Le cèdre des atlas, de la forêt algérienne, objet de trafic

Arbre majestueux, le cèdre des Atlas est une espèce rare, protégée et faisant l’objet d’intenses efforts pour sa régénération. Son bois noble fait l'objet depuis toujours d'une exploitation illicite. Son bois sert principalement à la fabrication artisanale de la "Gassaâ" (genre d'ustensile sous forme de cuve) servant à rouler le couscous ou à préparer les différents genres de galette.

Dans une dépêche de l'APS (agence algérienne d'informations) recueillant les propos de l’inspecteur des douanes, un certain Tahar Karfa, il est décrit que 350 pièces grossièrement taillées provenant de bois de cèdre de l’Atlas, ont été saisies dans un carrefour de la RN 3 qui dessert les 3 villes de l'est algérien de Batna, de Constantine et de Boumia. 

Les douanes, l'armée et la police algériennes se livrent continuellement à un incessant et pénible travail contre divers trafics. Les 3 principaux fronts, d'entrée et de sortie de marchandises illicites de l'étranger ainsi que de l'échange interne entre les régions. C'est une brigade mobile des douanes algériennes qui a intercepté ces 350 pièces dont la taille est semi-finie. Cette essence de bois rare est prisée dans la fabrication d'un produit artisanal vendu au prix d'or.

Selon l'APS, le chauffeur du camion de petit volume, où était embarquée cette cargaison, a pris la fuite dès qu'il a aperçu le barrage douanier. La région est à la fois d'un relief accidenté et boisé. La  saisie a été effectuée dans la soirée du dimanche, 15 novembre à hauteur d'un carrefour de la RN 3,  desservant les villes de Batna, de Constantine et de Boumia.

L'enquête peut facilement déterminer les responsable de ce saccage de la forêt algérienne dont les programmes de développement ont été abandonnés dès les années 80 sur décision de l'ancien parti unique. Alors que c'est l'un des créneaux, lié à l'agriculture, qui devait être une ressource indéniable au pays dépendant à 95 % du pétrole.

L'enquête peut facilement déterminer les responsable de ce saccage de la forêt algérienne dont les programmes de développement ont été abandonnés dès les années 80 sur décision de l'ancien parti unique. Alors que c'est l'un des créneaux, lié à l'agriculture, qui devait être une ressource indéniable au pays dépendant à 95 % du pétrole.

Lors de son premier mandat, Bouteflika, questionné à Sétif, sur le reboisement avec le volontariat des jeunes, qui a fait honneur à l'Algérie aux deux première décennies de l'indépendance 60 et 70, a carrément réfuté la reprise de cette tâche d'édification nationale.

« Cedrus atlantica ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.

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