La vulnérabilité économique que tous les régimes algériens n'ont pas vaincue!

Par : 

L'Algérie s'apprête à élire le 17 avril 2014, non pas un nouveau chef d'Etat, loin s'en-faut l'alternance est renvoyée au surlendemain ! Mais c'est plus une continuité du modèle de gouvernance rentier qui a détruit la création en générale et a surtout dilapidé la faramineuse rente du pays, qui sera reconduit. Aussi bien le donné favori qui usurpe un 4ème mandat que son outsider, Benflis, maintiennent le cap de la décadence économique.

Les Algériens attendent, en vain, les industriels étrangers venir s'installer dans leur pays. Ce qui n'a jamais été fait nulle part ailleurs, sauf pour exploiter la main-doeuvre locale et pour fabriquer des produits qu'elle ne peut se permettre de consommer ! 

Faire venir des investisseurs n'a jamais existé pour les pays qui ont créé leur propre émergence. L'Algérie a longtemps vécu avec cette affabulation, d'attendre que des capitaux étrangers viennent se déverser pour créer des usines, des emplois, des richesses...

Aucun entrepreneur ou pays n'ira investir en dehors de ses ressorts, sa patrie et ses proches ou relais. Serait-il mieux assurer ailleurs que dans son pays et parmi les siens ?

En Chine, qui était l'un des pays les plus boycottés pour son communisme, ce ne sont pas les investisseurs étrangers qui ont créé la 2è puissance économique - le boycott est à ce jour en vigueur d'ailleurs.

Ce sont les ressortissants algériens qui fonderont les richesses. Et pas le 1er venu de l'étranger qui initiera avec aveuglement dans un contexte quelconque qui lui ouvre les portes.

En Chine, c'est la diaspora qui est revenue à son bercail en drainant ses moyens avec UNE CONFIANCE dans les décisions d'ouverture de leur pays. Ce sont les chinois vivants à l'étranger qui, d'ailleurs les plus nombreux répartis sur Terre, ont poussé l'essor chinois avec bien sûr les locaux. 

Au Brésil, l'un des exemples de pays les plus industrialisés au Monde (l'Algérie était le plus industrialisé d'Afrique début 80 à 89), c'est le redéploiement, avec des réformes qui l'ont redynamisé, de tous les secteurs locaux qui a provoqué la relance ou bien la croissance. C'est aussi le cas de l'Afrique du Sud et de l'Inde, ce sont toujours les opérateurs économiques locaux qui émergent du fatras et du chaos du sous-développement.

Les partenariats peuvent être initiés, mais en Algérie de 2014 à l'insécurité se rajoute la corruption...