, notamment les anciens militants du parti dissout. Et celle des réseaux, difficilement pénétrables par les enquêteurs, et bénéficiant de l'aide de certains citoyens rêvant d'instaurer la charia, cloîtrés dans les idéologies réactionnaires et militants d'une cause plus fasciste que religieuse. La pratique d'un islam obscurantiste est bien ancrée dans de larges catégories de la population algérienne.

Et l'étranger où nombreux terroristes, particulièrement les meneurs et les commanditaires directes, se sont réfugiés, les poursuites de la justice algérienne restent vaines. En effet plusieurs centaines, voire plus d'un millier, se sont cachés dans des pays d'où il s'avère être difficile de les rapatrier, une fois repérés. 

Certains assassins, même en ayant commis des actes de même nature dans les pays d'accueil et pour lesquels ils sont jugés, les demandes d'extradition, formulées par les autorités algériennes, restent infructueuses. S'y mêlent à ces oppositions les organisations humanitaires, sous prétexte de mauvais traitements des prisonniers en Algérie. Ces dernières sont claironnés par des algériens complètement dans un militantisme islamiste. Souvent légaliste le jour et terroriste la nuit.