Levis-bloc (version de travail)

Protocole en version de travail pour l'Hôtel-Dieu de Lévis

ATTENTION CE PROTOCOLE N'EST PAS ADOPTÉ POUR USAGE À L'HÔTEL-DIEU DE LÉVIS

CHAU Hôtel-Dieu de Lévis

Centre secondaire

RECUEIL DES PROCÉDURES

Section Bloc opératoire

Version 3.1

Dernière mise à jour : 16 août 2010

TABLE DES MATIÈRES

Bloc opératoire

1. Préambule......................................................................................................................... 3

2. Procédure pour la désignation du coordonnateur du bloc opératoire............................... 6

3. Possibilité d’ouverture d’une deuxième salle..................................................................... 7

4. Procédure pour gérer l’établissement de la priorité entre plusieurs urgences.................. 8

5. Procédure pour la salle de réveil lors des urgences la nuit............................................... 9

6. Règles d’utilisation des salles d’urgence.......................................................................... 10

7. Description de fonction du coordonnateur médical......................................................... 12

8. Grille d’évaluation des procédures.................................................................................. 14

Bloc opératoire

1. Préambule

Le bloc opératoire dispose d’une capacité de 10 salles d’opération dont 7 à 8 salles sont en fonction quotidiennement.

Les spécialités chirurgicales suivantes se partagent le temps opératoire alloué : chirurgie générale, orthopédique, vasculaire, thoracique, urologique, oto-rhino-laryngologique, gynécologique, ophtalmologique et plastie.

Une salle d’opération est dédiée aux urgences sur une base quotidienne pendant les périodes régulières de fonctionnement.

Deux salles sont exceptionnellement dédiées aux urgences pendant les 8 semaines de ralentissement estival, pendant la relâche ainsi que pendant la période des Fêtes. Une des 2 salles est dédiée aux semi- urgences et procédures (règles d’utilisation des salles d’urgence en annexe)

Sur semaine :

6 salles sont accessibles de 7 h 30 à 15 h 30 et 1 salle de 7 h 30 à 18 h pour les activités régulières.

7 jours sur 7 :

1 salle d’urgence est accessible de 8 h à 23 h 15 avec une équipe sur place et de 23 h 15 à 7 h 30 ou 8 h avec une équipe sur appel selon semaine ou fin de semaine.

Une présence inhalothérapeute est cependant assurée sur place de nuit (7 jours/7).

L’unité de salle de réveil dispose de 14 places avec l’équipement requis pour assurer les soins postopératoires immédiats.

Accessibilité en 30 minutes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7

OBJET : INTERVENTIONS CHIRURGICALES URGENTES

1.0 Champ d’application :

La présente règle concerne l’utilisation des ressources du bloc chirurgical lors d’interventions chirurgicales dites urgentes :

➢ Les jours ouvrables de 8 h à 18 h

2.0 Définition : Intervention chirurgicale urgente

2.1 Aux fins des présentes, une intervention chirurgicale est urgente lorsque l’une ou l’autre des conditions cliniques suivantes se réalise :

2.1.1 La vie du patient est en danger ou risque vraisemblablement de l’être si l’intervention chirurgicale projetée n’est pas effectuée dans l’immédiat ou dans un court délai.

2.1.2 Le patient se trouve dans une condition clinique telle qu’il risque vraisemblablement de subir un préjudice grave et permanent à sa santé si l’intervention chirurgicale n’est pas effectuée dans un court délai

3.0 Catégorisation d’une intervention chirurgicale :

3.1 Il appartient au médecin traitant de déterminer en égard aux critères décrits plus haut (article 2.0) qu’une intervention chirurgicale doit être effectuée en urgence.

3.2 La catégorisation des interventions chirurgicales en interventions urgentes peut, à posteriori, faire objet d’une étude par le comité d’évaluation médicale.

4.0 Procédures :

Le médecin qui désire effectuer une intervention chirurgicale catégorisée urgente doit :

4.1 De 8 h à 23 h 15 :

      • Compléter une requête opératoire et la déposer au bloc opératoire;

      • contacter l’assistante infirmière-chef au poste du bloc opératoire ou, le cas échéant, le coordonnateur médical du bloc selon la nature et l’urgence de procéder à l’intervention.

Une salle d’opération est dédiée aux urgences médicales et chirurgicales de 8 h à 18 h les jours ouvrables. L’ordre des interventions respecte l’ordre d’arrivéedes requêtes à moins d’une urgence vitale. Une urgence vitale sera effectuée dans cette salle dédiée aux urgences ou dans la première salle qui se libère, sicette salle est occupée. Si une intervention doit être priorisée sur celles en attente, le chirurgien doit en discuter avec le ou les chirurgien(s) concerné(s) et le coordonnateur médical du bloc chirurgical ou l’anesthésiste de garde. (Voir section 5)

4.2 De 23 h 15 à 8 h :

4.2.1 Le chirurgien demandeur doit obligatoirement contacter le médecin anesthésiologiste de garde afin de lui préciser :

4.2.1.1 La nature du cas

4.2.1.2 L’intervention chirurgicale projetée

4.2.1.3 Le degré d’urgence de cette intervention

4.2.1.4 Le moment prévu pour procéder à cette intervention.

4.2.2 Aviser le coordonnateur des activités de soins pour l’informer de sa demande opératoire en urgence.

4.2.3 Compléter une requête opératoire et la déposer au bloc opératoire.

4.2.4 Obtenir du patient un consentement valable à l’intervention chirurgicale et à l’anesthésie à moins que le patient soit dans l’impossibilitéd’exprimer valablement sa volonté, compte tenu de son état clinique.

4.2.5 Une note d’observation préopératoire doit apparaître au dossier, de même que les examens et analyses de laboratoire préalable àl’intervention.

5.0 Multiples cas d’urgence

5.1 On entend par « multiples cas d’urgence » la situation où plusieurs cas catégorisés urgents se présentent dans un intervalle de temps relativement court.

5.2 Dans une telle situation, les interventions chirurgicales sont effectuées selon l’ordre d’arrivée des « requêtes pour opération » au blocchirurgical.

5.3 Dans le cas où le chirurgien estime que l’intervention qu’il projette s’avère plus urgente que celles déjà inscrites, il doit personnellement contacter le ou les chirurgiens qui verraient leurs interventions déplacées dans le temps. Cette obligation ne peut être déléguée à une autre personne, notamment à une infirmière ou à l’infirmière-chef au bloc chirurgical.

Description du système de garde pour le personnel

Selon les conventions collectives, le personnel assurant la garde a un délai de 30 minutes pour se rendre sur place.

Le personnel ne pouvant assurer une arrivée à l’intérieur de ce délai dispose d’une chambre dans l’établissement afin d’assurer sa disponibilité dans le délai requis.

L’horaire de garde s’établit comme suit :

Garde sur semaine, fin de semaine et de nuit

Une équipe est sur place pour couvrir les urgences de 8 h à 23 h 15, 7 jours sur 7.

Trois infirmières sont disponibles sur appel en salle d’opération de 23 h 15 à 7 h 30 sur semaine et de 23 h 15 à 8 h la fin de semaine.

Une infirmière est disponible en salle de réveil de 23 h 15 à 7 h 30 sur semaine et de 23 h 15 à 8 h 30 la fin de semaine.

Lorsque le coordonnateur des activités de soins est avisé, il assure à ce moment la présence au bloc chirurgical d’une équipe minimale de 2 infirmières en salle d’opération.

La présence de la 3e infirmière de garde et de l’infirmière en salle de réveil est évaluée selon le besoin.

Salle de réveil lors des urgences la nuit

1.0 Responsabilité médicale :

1.1 Les usagers séjournant à la salle de réveil sont sous la responsabilité médicale de l’anesthésiologiste.

Toute modification significative de l’état de l’usager doit être signalée à l’anesthésiologiste sans délai par le personnel infirmier de service.

1.2 Aucun usager de la salle de réveil ne peut quitter sans avoir reçu au préalable un congé écrit de l’anesthésiologiste de service.

1.3 Toute ordonnance médicale est obligatoirement faite par l’anesthésiologiste au moment où l’usager est amené à la salle de réveil oulors de communication ultérieure. Toute ordonnance verbale doit être contresignée par l’anesthésiologiste avant le départ de l’usager de la salle de réveil.

Description du fonctionnement

Nomination :

Le coordonnateur médical du bloc chirurgical est désigné et nommé par le directeur des services professionnels après consultation auprès des membres du comité du blocchirurgical.

Le coordonnateur médical doit être un membre actif du département d’anesthésiologie ou des départements de chirurgie et il sera nommé en fonction de son implication, de sesdisponibilités et de sa présence au bloc chirurgical.

Durée du mandat :

Le mandat du coordonnateur médical au bloc chirurgical est d’une durée de 4 ans. En cas d’absence ou d’incapacité du coordonnateur médical du bloc chirurgical, le directeur des services professionnels désignera un autre médecin pour assumer cette responsabilité.

Objectif

➢ Répondre dans l’immédiat au besoin urgent d’opérer un patient traumatisé lorsqu’il y a déjà une chirurgie en cours.

Procédure et rôle des intervenants

De 18 h à 8 h, fin de semaine et congé férié :

Si de l’avis du chirurgien il y a nécessité d’ouvrir une seconde salle d’opération, il doit en discuter avec l’anesthésiologiste de garde; le cas échéant, l’anesthésiologistedemande à l’infirmière en autorité sur place d’entreprendre les démarches nécessaires à cette fin.

En autre temps :

Une urgence vitale sera effectuée dans la salle dédiée aux urgences ou dans la première salle qui se libère, si cette salle est occupée.

Objectif

➢ Faire en sorte que l’on accorde au patient traumatisé la priorité appropriée à sa situation dans la file d’attente des opérations urgentes.

Procédure et rôle des intervenants

Extrême urgence avec avis :

Suite à l’appel de l’urgence annonçant un patient traumatisé nécessitant une intervention d’extrême urgence, le personnel est mis en alerte et une salle est mise endisponibilité pour l’accueillir.

Extrême urgence sans avis :

Si le patient arrive sans avis préalable et nécessite une intervention d’extrême urgence, il est dirigé vers une salle physiquement libre et le personnel est remobilisé pour pouvoirprocéder dans l’immédiat.

Description de son fonctionnement

Le patient est reconduit de la salle d’urgence vers la salle de réveil sous la surveillance de l’anesthésiologiste et de l’infirmière dédiée. Si l’état clinique du patient lenécessite, le patient peut-être transféré directement vers les soins intensifs sans transiter par la salle de réveil.

Le patient est libéré de la salle de réveil par l’anesthésiologiste lorsque son état est jugé stable. Les infirmières peuvent alors quitter l’unité de soins.

Procédure pour gérer l’établissement de la priorité entre les urgences

➢ On entend par « multiples cas d’urgence » la situation où plusieurs cas catégorisés urgents se présentent de façon simultanée.

➢ Dans une telle situation, les interventions chirurgicales sont effectuées selon la séquence d’arrivée des requêtes opératoire au bloc chirurgical.

➢ Dans le cas où le chirurgien estime que l’intervention qu’il projette s’avère plus urgente que celles déjà inscrites à la cédule, il doit personnellement contacter le ou les chirurgiens afin de modifier la séquence prévue pour les interventions. Cette obligation ne peut être déléguée à une autre personne, notamment à uninfirmier ou à l’assistant- infirmier.

➢ Si de l’avis du chirurgien il y a nécessité d’ouvrir une seconde salle d’opération, il doit en discuter avec l’anesthésiologiste de garde; le cas échéant, l’anesthésiologiste demande à l’infirmier en autorité sur place d’entreprendre les démarches nécessaires à cette fin.

➢ Dans toute situation, la décision finale revient à l’anesthésiologiste de garde.

Règles d’utilisation des salles d’urgence

1. Deux salles d’urgence

Objectifs : encadrer les activités d’urgence, de semi-urgence et les procédures diagnostiques et thérapeutiques pour offrir un meilleur service à la clientèle.

Équipe de gestion : organisées et gérées par le coordonnateur médical, en collaboration avec le chef anesthésiologiste, le chef du département de chirurgie et l’infirmière-chef ou son assistante.

Définition : Salle 1 : Réservée aux urgences de moins de 24 heures

Salle 2 : Réservée aux urgences de plus de 24 heures

Procédures diagnostiques et thérapeutiques dont la liste est fournie en annexe (non exclusive)

Horaire :

Salle 1 : 8 h à 16 h

Salle 2 : 8 h 30 à 16 h 30

Traitement des urgences :

Salle 1 : Par ordre d’arrivée

Une urgence vitale sera effectuée dans la salle d’urgence ou dans la première salle qui se libère si la salle d’urgence est occupée.

Salle 2 : Par ordre d’arrivée

Les cardiostimulateurs seront aussi traités par ordre d’arrivée. Cependant, deux possibilités sont envisageables :

- à la suite des semi-urgences ou procédures annoncées le lendemain

- le premier cas du surlendemain

- maximum 2 par jour

En principe, ces deux salles ne seront pas utilisées pour le dépassement de la veille sauf exception après entente avec l’équipe de coordination au poste.

2. Particularités

Césarienne élective : Autant que possible à même les priorités de gynéco.

Sinon : Salle d’urgence #2 selon disponibilité (idéalement le premier cas du matin)

Maximum : 1/jour

ECT : maintenir même procédure cependant en salle #1

Liste des procédures diagnostiques et thérapeutiques :

· Pace-makers

· Résonnance magnétique

· Pédiatrie externe sur rendez-vous

· Patients soins intensifs intubés, ventilés

· Douleur aiguë

· TACO

· Médecine hyperbare

· Cathéters centraux et picc-line

· Cathéters d’hémodialyse

· Gastro-entérologie (ERCP)

· Radiologie

· Embolisation des artères utérines (lorsque deux salles d’urgence seulement)

· Cardiologie (ETO)

· Pneumologie (bronchoscopie)

· Accouchements de grossesses gémellaires (cf. protocole)

· Autres

Sommaire de la fonction :

Dans l’application et le respect des règles, des procédures et des politiques en vigueur au bloc chirurgical de même que dans l’utilisation des ressources afférentes, le coordonnateur médical a autorité sur les médecins lorsque ces derniers œuvrent dans l’une ou l’autre des unités constituant le bloc chirurgical. Dans ces conditions, l’autorité du coordonnateur médical prévaut sur celle d’un chef de département ou de service. Le coordonnateur médical travaille en collaboration avec les chefs de département.

Responsabilités spécifiques : Coordination des activités

  • Participe à l’élaboration du programme opératoire établi conformément aux différents programmes chirurgicaux tout en respectant les règles d’utilisation, les directiveset procédures en vigueur et en tenant compte des ressources disponibles

  • Participe à une révision périodique du programme de prévention des infections en usage au bloc chirurgical et, le cas échéant, propose les modifications nécessaires à transmettre au comité de prévention des infections pour étude et recommandations;

  • Participe à la révision périodique du programme d’entretien des équipements du bloc chirurgical. Le cas échéant, il formule les recommandations qu’il juge appropriées;

  • Participe à l’étude des demandes d’acquisition et d’utilisation de nouvelles fournitures et assure le suivi auprès des médecins

  • Participe aux activités du comité de coordination du bloc chirurgical;

  • Représente les médecins du bloc chirurgical aux divers comités pertinents ;

  • Participe, sur invitation, aux réunions des départements de chirurgie et/ou d’anesthésiologie le cas échéant ;

  • Fait rapport au directeur des services professionnels de tout événement pouvant concerner la qualité de l’acte médical ou susceptible d’affecter le climat de travail au bloc chirurgical.

Gestion du personnel médical :

  • S’assure du respect des règles d’utilisation des ressources au bloc chirurgical, des directives, procédures et politiques régissant les activités du bloc chirurgical ;

  • S’assure du respect des critères cliniques d’admission des usagers au programme de chirurgie d’un jour ;

  • Soumet au chef de département ou service clinique concerné toute question relative à la qualité des actes médicaux et dentaires ;

  • S’assure du respect des techniques de prévention des infections.

Formation du personnel :

  • Encourage la participation des médecins concernés au programme de formation du personnel clinique.

GRILLE D’ÉVALUATION DES PATIENTS TRAUMATISÉS

Bloc opératoire

Légende :

C : conforme

NC : non conforme

NA : non applicable

Information sur la création de ce document: