Note recours aux surveillances 28 mars 2014 (version de travail)

ATTENTION CE PROTOCOLE N'EST PAS ADOPTÉ POUR USAGE À L'HÔTEL-DIEU DE LÉVIS

Adopté: NON

PAR COURRIER ÉLECTRONIQUE

DESTINATAIRES : Membres du CMDP du CSSS Alphonse-Desjardins

DATE : Le 28 mars 2014

OBJET : Détermination du niveau de surveillance pour les clientèles présentant des risques

Docteure,

Docteur,

Faisant suite à des travaux précisant l’importance de bien identifier le niveau de surveillance selon les risques identifiés chez l’usager (risques d’errance, de fugue, d’agressivité, de chute, d’interférence au traitement et de suicide), il sera maintenant important de formuler plus précisément le besoin.

Ainsi, bien que la prescription ne soit pas obligatoire pour modifier à la hausse un niveau de surveillance, si vous choisissez d’indiquer dans une prescription l’instauration d’une surveillance accrue, il sera nécessaire de préciser le niveau de surveillance attendu (discrète, étroite ou constante) et les conditions cliniques qui la sous-tendent. Les termes « services privés » ne devraient plus se retrouver au dossier de l’usager. Il est à noter que cette prescription a une validité de 24 heures et qu’elle aura à être réévaluée avec l’équipe soignante.

Pour faciliter la détermination du niveau de surveillance requis pour l’usager, les équipes soignantes auront envers elles un algorithme décisionnel, qui est jointe à cette note. Ainsi, selon le risque associé, des mesures alternatives seront proposées et un choix de niveau de surveillance à instaurer sera proposé. Il est souhaitable que ce choix soit réalisé en collaboration avec les équipes soignantes.

La mise en place de cette nouvelle procédure débutera le 1er avril 2014.

Je vous remercie de votre habituelle collaboration.

Le directeur adjoint des services professionnels,

Bernard Lefebvre, médecin

p. j. Algorithme décisionnel

c. c. Membres du comité de direction

GUIDE POUR DÉTERMINER LE NIVEAU DE SURVEILLANCE

Surveillance discrète (aux 30 minutes) : niveau de dangerosité léger.

Exemples de situation nécessitant ce type de surveillance :

• Errance sans risque de fugue (exemple : unité de soins sécurisée, mais usager qui va dans les chambres des autres, dans les lieux réservés au personnel, etc.);

• Risque de fugue chez un usager qui se déplace très lentement (avec aide technique ou fauteuil roulant);

• Risque d’agressivité verbale ou de conflits avec les autres personnes présentes sur l’unité (autre usager ou visiteur);

• Risque de chute chez un usager qui n’a pas de problème cognitif (exemple : usager téméraire qui a des troubles d’équilibre importants, mais qui refuse les ridelles);

• Risque suicidaire : niveau d’urgence suicidaire léger.

Surveillance étroite (aux 15 minutes) : niveau modéré de dangerosité pour lui-même ou pour autrui.

Exemples de situation nécessitant ce type de surveillance :

• Usager mis récemment sous contention;

• Usager qui a une contention depuis longtemps, mais qui tente toujours de s’en défaire, demande des ciseaux pour la couper, demande aux passants de l’aider, etc.;

• Errance avec risque modéré de fugue à l’extérieur (exemple : unité sécurisée ou non, usager qui peut suivre un visiteur dans l’escalier ou l’ascenseur);

• Usager en isolement (chambre d’isolement ou demi-porte);

• Risque modéré d’agressivité physique avec les autres personnes présentes sur l’unité (autre usager ou visiteur);

• Risque de chute chez un usager qui présente des troubles cognitifs, dont les proches sont avisés des risques encourus et qui n’a pas de mesure de contrôle;

• Interférence au traitement qui aurait des conséquences, mais non grave (retrait d’un pansement);

• Risque suicidaire : niveau d’urgence suicidaire modéré.

Surveillance constante : niveau élevé de dangerosité pour lui-même ou pour autrui. Présence continue auprès de la personne qui ne peut en aucun temps être laissée seule.

Exemples de situation nécessitant ce type de surveillance :

• Risque élevé de fugue (exemple : Usager en garde en établissement qui menace de quitter et dont l’unité de soins est non sécurisée avec présence d’issues, d’escaliers ou d’ascenseurs);

• Risque élevé d’agressivité physique envers le personnel ou les usagers (exemple : usager avec antécédents de violence physique, en psychose aiguë ou sous l’effet de substances qui fait des menaces de passage à l’acte);

• Usager sous contention qui présente une agitation très élevée;

• Interférence au traitement qui aurait des conséquences graves, voire fatales (exemple : retrait d’une voie centrale);

• Risque suicidaire : niveau d’urgence suicidaire élevé.

EXEMPLES DE SIGNES PRÉCURSEURS D’UN PASSAGE À L’ACTE SUICIDAIRE

Signes de détresse :

• Messages directs et indirects tels que l’annonce de l’intention de suicide à des proches;

• Comportement autodestructeur;

• Désespoir, impuissance, sentiment important d’échec, sentiment d’humiliation;

• Absence d’intérêt pour des projets d’avenir

• Groupes de personnes à risque tels que : hommes (30 – 50 ans) – personnes souffrant d’un trouble mental – abus d’alcool, drogues – membre de la famille suicidé – antécédents tentatives suicidaires – personnes avec impulsivité, violence – victimes de violence pendant l’enfance.

À NOTER AU PTI

Le constat et le niveau de surveillance requis

Les directives infirmières selon le niveau de surveillance

No. 13003409

Information sur la création de ce protocole:

Note_recours aux surveillances_28 mars 2014