Protocole en version de travail pour l'Hôtel-Dieu de Lévis
ATTENTION CE PROTOCOLE N'EST PAS ADOPTÉ POUR USAGE À L'HÔTEL-DIEU DE LÉVIS
Adopté: NON
Constat de décès à distance — Examen clinique
Lors d’un constat de décès, le médecin doit inscrire la cause, la date et l’heure du décès sur le formulaire SP3. Pour établir celles-ci, le médecin utilise les informations sur les antécédents personnels du patient, l’histoire de cas des évènements précédant le décès et il effectue un examen physique. Dans le cas d’un constat de décès à distance, le TA/P devra effectuer l’examen physique pour le médecin, examen physique qui, bien que sommaire, doit documenter l’ensemble des observations pertinentes selon le protocole applicable.
Lividités et rigidité
La présence de lividités et rigidité est indicative du délai de l’arrêt cardiaque. La présence de lividités et de rigidité devra être documentée pour tous les cas de demande de constat de décès à distance.
Lividités :
• Accumulation de globules rouges dans les parties déclives (dépendantes) du corps à la suite de l’arrêt de circulation
• S’installent de 30 à 120 minutes après le décès
• Apparaissent comme une décoloration bourgogne de la peau, mobile au début mais qui devient fixe 8 à 12 heures après le décès
• Moins apparentes chez le défunt anémique ou la victime d’une hémorragie importante
• Absentes aux points de pression du corps
• Indiquent la position dans laquelle se trouvait le patient au moment du décès
Rigidité :
• Contracture des muscles suite à l’absence de fonctionnement des cellules musculaires
• S’installe de 2 à 4 heures après le décès
• Devient maximale 6 à 12 heures après le décès
• Demeure présente jusqu’à 36 heures et disparaît
• Variable selon les parties du corps : s’installe plus rapidement dans les muscles de petit volume comme mâchoire et bras, et plus lentement dans les jambes
• Délai d’apparition dépendant de la température ambiante, de la température du corps, de convulsion ou exercice violent avant la mort
Signes de traumatismes :
• Lacérations, abrasions, plaies pénétrantes ou non, déformations, œdème localisé, etc.
• Traumatisme peut être secondaire à la chute qui a suivi l’ACR, mais peut aussi en être la cause initiale : le corps devra être examiné en entier, incluant le dos.