L'arrivée des canadiens à Cailly
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Les premiers prisonniers allemands à Bosc-le-Hard
Crédit : A. Dugard
Dès l’occupation de 1940, la vie paisible des habitants de la région de Clères bascule dans l'horreur. L'occupant allemand impose sa domination par la force, instaurant un régime de restrictions et de contrôles stricts qui asphyxient la population. Libertés individuelles bafouées, déplacements limités, réquisitions abusives... la peur s'installe et devient le quotidien des habitants, hantés par la menace des exactions et des représailles.
Les difficultés d'approvisionnement
La guerre ne se contente pas de brimer les libertés, elle frappe aussi durement le porte-monnaie. Les denrées alimentaires se font rares et les prix s'envolent, plongeant la population dans une spirale de pauvreté et de malnutrition. Le marché noir, refuge des plus désespérés, devient le seul moyen de se procurer quelques maigres vivres, mais à des prix exorbitants.
L'installation des rampes de V1 et les lancements
A partir de la mi-juin 1943, un nouveau cauchemar s'abat sur Clères avec la construction de nombreuses rampes de V1, ces missiles allemands destinés à semer la destruction sur l'Angleterre. La région se transforme en zone militarisée, les déplacements deviennent encore plus restrictifs et la peur due aux bombardements alliés, de plus en plus nombreux, s'intensifie. Les lancements de V1, fréquents et meurtriers, rythment désormais le quotidien des habitants, hantés par le sifflement terrifiant de ces engins de mort et par les explosions qui dévastent leurs villages.
La résistance et la répression
Malgré la terreur et l'oppression, des hommes et des femmes de la région s'engagent dans la résistance, bravant les dangers pour saboter les plans de l'ennemi, renseigner les alliés et aider les aviateurs. Leurs actions, menées dans l'ombre et au péril de leur vie, apportent une lueur d'espoir dans les ténèbres et contribuent à la libération tant attendue.
La libération
Le 31 août 1944, les troupes alliées arrivent enfin à Clères, chassant l'occupant et mettant fin aux années de souffrance. La joie de la libération est immense, mais elle est mêlée aux larmes et aux souvenirs des atrocités vécues. La reconstruction s'amorce. Mais les cicatrices de la guerre et le traumatisme resteront gravées à jamais dans la mémoire des habitants de Clères témoins de cette période.
Comment effacer les souffrances endurées ?