Capsule 27c Le soulagement et l'évaluation de la douleur (version de travail)

Capsule en version de travail pour l'Hôtel-Dieu de Lévis

ATTENTION CE PROTOCOLE N'EST PAS ADOPTÉ POUR USAGE À L'HÔTEL-DIEU DE LÉVIS

Adopté: NON

Le soulagement de la douleur par l’administration de Fentanyl en préhospitalier

— Évaluation de la douleur —

La douleur doit être appréciée et quantifiée au même titre que les autres signes vitaux. Il est important de l’objectiver à l’aide d’un instrument de mesure reconnu et adapté aux patients. Elle doit être quantifiée selon ce que le patient dit ressentir et non selon ce que le personnel soignant en pense. En outre, le personnel soignant devrait utiliser le même type d’échelle d’évaluation de la douleur, afin de normaliser l’évaluation et de partager la même information.

L’Échelle visuelle analogique est l’outil d’évaluation de l’intensité de la douleur le plus courant. L’Échelle est graduée de la façon suivante :

0 : Pas de douleur

1 – 3 : Légère

4 – 6 : Modérée

7 – 10 : De sévère à la pire douleur possible

L’utilisation d’une échelle d’évaluation de la douleur permet non seulement de quantifier la douleur, mais sert également de point de référence pour suivre son évolution et surveiller la réponse au traitement. Il est parfois utile d’y associer un équivalent verbal pour décrire la douleur de façon encore plus précise.

Dès l’appréciation clinique préhospitalière, des mesures immédiates doivent être prises pour tenter de soulager le patient, tel l’alitement, l’immobilisation, l’application de glace. Il est important d’informer le patient des interventions qui seront effectuées pour maîtriser sa douleur, afin d’obtenir son consentement et de réduire son anxiété.

Il faut réapprécier la douleur périodiquement et systématiquement durant tout le transport du patient, afin de mesurer la réponse au traitement ou de déterminer la nécessité d’une autre intervention.

Prise en charge médicale de la douleur

Pour bien traiter la douleur, il faut la considérer comme une entité propre, non comme un simple symptôme, et poser un diagnostic étiologique. Il faut donc tenir compte d’un ensemble d’éléments, entre autres, le moment de sa survenue, son caractère, son intensité, sa durée, son irradiation, les symptômes associés, les répercussions sur diverses activités, dont le sommeil, et la réponse au traitement. À l’aide de ces informations et après examen physique, le personnel de l’UCCSPU devrait être en mesure de poser un diagnostic sur le type de douleur à traiter et de soulager le patient par la médication.

Les signes vitaux (pouls, TA, saturation, respiration) doivent être évalués aux 5 minutes postanalgésie.

Capsule sur la création de ce protocole: